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Selon la définition du dictionnaire : une bêtise est une action ou une parole bête, stupide ou irréfléchie.
Bizarrement, ce mot est presque exclusivement réservé aux enfants, comme s’ils étaient les seuls à pouvoir en faire. Alors que je suis sûre que vous connaissez des tas d’adultes qui font des bêtises, n’est-ce pas ? Et pourtant vous ne dites jamais à votre mari ou à votre femme en partant le matin : « et surtout, ne fais pas trop de bêtises aujourd’hui, chéri. »
En y réfléchissant, on peut se demander si ce mot est vraiment approprié avec un enfant. Est-ce qu’il ne serait pas plus adapté de parler de « quelque chose d’interdit ou de dangereux » ?
Imaginons un enfant qui écrit sur le mur de sa chambre. Est-ce vraiment une action bête et stupide de sa part qui nous prouve son peu d’intelligence ?..
Ou est-ce que pour un petit enfant ce n’est pas toujours évident de faire la différence entre peindre sur une feuille blanche et peindre sur un mur blanc ?
Ou est-ce que cet enfant est resté trop longtemps seul sans la surveillance d’un adulte ? Ce même adulte qui lui reproche ensuite d’avoir fait une bêtise. Mais n’était-ce pas une bêtise que de le laisser tout seul avec de la peinture à portée de main et un grand mur blanc en face de lui?
Ou peut-être que personne n’a fait de bêtise dans cette situation, personne n’a été bête ou stupide ; Peut-être que cet enfant cherchait seulement à attirer l’attention de son parent et il a trouvé une méthode plutôt très intelligente, puisque particulièrement efficace, n’est-ce pas ?
Si vous avez l’impression que vos enfants font beaucoup de bêtises, vous pouvez vous poser les deux questions suivantes
J’ai vu par exemple récemment un papa dire à son fils de 2 ans d’arrêter ses bêtises, parce qu’en tirant trop fort sur la tête d’un petit chien en plastique, il l’avait littéralement et définitivement décapité. Est-ce que l’enfant savait qu’il pouvait le casser ?…
Est-ce qu’on a déjà pris le temps de lui expliquer, de lui montrer, de le faire expérimenter suffisamment de fois pour qu’il intègre cet apprentissage qui consiste à avoir que si on tire très fort sur la tête d’un chien en plastique, on se retrouve avec un animal décapité ?
Les enfants ont besoin de répéter un certain nombre de fois la même action pour l’intégrer dans leur base de connaissance, parce que c’est la façon dont notre cerveau apprend.
En effet, si vous prêtez à votre enfant une capacité d’autonomie supérieure à la sienne, il peut vous arriver de le laissez en présence d’objet, dont il ne sait pas encore se servir. Par exemple, si vous donnez à un enfant de 18 mois une tasse en porcelaine, il y a de grand risque qu’il fasse « une bêtise ». Cette soi-disant action bête lui permet en réalité d’apprendre rien de moins que les lois de la physique dont peut-être la plus importante, celle de la gravité.
En cassant votre tasse, il fait un apprentissage utile pour son développement futur et vous, au lieu de le féliciter, vous lui criez dessus ! Quel monde injuste !
Dire à un enfant qu’il a fait une bêtise ou lui recommander de ne pas en faire n’est pas efficace dans le sens ou l’enfant ne comprend pas de quoi il s’agit. Si vous lui dites : fais attention à bien tenir ce verre d’eau, ou pose doucement ton petit chien par terre, ce sera beaucoup plus clair pour lui.
Vous savez sans doute déjà qu’il est beaucoup plus efficace de parler en utilisant des formulations positives que négatives. Si je vous dis « ne dites plus à vos enfants qu’ils font des bêtises », ça vous focalise seulement sur le fait de continuer à le dire ou non.
Le plus simple étant de faire disparaitre tout ce que l’enfant peut abimer ou casser, de placer hors de sa portée tout ce qui est dangereux pour lui ou trop fragile pour ses petites mains en apprentissage. Cela demande un petit effort d’aménagement, mais une fois toutes ces choses hors de portée, vous passerez beaucoup moins de temps dire « non », « non pas ça » « non ne touche pas à ça » ou « pose ça, tout de suite » !
Pour profiter, vous aussi de ce changement de formulation, vous pouvez faire la chasse à toutes les fois où vous vous dites : « que t’es bête ! » ou « quel idiot ! » ou encore « non mais je suis conne ou quoi ? ».
