(source: https://www.arte.tv/fr/videos/103517-001-A/capitalisme-americain-le-culte-de-la-richesse)

À l’aube de la révolution informatique, dans le nouvel eldorado de la Silicon Valley, autour de l’université de Stanford qui associe recherches publique et privée, émerge une génération d’entrepreneurs, dont Bill Gates et Steve Jobs, génies porteurs du "mythe du garage" à l’expansion croissante. Mais déjà se profile une nouvelle révolution technologique, financée par l’État : les autoroutes de l’information et Internet, sur lesquelles surfent des visionnaires bientôt milliardaires, Larry Page et Sergey Brin, pères de Google, ou encore Elon Musk. Si les procès contre les situations de monopole échouent, l’accusé Bill Gates, en quête d’alibi, renoue avec la philanthropie des pionniers. Après le 11-Septembre, la surveillance de la planète, qui s’accélère, ouvre la voie aux supercalculateurs qui génèrent toujours plus de données et de profits. Ultrarapide, cette concentration des richesses sacre les Gafam maîtres du monde. En 2008, après le krach boursier et la crise des subprimes, le Trésor américain sauve Wall Street avec l’argent des contribuables, aux dépens des trois millions de familles qui ont perdu leur maison.

Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? Au fil d’un récit haletant, nourri d’archives d’un capitalisme américain très cinématographique, cette série documentaire révèle la continuité d’une élite qui a toujours su justifier son opulence et éliminer la concurrence, en recyclant habilement la mythologie du pays pour rendre sa domination acceptable. Fondé sur la liberté d’entreprendre et la recherche du profit individuel, mais aussi sur la maîtrise du droit – la loi au service de l'intérêt privé –, le système rend inévitable la concentration exponentielle de la richesse, même si les partisans de la régulation par l’État n'ont cessé de s’opposer à cet ultralibéralisme féroce. De l’alibi philanthropique à la promesse renouvelée du "ruissellement", du mythe du self-made-man à la figure héroïsée du génie visionnaire de la Silicon Valley, ces trois épisodes déroulent un siècle et demi d’un capitalisme devenu hors de contrôle depuis près de quatre décennies, en dépit des conflits et des luttes. Si le mouvement Occupy Wall Street, notamment, a dénoncé l'avidité de ce "1 %" de la population face aux "99 %" qui la subissent, 722 milliardaires et 22 millions de millionnaires en Amérique continuent aujourd’hui d'accroître discrètement leur fortune en payant moins d’impôts que leurs secrétaires, en toute légalité.

Réalisation: Cédric Tourbe

"Soak the rich" ("faire casquer les riches") : ulcéré par la cupidité et la fraude fiscale, le démocrate Roosevelt, qui sera réélu en 1936, prône un capitalisme maîtrisé. Avec son New Deal, l’État fédéral reprend la main sur l’économie et lance de grands chantiers publics. Au-delà du rêve américain, les "libéraux", adeptes de la régulation, et les "conservateurs", qui accusent l’interventionniste Roosevelt de tyrannie, s’affrontent sur le choix du capitalisme. Si le New Deal échoue à faire "casquer" les riches, la Seconde Guerre mondiale va offrir aux États-Unis la plus belle relance économique de tous les temps. Le chômage disparaît, les usines tournent jour et nuit, et le défi technologique de la bombe atomique va achever de sceller la collaboration entre l’industrie, la recherche et l’État. À la fin des années 1940, dans une Amérique qui produit la moitié de la richesse mondiale, même les millionnaires acceptent de payer des impôts élevés. Dès lors, l’État fédéral garantit la stabilité de l’économie et l’élite industrielle perd son pouvoir absolu, mais les conservateurs n’ont pas dit leur dernier mot.

Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? Au fil d’un récit haletant, nourri d’archives d’un capitalisme américain très cinématographique, cette série documentaire révèle la continuité d’une élite qui a toujours su justifier son opulence et éliminer la concurrence, en recyclant habilement la mythologie du pays pour rendre sa domination acceptable. Fondé sur la liberté d’entreprendre et la recherche du profit individuel, mais aussi sur la maîtrise du droit – la loi au service de l'intérêt privé –, le système rend inévitable la concentration exponentielle de la richesse, même si les partisans de la régulation par l’État n'ont cessé de s’opposer à cet ultralibéralisme féroce. De l’alibi philanthropique à la promesse renouvelée du "ruissellement", du mythe du self-made-man à la figure héroïsée du génie visionnaire de la Silicon Valley, ces trois épisodes déroulent un siècle et demi d’un capitalisme devenu hors de contrôle depuis près de quatre décennies, en dépit des conflits et des luttes. Si le mouvement Occupy Wall Street, notamment, a dénoncé l'avidité de ce "1 %" de la population face aux "99 %" qui la subissent, 722 milliardaires et 22 millions de millionnaires en Amérique continuent aujourd’hui d'accroître discrètement leur fortune en payant moins d’impôts que leurs secrétaires, en toute légalité.

Réalisation: Cédric Tourbe

(source: https://www.arte.tv/fr/videos/103517-001-A/capitalisme-americain-le-culte-de-la-richesse)

À la fin du XIXe siècle, un club de millionnaires – John D. Rockefeller et son monopole du pétrole, le roi de l’acier et philanthrope Andrew Carnegie ou le banquier J. P. Morgan qui, de Wall Street, finance la révolution industrielle – s’empare de l’Amérique, où les immigrés fournissent une main-d’œuvre corvéable à merci. Le pacte scellé entre mondes des affaires et de la politique accélère la course au profit de la libre entreprise et la mise en place d’un capitalisme impitoyable. Mais un courant progressiste dénonce l’exploitation, la détresse sociale et la puissance corruptrice des grandes fortunes : à la veille de la Première Guerre mondiale, le travail des enfants est interdit et un impôt est institué sur le revenu des plus riches. La philanthropie, exonérée de taxes, devient alors une niche fiscale de choix. En 1914, le massacre des mineurs grévistes de Ludlow (Colorado) heurte l'opinion. Acteur clé du passage à la mécanisation et à la production de masse, Henry Ford, lui, décide de payer ses ouvriers le double du salaire moyen. Tandis que la productivité s’accroît dans ses usines, un épicier du Tennessee préfigure, avec le libre-service, la grande distribution. Mais après-guerre, les millionnaires, qui n’ont pas supporté l’irruption de l’État dans leurs affaires, retrouvent leur paradis perdu. Le travail des enfants est rétabli et les impôts baissent : c’est le retour du laisser-faire.

Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? Au fil d’un récit haletant, nourri d’archives d’un capitalisme américain très cinématographique, cette série documentaire révèle la continuité d’une élite qui a toujours su justifier son opulence et éliminer la concurrence, en recyclant habilement la mythologie du pays pour rendre sa domination acceptable. Fondé sur la liberté d’entreprendre et la recherche du profit individuel, mais aussi sur la maîtrise du droit – la loi au service de l'intérêt privé –, le système rend inévitable la concentration exponentielle de la richesse, même si les partisans de la régulation par l’État n'ont cessé de s’opposer à cet ultralibéralisme féroce. De l’alibi philanthropique à la promesse renouvelée du "ruissellement", du mythe du self-made-man à la figure héroïsée du génie visionnaire de la Silicon Valley, ces trois épisodes déroulent un siècle et demi d’un capitalisme devenu hors de contrôle depuis près de quatre décennies, en dépit des conflits et des luttes. Si le mouvement Occupy Wall Street, notamment, a dénoncé l'avidité de ce "1 %" de la population face aux "99 %" qui la subissent, 722 milliardaires et 22 millions de millionnaires en Amérique continuent aujourd’hui d'accroître discrètement leur fortune en payant moins d’impôts que leurs secrétaires, en toute légalité.

Réalisation: Cédric Tourbe

(source: https://archive.org/details/666_666_666 )

Retour sur ce collectif informel s' étendait sur un axe Est de Bruxelles à Rome en passant par Strasbourg, Amiens et Metz.