Ces petites phrases assassines qu’on se dit sans même s’en rendre compte, comme si c’était normal de s’insulter à longueur de journée. Qui sont peut-être d’ailleurs, soi dit en passant le reste de phrases entendus lors que vous étiez enfant et que vous faisiez des bêtises, comme tout enfant qui se respecte)…
Comme vous le savez, l’erreur est humaine et jusqu’à preuve du contraire vous n’êtes pas une machine sans cœur, alors vous avez le droit à l’erreur. C’est bien connu, c’est en faisant des erreurs que l’on apprend, alors plus vous vous trompez et plus vous progressez !
Alors, à partir de maintenant, à chaque fois que vous attrapez au vol une de ces petites insultes quotidiennes, répétez-vous dix fois de suite le mot inverse, par exemple : « ah que je suis intelligente ! ah que je suis intelligente ! ah que je suis intelligente ! … »
Et oui, il faut beaucoup d’intelligence pour se rendre compte que l’on s’est trompé ! Et vous verrez que comme par un effet de ricochet, dont nos chères têtes blondes ont le secret, votre enfant fera beaucoup moins de « bêtises ».
Je vous dis à jeudi prochain, pensez à vous abonnez à ce podcast, partagez-le pour le faire découvrir autour de vous , et surtout, prenez soin de vous !
The post Votre enfant fait-il des bêtises? (Podcast #6) first appeared on Drôle de maman.Retrouvez aussi les autres épisodes sur la page Le podcast
Peut-être avez-vous remarqué que ce mot à tendance à déclencher chez nos enfants des réactions qui nous paraissent totalement disproportionnées ? Le moindre petit « non » peut engendrer une crise de colère et de larmes et puis par ricochet un débordement d’émotion chez les parents, et tout cela finit souvent en cris de part et d’autre. On peut ensuite craindre de dire « non » à nos chers petits, ce qui n’est évidemment pas la solution.
Et pourtant, dans mon livre « et si on arrêtait de crier sur nos enfants » paru chez First et en poche chez Pocket, j’explique à l’aide des neurones miroirs comment l’âge du « non » correspond en fait à la période où on leur dit « non » à longueur de journée. Programmés pour nous imiter, car c’est leur principal moyen d’apprentissage, ils ont tendance à répondre « non » à chacune de nos demandes, comme nous le faisons pour les leurs.
Entre ceux qui pensent qui faut apprendre la frustration aux enfants dès le plus jeune âge et ceux qui évitent à tout prix de contrarier les leurs, il est parfois difficile de se positionner clairement. Et on se retrouve à dire « non » ou « oui » à la même demande selon l’humeur du jour ou les contraintes du moment.
Alors pour y voir plus clair, je vous propose aujourd’hui une astuce qui permet de dire « non » à chaque fois que c’est nécessaire, sans pour autant déclencher des crises de colères.
« Incroyable, me direz-vous, c’est justement l’outil magique que je cherchais !… »
Ca tombe bien, vous êtes au bon endroit, et en plus, c’est super simple, vous allez voir…
Ce qui énerve quand on essuie un refus (et c’est valable aussi pour les adultes) c’est qu’on se sent impuissant face à l’interdiction, privé de liberté, comme bloqué devant un mur infranchissable. L’idée est donc de redonner à l’enfant cette liberté perdue, avant même qu’il puisse en ressentir la frustration. La technique consiste donc à dire « non » à ce qui est interdit et dans la même phrase à dire « oui » à ce qui est permis.
C’est-à-dire à toujours indiquer l’endroit ou le moment où la demande de l’enfant est possible et donc autorisée. Par exemple « non, tu ne peux pas taper sur ta sœur mais oui, tu peux taper sur le coussin », « non, tu ne peux pas écrire sur la table mais oui, tu peux dessiner sur cette feuille », « non tu ne peux pas rester au parc maintenant mais oui, on y retournera demain » …
Bref vous avez compris, l’idée est de focaliser leur esprit sur ce qui est possible, ce qui est autorisé, ce qu’ils peuvent faire. Et à ce moment-là, le mur infranchissable qui déclenchait la colère, n’est plus qu’un petit mur qui entoure un magnifique jardin dans lequel il y a plein de choses intéressantes à faire. Car quand l’enfant veut quelque chose il ne voit plus que cela, c’est comme si le reste du monde disparaissait derrière son désir. Si le désir n’est pas accessible, c’est comme si le monde entier disparaissait brutalement il ne reste plus rien, ni dans son champs de vision, ni son imaginaire.
En lui indiquant le moment ou le moyen de rendre son désir possible, vous ouvrez ses perspectives, vous lui donnez du choix, vous lui permettez de percevoir la richesse du monde (qui ne se limite donc pas à ce paquet de bonbon qu’il voulait absolument…) Attention, il ne s’agit pas pour une fois de détourner son attention sur autre chose, mais de vraiment vous creuser la tête pour trouver un « oui » en rapport avec sa demande.
J’ai utilisé cette astuce avec ma fille dès 1 an et demi et j’ai été surprise de voir ce que mécanisme était complètement intégré, un an plus tard quand à sa grand-mère qui se plaignait d’une douleur dans le bras droit, elle lui a demandé :
« Et dans l’autre bras, tu as mal aussi ?… non ? alors ça va. Tu as mal ici, mais pas là. »
Il y a toujours un endroit, où c’est possible, où ça va, où il n’y a pas de problème… le tout est de le chercher ! Et en tant qu’adulte, nous ne le faisons pas toujours…
En thérapie, cette technique s’appelle le recadrage, on change le cadre de notre vision du monde, au lieu de ne regarder que ce qui cloche, on cherche l’angle de vue qui nous permet de voir aussi ce qui va bien. Parfois il faut l’agrandir, parfois il faut prendre du recul, parfois il faut simplement tourner la tête à droite ou à gauche, en haut ou en bas pour apercevoir ce qui est possible ou bénéfique pour nous.
Et alors, un champ de possibles s’ouvre à l’horizon. Au lieu de voir seulement, que notre enfant pique des crises, on peut se réjouir de constater sa force de caractère, son dynamisme, sa façon bien à lui de ne jamais se laisser marcher sur les pieds… beaucoup d’atouts pour sa vie d’adulte, n’est-ce pas ?
Et vous, comment posez-vous les règles?
The post Poser des limites claires (podcast#5) first appeared on Drôle de maman.Vous faites déjà le câlin du soir depuis longtemps. Mais avez-vous essayé le câlin à durée indéterminée?
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Je vous entends déjà crier d’ici :
« Quoi un câlin à durée indéterminée, mais ça va durer toute la nuit ! Et puis j’en fais déjà beaucoup des câlins, moi ! »
Rassurez-vous c’est justement tout l’intérêt de cet outil magique, il rend le moment du coucher beaucoup plus court. Alors pour commencer par le début, il s’agit de proposer à votre enfant un câlin, un gros câlin du soir avant de dormir, avec la particularité que c’est lui et lui seul qui dira à quel moment le câlin sera fini.
L’idée est qu’il prenne tout ce dont il a besoin dans vos bras affectueux, toute la sécurité, l’amour, le confort, la confiance, la réassurance, tout ce qui est nécessaire pour lui pour passer une bonne nuit tranquille et reposante. Quand il sent que c’est bon, il dit :
« c’est fini » ou « ça y est ».
Et il se couche dans son lit. Comme c’est lui qui décide de la fin du câlin et donc de votre départ de la chambre, il ne peut pas ensuite réclamer autre chose. Remettre entre ses mains cette décision, permet de lui donner la responsabilité de son bien-être.
On ne sait pas mieux que nos enfants de quoi ils ont besoin, eux seuls le savent mais souvent ils ne savent pas qu’ils le savent… vous me suivez, toujours ?… En leur proposant un CDI du soir, vous leur rendrez leur autonomie, leur pouvoir de décision, leur pouvoir tout court.
S’ils ont du mal à se séparer de vous le soir, le CDI est ce qu’il vous faut. Attention, pas de portable à portée de main, ni de petit dernier qui vous monte sur la tête en même temps. L’idée est d’être totalement disponible pour le câlin et si l’autre parent peut se joindre à la fête, c’est encore mieux ! Vous serez surpris de constater que les CDI durent beaucoup moins longtemps que les câlins habituels. Les enfants sont en fait, vite rassasiés quand on leur laisse toute la liberté de décider ce dont ils sont besoin.
Peut-être avons-nous plus besoin de câlin qu’eux en fin de compte, plus besoin d’être rassuré sur leur amour qu’eux sur le nôtre ?…Quoi qu’il en soit c’est une technique que vous pourrez aussi utiliser à d’autres moments, dès que l’occasion s’y prête, pour un départ au travail, en vacances, ou même simplement en cas de gros chagrin ou de gros bobos.
Le CDI calme, rassure, protège, c’est du trois en un et c’est vraiment super rapide ! Quand on détache un enfant de son cou en disant :
« Ca suffit maintenant, ou c’est l’heure d’aller au lit »
On déclenche la réaction inverse, c’est-à-dire, que l’enfant s’accroche encore plus et en demande encore, mais quand il sait qu’il peut en avoir autant qu’il en a envie et bien, il n’en n’a plus envie… de là, à dire qu’ils font tout pour nous contredire, il n’y a qu’un pas que je ne franchis pas, car ce qui nous intéresse ici, c’est de faire ce qui fonctionne sans pourtant se jeter tête baissée sur des conclusions somme toute hasardeuses et qui ne nous aident pas bien au contraire.
Petite astuce supplémentaire, car les mots ont leur importance, dites à votre enfant :
« Tu me dis dès que c’est bon » ou « Tu me dis dès que le câlin est fini ».
Je vous parlerai de l’importance du « dès que » dans un prochain article, en attendant profitez-bien de ces bons gros câlins qui font du bien;-)
Et dès que c’est le bon moment pour vous, cliquez ci-dessous pour recevoir mon ebook gratuit!
Pour faciliter votre vie de parent, j’ai conçu une formation en parentalité qui s’appelle: “Éduquer sans crier”. Vous y trouverez des outils, des astuces, une meilleure compréhension des mécanismes qui vous gouvernent et qui gouvernent les émotions de vos enfants.
The post Le CDI, câlin à durée indéterminée (podcast #4) first appeared on Drôle de maman.Retrouvez aussi les autres épisodes sur la page Le podcast
Aujourd’hui je vous propose deux astuces pour avoir naturellement beaucoup moins envie de crier sur vos enfants et par la même occasion de vous faire mieux comprendre de votre progéniture.
Avez-vous déjà remarqué que plus on crie et moins on est écouté ?… Et pourtant, il est vrai que moins on est écouté et plus on a envie de crier, pour se faire entendre justement, pour que l’autre prenne enfin en considération ce qu’on est en train de lui dire. Même si l’autre en question est un enfant qui est 4 fois plus petit que nous en taille, on a tendance à crier 4 fois plus fort que d’ordinaire comme si on voulait par cette augmentation du volume agrandir ses oreilles.
On sait aujourd’hui que crier n’est pas la solution, ni à court terme, ni encore moins à long terme. Le stress, nous disent les neurosciences, entrave le développement du cerveau de nos enfants et réduit même leur capacité à être empathique plus tard. Et d’ailleurs, c’est peut-être bien ce stress-là que vous avez subi enfant et qui vous empêche aujourd’hui d’être aussi empathique que vous le voudriez avec vos enfants. Mais face à l’incompréhension ou à la non réaction de nos chères têtes blondes quand on leur demande quelque chose de simple, en tout cas de notre point de vue, nous n’avons pas forcément d’autres idées que celle de crier. Alors voici une astuce, et même deux pour vous offrir du choix dans vos réactions. Car le choix est toujours ce qui nous donne de la liberté et la liberté, ça déstresse, justement, ça tombe bien, non ?
Quand un enfant ne réagit pas à une de nos demandes : par exemple, on lui dit de venir manger, d’aller s’habiller, d’arrêter de jouer, bref on voudrait qu’il fasse quelque chose ou qu’il arrête de faire quelque chose, on a tendance à lui parler de loin. Et plus on est loin et plus on a tendance à élever la voix, comme si tout était une question de niveau sonore et que s’il ne bouge pas c’est seulement par ce qu’il ne nous a pas bien entendu.
La première astuce consiste donc à se rapprocher, très près de lui, et tant qu’à faire, à se mettre à sa hauteur, c’est à dire la hauteur de ses yeux. Ça paraît très simple, mais vous verrez que vous aurez instinctivement déjà beaucoup moins envie de crier en étant tout à côté de votre enfant. Comme si en entrant dans son espace intime, vous vous connectiez automatiquement à la relation d’intimité justement qui vous relie à lui.
La deuxième astuce consiste à chuchoter. Les enfants adorent les secrets, les messes-basses et sont naturellement beaucoup plus attentifs quand on leur parle en chuchotant :
« Je vais te dire quelque chose, tu sais, maintenant, c’est l’heure d’aller se mettre en pyjama ».
C’est très difficile de chuchoter en étant énervé, alors vous allez automatiquement prendre un ton de voix beaucoup plus doux et agréable à entendre ce qui entraînera naturellement et plus facilement la coopération de votre enfant. Vous pouvez aussi poser votre main sur son épaule ou sur sa main, pour capter encore plus son attention. Il n’est pas nécessaire que votre enfant vous regarde dans les yeux pour vous écouter, contrairement à ce qu’on croit, certains enfants (et certains adultes aussi) écoutent bien mieux quand ils regardent ailleurs ou qu’ils font autre chose, car comme vous le savez, on écoute avec les oreilles et non pas avec les yeux, et oui, on l’oublie bizarrement le plus souvent!
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Et si votre enfant ne réagit toujours pas à ces astuces magiques, vous pouvez employez les grands moyens, c’est-à-dire l’accompagner là où vous voulez qu’il aille, en le prenant par la main, vous lui montrez le chemin, vous initiez le déplacement pour l’aider à trouver la motivation d’effectuer ce mouvement, qui visiblement ne déclenchait chez lui aucun enthousiasme spontané. Alors bien sûr cela demande un effort de notre part : se lever, s’accroupir à sa hauteur, chuchoter… mais vous verrez rapidement que le jeu en vaut vraiment la chandelle. Et puis comment demander à notre enfant de faire un effort, si nous avons nous-même trop la flemme d’en faire. N’est-on pas censé montrer l’exemple ?… Parce que ce qui nous énerve finalement, c’est peut-être justement qu’on n’a pas du tout envie de bouger, et quand on voit que notre enfant s’autorise à faire ce qu’on s’interdit de faire, cela fait monter une émotion désagréable à l’intérieur de nous:
Pourquoi lui, aurait-il le droit de s’amuser tranquillement alors que moi, je passe mon temps à m’occuper de tout et de tout le monde ? et en plus quand je lui demande de faire un seul petit truc, il m’ignore ?…
En allant plus loin, on peut même se rendre compte que notre émotion n’est pas provoquée par son absence de réaction, mais par l’interprétation qu’on en fait. Il m’ignore, ça veut dire qu’il ne me prend pas en considération, qu’il ne me respecte pas et donc que je n’ai pas de valeur. Notre cerveau va très vite pour enchaîner des raisonnements qui mènent à des conclusions fausses. Il fait cela à longueur de journée sans même nous demander notre avis.
Alors, pour déjouer ce mécanisme, vous pouvez vous chuchoter des mots doux à l’oreille. Vous parlez gentiment en vous demandant ce qui vous ferait plaisir, ce dont vous avez besoin. Vous pouvez pour cela instaurer un rituel le matin au réveil, avant même d’ouvrir les yeux, en vous disant :
Bonjour, comment ça va aujourd’hui ?… Qu’est-ce qui te ferait plaisir ce matin ?… De quoi as-tu besoin en ce moment ?
Et en laissant les réponses venir à vous spontanément, vous saurez ensuite ce qui vous reste à faire pour passer une agréable journée. En faisant cela, vous verrez que vous aurez beaucoup moins souvent envie de crier sur vos enfants qu’ils répondent ou non à vos demandes. Alors, pensez à chuchoter et cela deviendra vite une habitude agréable pour toute la famille.
Prenez soin de vous,
A bientôt
Valérie
Musique :Titre: A Little Christmas Music – Auteur: Lena Orsa – Source: https://www.youtube.com/user/ComposerElena/videos – Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr
The post Chuchoter pour se faire entendre (podcast #3) first appeared on Drôle de maman.Cette jolie formule n’est pas de moi mais de Jean-Jacques Rousseau :
« L’instruction des enfants est un métier où il faut savoir perdre du temps pour en gagner. »
Comme quoi, les questions d’éducation ne datent pas d’hier et on a beau trouver certaines réponses, on en cherche toujours quelques deux cent cinquante ans plus tard.
Nous savons aujourd’hui que le cerveau des enfants ne fonctionne pas comme celui des adultes ou plutôt qu’il n’est pas encore arrivé à maturation (puisqu’il est en construction, ce qui est logique), il est donc illusoire de croire qu’ils peuvent parfaitement comprendre tout ce qu’on leur dit (déjà que la plupart de nos interlocuteurs adultes n’y arrivent pas…).
Cette incompréhension de la part de nos enfants provoque souvent la nôtre (comment peuvent-ils ne pas comprendre ??) et comme une suite logique notre agacement, voire notre exaspération :
– « Mais combien de fois faut-il que je te répète que… ? » « J’ai dit : « Met ton manteau ! Quels sont les mots que tu ne comprends pas dans cette phrase ? ».
Questions qui provoquent à leurs tours de nouvelles incompréhensions de part et d’autre, l’enfant se demandant pourquoi sa mère ou son père devient subitement tout rouge et le parent cherchant vainement à savoir pourquoi la chair de sa chair refuse de mettre son manteau alors qu’on est déjà en retard, voyons, tu le fais exprès, c’est pourtant pas compliqué d’enfiler les deux manches d’un blouson !
Et si on acceptait de prendre un peu de temps ?… Il suffit parfois seulement de quelques secondes supplémentaires pour que la lumière se fasse dans l’esprit de notre enfant et qu’il réagisse, qu’il réponde, qu’il se mette en mouvement en parfaite adéquation avec notre demande. Ces quelques secondes si précieuses pour nous qui vivons à mille à l’heure avec des emplois du temps surbookés, des charges mentales qui ne font que s’alourdir tous les jours d’avantage, ces quelques secondes que nous perdons pourtant ensuite par dizaine de milliers en scrollant à l’infini les yeux fixés sur nos réseaux sociaux. Quelques secondes pour tout changer, voilà ce que je vous propose aujourd’hui.
Ce petit temps suspendu permet à l’enfant de faire les connexions nécessaires à sa mise en mouvement. Ce qui est trompeur, c’est que souvent les réactions de nos chers bambins sont vives, presque instantanées, alors on généralise le processus en pensant qu’ils sont toujours capables d’une telle rapidité. Mais que neni ! Perdre ces quelques secondes vous évitera un enchaînement catastrophique qui vous mettra en retard pour de bon, avec un enfant qui hurle, un parent au bord de la crise de nerf et une journée qui commence décidément très mal. Ces quelques instants où vous pouvez vous mettre à hauteur de votre enfant (autant aller jusqu’au bout de la démarche, tant qu’à faire) vont lui permettre de voir que vous le comprenez, que vous le respectez, que vous le prenez en considération et c’est avec un grand sourire qu’il pourra enfiler son manteau ou vous demander de l’aider (s’il n’y arrive pas encore complètement tout seul) ou vous faire comprendre ce qui le gène dans ce projet matinal : « j’ai trop chaud ». Comme vous êtes calme, puisque vous n’êtes pas tombé dans la succession infernale de : « tu vas m’obéir ! » « non ! » « si ! » « noooooonnnnn ! », « Siiiiiiiiiiii ! » vous saurez trouver la réponse adaptée à l’immense problème qui l’empêchait de mettre ce fichu manteau : « Tu as chaud ici, parce qu’on est à l’intérieur, mais dehors, il faut très froid, alors tu l’enfileras dès qu’on sortira de la maison, ok ? » Quelques secondes, ce n’est finalement pas très cher payé pour bien commencer la journée, n’est-ce pas ?
Aujourd’hui, c’est très tendance de « prendre du temps pour soi », comme s’il y avait d’un côté le temps pour les autres et de l’autre, le temps pour nous. Mais alors quand on passe du temps avec des amis, c’est du temps pour qui ?… Et le temps avec nos enfants, c’est compté comment ? Comme du temps qu’ils nous volent, du temps qu’on leur donne ou du temps qu’on partage à 50/50 ?… En consacrant entièrement à vos enfants ces petits temps supplémentaires et nécessaires, vous aurez beaucoup plus de temps pour vous. Du temps de gagné et c’est toujours ça de pris ! (Mais alors si je prends mon temps, je le perds ou je le gagne ? Je m’y perds, moi, là dedans, pas vous ?)
Jean-Jacques Rousseau disait « L’instruction des enfants est un métier (oui, un métier !) où il faut savoir perdre du temps pour en gagner » et le métier de parent est un des rares emplois où l’on peut aussi savourer le temps qu’on passe à l’exercer, car même si ce n’est pas très bien payé, c’est plus enrichissant que la plupart de nos autres occupations, n’est-ce pas ?
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Prenez-soin de vous et à jeudi prochain pour un nouvel épisode
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Musique :Titre: A Little Christmas Music – Auteur: Lena Orsa – Source: https://www.youtube.com/user/ComposerElena/videos – Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr
Vous vous retrouvez souvent confronté à l’opposition de vos enfants ?… Vous leur demandez de faire quelque chose et ils répondent « non ». Vous répondez « si » ils répondent « non » et ce dialogue de sourd débouche sur des cris et des pleurs ?… Je vous propose aujourd’hui un outil fantastique pour sortir de cet enchaînement infernal !
On se retrouve malgré soi souvent pris au piège dans une lutte de pouvoir. Vous voulez que votre enfant fasse quelque chose : qu’il s’habille, qu’il dorme, qu’il prenne son bain et systématiquement il répond « non, non et non ». Alors on peut lui dire le fameux « c’est pas toi qui commande » ou encore « on fait pas ce qu’on veut dans la vie » ou une autre phrase du même genre qui ne se révèle en général pas très efficace pour déclencher sa coopération. On obtient encore plus de « non » et de « je ne veux pas » et on enchaîne avec des « je veux que tu m’obéisses maintenant » ou encore « fais ce que je te dis sinon je vais me fâcher ». Si l’enfant cède ou si vous le forcez, il sait qu’il a perdu cette bataille mais il ne voudra pas pour autant perdre la guerre. Il gardera de cette défaite de la rancune ou au moins un sentiment d’impuissance qui déclenchera très rapidement une nouvelle bagarre. Et si c’est vous qui cédez, c’est la même chose, rancune, impuissance, culpabilité, un cocktail détonnant qui ne vous aidera pas à la prochaine offensive de votre cher bambin !
Alors voici un outil très simple à utiliser et qui ne nécessité aucun matériel pour sortir une bonne fois pour toute de ce rapport de force stérile. Je l’appelle le QCM magique. Il s’agit de proposer à votre enfant des choix complètement incongrus qui le feront rire. Par exemple, c’est le soir, il fait déjà nuit et votre enfant refuse d’aller au lit « non, pas dodo !! » ça vous dit quelque chose ?… Au lieu de répéter inlassablement « Quand fait nuit, c’est l’heure d’aller au lit » demandez-lui : « quand il fait nuit, c’est l’heure d’aller… à l’école » ? « quand il fait nuit, c’est l’heure de … faire un gâteau ? » « quand il fait nuit c’est l’heure… de partir en vacances ? »… bref tout ce qui vous passe par la tête… et votre enfant sera trop content de pouvoir répondre « non » à chaque question, jusqu’à la bonne proposition qu’il accueillera avec plaisir et avec le sourire. La bagarre s’est transformée en jeu, ce n’est pas vous qui détenez la vérité absolue à laquelle il doit se plier, mais lui qui sait ce qu’il faut faire et à quel moment. Vous lui redonnez par ce jeu le pouvoir de décider ce qui est juste pour lui dans cette situation. Débarrassé de la volonté de gagner cette lutte de pouvoir qui lui brouillait la vue, il n’a aucune raison de ne pas choisir la bonne option. Ça ne prend que quelques minutes, ça détend l’atmosphère, ça vous donne l’occasion d’utiliser votre créativité, et surtout, ça permet à votre enfant d’aller se coucher en ayant l’impression que c’est sa décision. De cette manière, vous repartez tous les 2 gagnants et ça, c’est quand même épatant, non ?
Vous pouvez inventer des QCM magiques pour toutes sortes de situation, par exemple si votre enfant veut pas s’habiller, vous pouvez lui demander : un pantalon, ça se met… sur les bras ?… sur la tête ?… sur les oreilles ?… sur le frigo ?… sur la tête de papa ?… C’est très efficace ! Et c’est vraiment adaptable à toutes sortes de contexte. Je n’arrivais pas à faire comprendre à ma fille de 2 ans de ne pas manger ses crottes de nez. J’avais beau lui expliquer sur tous les tons et de toutes les manières, rien n’y faisait. Jusqu’au jour où on a joué au QCM magique : Une crotte de nez, ça se met… sur la télé ?… sur ton doudou ?… sur tes doigts ?… bon, ce n’est pas très sexy comme qcm, mais depuis, cette bonne tranche de rigolade, elle n’a plus jamais remangé une seule crotte nez !
Je vous encourage vivement à tester cette technique à la première occasion et vous pourrez constater que votre enfant va coopérer beaucoup plus souvent et beaucoup plus facilement avec ce que vous lui demanderez.
Racontez-moi en commentaire vos QCM magiques!
Si vous avez aimé cette astuce et que vous voulez en connaître d’autres, je vous offre mon ebook “se faire obéir facilement et sans crier” où vous trouverez 3 astuces efficaces (et indispensables) pour mieux se faire comprendre de vos enfants. En indiquant votre email ci dessous, vous le recevrez directement dans votre boite mail en PDF.[aweber listid= »5598054″ formid= »1488940445″ formtype= »webform »]
Prenez-soin de vous et à bientôt!
ps: voici aussi la version en vidéo de cet article!
Musique :Titre: A Little Christmas Music – Auteur: Lena Orsa – Source: https://www.youtube.com/user/ComposerElena/videos – Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr
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The post Face à l’opposition des enfants, que faire? (podcast #1) first appeared on Drôle de maman.Comme tu le sais peut-être déjà, je suis hypnothérapeute et j’ai écrit un livre de 20 histoires à lire le soir pour faciliter l’endormissement de tes enfants à la manière « hypnotique », c’est à dire en se servant des tournures de phrases, des mots et des enchaînements qui provoquent naturellement la détente et donc l’endormissement. Contrairement aux contes habituels, ici, les tournures de phrase priment sur le contenu de l’histoire, c’est la musique des mots qui fait sens et l’enfant pourra partir au royaume des songes parfois même avant d’en connaître la fin.
Ces histoires sont accompagnées d’un guide qui rassemble la plupart des méthodes d’endormissement (que j’ai toutes testées!…. et oui, j’ai beaucoup galéré…). Pour en savoir plus regarde par ici: la solution efficace pour faire dormir ses enfants.
« Drôle de maman » existe depuis bientôt un an et je suis super-mega-contente de t’annoncer que ce blog a déjà reçu plus de 97 000 visiteurs!… Ouah!! Merci!!!
Si ça se passait au Zénith de Paris, il aurait fallu plus de 16 représentations archi-combles pour accueillir tout le monde!… (Je suis presque une star du rock and roll. Yeah!) 😉
Plus sérieusement, je te remercie du fond du cœur de me lire. C’est super chouette de voir que ce que je fais est utile!
Pour te remercier, j’ai préparé une petite surprise pour toi: une de ces histoires du soir à écouter (ou plutôt à faire écouter) en mp3.
La fée de la forêt
Pour télécharger et enregistrer l’histoire à écouter, clique sur « download ».
(Edit de 2020)
J’ai maintenant une chaîne Youtube avec plusieurs autres contes pour les enfants: l’hypnose qui fait du bien!
Et j’ai aussi écrit un autre recueil de contes hypnotiques pour aider les enfants à bien grandir qui existe en version papier et aussi en version audio.
« Du rêve et du sens
J’ai testé ce livre sur ma fille de bientôt 4 ans, elle adore, elle est à fond dans les histoires, même sans images !!
Bel ouvrage, une source d’inspiration et de rêve »Tiphaine
Crédit dessin (tous droits réservés – reproduction interdite) © Katherine Roumanoff
The post Une histoire qui endort les enfants (cadeau) first appeared on Drôle de maman.Tu veux une méthode simple, que tu peux faire de chez toi, sans avoir besoin de personne, ni de dépenser un centime et qui va booster ta confiance en toi?…. Tu veux pouvoir activer ce sentiment de confiance à n’importe quel moment et face à n’importe quelle personne?…
En hypnothérapie, ça s’appelle un ancrage et ça permet d’installer comme un bouton de confiance, sur lequel tu peux appuyer quand tu en as besoin pour ressentir immédiatement la sensation associée à la confiance en toi, magique, non?
Tu peux l’écouter directement en cliquant sur le bouton « play » ou le télécharger pour l’écouter plus tard, en cliquant sur « download » ou en faisant un clic droit puis « enregistrer sous ». Et sinon, tu peux aussi l’écouter sur itunes.
Tu peux aussi retrouver d’autres séances d’hypnose en me rejoignant sur ma chaîne Youtube: l’hypnose qui fait du bien
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