Enjoy !

Une histoire de schlags sans thunes pour les schlags sans thunes

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source de l'import: https://www.youtube.com/watch?v=ru3iNLtpwTM

playlist des 3 parties: https://media.krashboyz.org/my-library/video-playlists/f6X8Xfm21encx8sKdAytGk

Dans la troisième et dernière partie de 30 Years of Dutch Dance, nous voyons comment de nouveaux mouvements de danse sont inventés et comment la commercialisation se poursuit. Une nouvelle génération de DJ, d'organisations et de clubbers prend le relais et propulse la popularité de la danse vers des sommets sans précédent, y compris aux États-Unis. Avec des artistes comme Armin van Buuren, Hardwell, Laidback Luke, Ferry Corsten, Benny Rodrigues et Wouter Tavecchio.

L'automne 2018 a marqué exactement 30 ans depuis qu'un nouveau mouvement musical a entamé une ascension sans précédent aux Pays-Bas. Personne n'aurait pu deviner à l'époque que la Dutch Dance deviendrait l'une des plus grandes exportations des Pays-Bas. Trois décennies de danse : VPRO s'y est intéressé de près avec un triptyque, des podcasts et un site web rempli d'interviews et d'archives.

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In het derde en laatste deel van 30 Jaar Dutch Dance zien we hoe nieuwe stromingen binnen de dance bedacht worden en de verzakelijking doorzet. Een nieuwe generatie dj’s, organisaties en clubbers neemt het roer over en stuwt de populariteit van dance naar ongekende hoogte, ook in de VS. Met onder anderen Armin van Buuren, Hardwell, Laidback Luke, Ferry Corsten, Benny Rodrigues en Wouter Tavecchio.

Najaar 2018 was het precies 30 jaar geleden dat in Nederland een nieuwe muziekstroming aan een opmars begon die zijn gelijke niet kent. Niemand kon toen vermoeden dat Dutch Dance zou uitgroeien tot één van Nederlands grootste exportproducten. Drie decennia dance: de VPRO besteedde er uitgebreid aandacht aan met een drieluik, podcasts en een website vol interviews en archiefmateriaal.

Podcast Rewind: https://www.vpro.nl/programmas/30jaardutchdance/kijk/podcasts.html

Volledige interviews: https://www.vpro.nl/programmas/30jaardutchdance/interviews.html

Regie: Sacha Vermeulen

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Op maandag en dinsdag van 22:00 tot 01:00 uur presenteert Eva Cleven 3voor12 Radio op NPO3FM, op woensdag en donderdag is Jasper Leijdens je host.

3voor12 by Dutch Public Broadcasting Company VPRO is the leading music platform in The Netherlands. 3voor12 also has two shows on Dutch national public radio station 3FM.

❯ Meer 3voor12?

https://3voor12.vpro.nl/

source de l'import: https://www.youtube.com/watch?v=dpWTlq2UWfQ

playlist des 3 parties: https://media.krashboyz.org/my-library/video-playlists/f6X8Xfm21encx8sKdAytGk

La deuxième partie de 30 ans de danse néerlandaise raconte l'histoire des grandes percées, de l'essor des festivals (Thunderdome, Dance Valley), de la commercialisation et du phénomène typiquement néerlandais du gabber. Avec notamment Duncan Stutterheim, DJ Dano, DJ Rob, Paul Elstak et Saskia Slegers (Miss Djax).

L'automne 2018 a marqué exactement 30 ans depuis qu'un nouveau mouvement musical a commencé son ascension sans précédent aux Pays-Bas. Personne n'aurait pu deviner à l'époque que la Dutch Dance deviendrait l'une des plus grandes exportations des Pays-Bas. Trois décennies de danse : la VPRO y a accordé une grande attention avec un triptyque, des podcasts et un site web rempli d'interviews et de documents d'archives.

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Het tweede deel van 30 Jaar Dutch Dance vertelt het verhaal van de grote doorbraken, de opkomst van festivals (Thunderdome, Dance Valley), de commercialisering en het typisch Nederlandse fenomeen gabber. Met onder anderen Duncan Stutterheim, DJ Dano, DJ Rob, Paul Elstak en Saskia Slegers (Miss Djax).

Najaar 2018 was het precies 30 jaar geleden dat in Nederland een nieuwe muziekstroming aan een opmars begon die zijn gelijke niet kent. Niemand kon toen vermoeden dat Dutch Dance zou uitgroeien tot één van Nederlands grootste exportproducten. Drie decennia dance: de VPRO besteedde er uitgebreid aandacht aan met een drieluik, podcasts en een website vol interviews en archiefmateriaal.

Podcast Rewind: https://www.vpro.nl/programmas/30jaardutchdance/kijk/podcasts.html

Volledige interviews: https://www.vpro.nl/programmas/30jaardutchdance/interviews.html

Regie: Sacha Vermeulen

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Op maandag en dinsdag van 22:00 tot 01:00 uur presenteert Eva Cleven 3voor12 Radio op NPO3FM, op woensdag en donderdag is Jasper Leijdens je host.

3voor12 by Dutch Public Broadcasting Company VPRO is the leading music platform in The Netherlands. 3voor12 also has two shows on Dutch national public radio station 3FM.

❯ Meer 3voor12?

https://3voor12.vpro.nl/

source de l'import: https://www.youtube.com/watch?v=Fss0AVisU0I

playlist des 3 parties: https://media.krashboyz.org/my-library/video-playlists/f6X8Xfm21encx8sKdAytGk

La première partie de 30 Years of Dutch Dance traite des années pionnières : de l'introduction du nouveau phénomène de la house dans les clubs aux premières raves illégales dans des hangars et tunnels abandonnés et de l'influence de la nouvelle drogue festive xtc aux premiers grands succès. Avec, entre autres, Eddy de Clercq, Paul Elstak, DJ Marcello, Joost van Bellen, DJ Dimitri et Lady Aïda.

Het eerste deel van 30 jaar Dutch Dance gaat over de pioniersjaren: van de kennismaking met het nieuwe fenomeen house in clubs tot de eerste illegale raves in verlaten loodsen en tunnels en van de invloed van de nieuwe partydrug xtc tot de eerste grote hits. Met onder anderen Eddy de Clercq, Paul Elstak, DJ Marcello, Joost van Bellen, DJ Dimitri en Lady Aïda.

Najaar 2018 was het precies 30 jaar geleden dat in Nederland een nieuwe muziekstroming aan een opmars begon die zijn gelijke niet kent. Niemand kon toen vermoeden dat Dutch Dance zou uitgroeien tot één van Nederlands grootste exportproducten. Drie decennia dance: de VPRO besteedde er uitgebreid aandacht aan met een drieluik, podcasts en een website vol interviews en archiefmateriaal.

Podcast Rewind: https://www.vpro.nl/programmas/30jaardutchdance/kijk/podcasts.html

Volledige interviews: https://www.vpro.nl/programmas/30jaardutchdance/interviews.html

Regie: Sacha Vermeulen

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Op maandag en dinsdag van 22:00 tot 01:00 uur presenteert Eva Cleven 3voor12 Radio op NPO3FM, op woensdag en donderdag is Jasper Leijdens je host.

3voor12 by Dutch Public Broadcasting Company VPRO is the leading music platform in The Netherlands. 3voor12 also has two shows on Dutch national public radio station 3FM.

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https://3voor12.vpro.nl/

Diffusé sur ARTE en 2018

https://www.arte.tv/sites/fr/corporate/les-nettoyeurs-du-web-the-cleaners/

https://journals.openedition.org/com/9065

Diffusé sur ARTE en 2018

https://www.arte.tv/sites/fr/corporate/les-nettoyeurs-du-web-the-cleaners/

https://journals.openedition.org/com/9065

interview des réalisateurs: