Plusieurs mois après avoir frôlé la mort dans un accident de voiture, le Marocain devenu marseillais marque son retour avec un album de 14 titres. Son dernier album, SolSad, n’avait pas été compris et appréciés de toute sa fan base. Le double album avait du mal à séduire son public pour plusieurs raisons. Des sonorité plus mainstream, un projet moins personnel et des émotions plus difficile a capter. Zamdane avait partiellement déçu. Avec ce nouvel album, Zamdane récupère son public. Tout au long des 14 titres, Zamdane se livre simplement et transmet une palette d’émotions et de mélancolie. Alors que sur son précédent album, Zamdane se prêtait aux styles de ses invités, ici, il a décidé de faire complètement l’inverse. SCH, Plk ou encore La Fève se sont prêtes au jeu et sont complètement rentré dans le style du Marocain.

Cette semaine, nous avons fêté les 10 ans d’un projet fondateur pour le rap belge. Je pense à H24 de Hamza, et c’est ce dont nous allons parler aujourd’hui. 

Pour parler comme il faut de la deuxième mixtape d’Hamza, il faut avant se replonger en 2015. Il est important de rappeler qu’il y a 10 ans, le rap n’était pas la musique la plus écoutée et on était encore loin de toutes les dérive de ce style que l’on a découvert depuis. Ce genre musical débutait seulement sa longue course pour devenir le style numéro un. 

H24 est un projet important pour notre Belge. Sur cette mixtape, Hamza n’est pas seulement interprète, il est aussi beatmakeur. Car oui, avant de poser derrière un micro, Hamza vient de la composition musicale. Et pour H24, il a décidé de mettre en avant ces deux passions, quitte à être sur tous les fronts, mais surtout à être H24 en studio. Et c’est en partie de là que la mixtape tire son nom. En plus des 24 titres présents sur le projet, Hamza a passé des jours entiers dans des studios bruxellois pour créer ce projet.

Aujourd’hui Sylvain est nostalgique donc il ne vous parle pas de sortie. Depuis plusieurs semaines Sylvain s'est replongé dans la discographie de Mac Miller alors qu'il n’avait plus écouté ses albums depuis plusieurs années. 

Mac Miller c’est un rappeur américain qui a découvert son amour pour le rap très très jeune. Alors qu’il avait déjà appris à jouer de la guitare et de la batterie. Vers ses 14-15 ans il se prend d’amour pour le hip-hop. Assez tôt il comprend qu’il peut en faire un métier et s’y met à fond.  Et sa ligne de conduite elle est clair, raconter sa vie le plus simplement possible, et ne raconter que ce qu’il vis. 

Mac Miller, il bombarde et propose mixtape sur mixtape, et à chaque fois il prend en grade et augment sa fan base. Les premiers problèmes pour lui arrivent lorsque son premier album sort. Les attentes sont tellement hautes que tout le monde est déçu. Les critiques le descendent, et ça le plonge d’en une dépression. Il ne comprend pas pourquoi on le descend alors qu’il a juste continué à être lui-même. Et c’est là qu’il découvre la lean, une drogue dangereuse et très addictive. 

Sorti en février 2006, le troisième album solo de Booba est un monument du rap. À ce moment-là nous n’en sommes pas encore conscients, mais au sein de ce projet, le rappeur français affine son style et marque une cassure avec le B2O que l’on connaissait jusque-là. Cet album est marqué par une diversité d’influences musicale. Alors qu’on retrouve des sonorités plus rock sur le morceau "Couleur ébène", Booba ne se privera pas d’amener des notes de reggae sur "Au Bout des rêves" ou du classique sur "Le Duc de Boulogne". Mais sur ce projet, on découvre aussi un du premier gros morceau du rap qui tournera dans tous les clubs pendant des mois, à savoir "Boulbi". 

Derrière ses lunettes fumées, sa voix feutrée et son aura de lover désabusé, Krisy incarne une figure singulière du rap belge. Avec plus de cordes à son arc que dans sa gorge, l’artiste que l’on surnomme De La Fuentes a su se faire une place dans le paysage culturel de notre pays. Il s’est d’abord illustré dans l’underground comme producteur et beatmakeur, façonnant la vibe d’artistes comme Damso, notamment sur Batterie Faible. Avant de prendre lui-même le micro pour s’exprimer.

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"ALYA", qui signifie élévation, est plus qu’un simple EP : c’est un crossover entre 2 rappeurs belges qui ont décidé de partager leur force et de s’élever ensemble le temps d’un projet pour montrer de quoi ils sont capables. Cet EP est le reflet de leur détermination, de leur volonté de gravir les échelons sans jamais se détourner de leurs objectifs. 

Dans un univers musical où seuls les plus audacieux se démarquent, "ALYA" incarne cette mentalité de conquête : prendre sa place, imposer son style et ne jamais redescendre. Chaque titre illustre une facette de cette ascension, où persévérance et passion s'entrelacent.

"ALYA" n’est pas qu’un projet, c’est un état d’esprit. 

La semaine dernière Sylvain vous parlait de Sonny Rave, la nouvelle voix du R&B français. On reste encore dans le R&B cette semaine avec Dakeez et son nouveau projet Brutal. 

DAKEEZ, est un artiste franco-italien aux multiples talents, évoluant principalement dans les univers du R&B moderne et du hip-hop. Originaire de Lyon, il est non seulement auteur-compositeur et interprète, mais également danseur professionnel.   

Sa carrière musicale débute en 2018 avec dès ses débuts une identité musicale sincère et émotionnelle.  En tant que producteur passionné, DAKEEZ s’investit pleinement dans la création de ses morceaux, de la composition au mixage. 

Aujourd’hui, lumière sur Sonny Rave, un artiste qui redéfinit les contours du R&B français. Né à Paris, il grandit dans une famille de musiciens. Sa mère est chanteuse, son père bassiste et son frère multi-instrumentiste. Dès l’âge de 5 ans, il s’initie à la batterie, puis au clavier, avant de se lancer dans la production musicale. À 16 ans, il commence à composer et chanter ses propres morceaux.  

Sonny Rave développe son identité sonore aux côtés de producteurs talentueux de la nouvelle génération, notamment Sectra, Kosei, Hofmann ou encore Lazur. Son style, souvent comparé à celui de The Weeknd ou Hamza, mêle des sonorités trap&B et trapsoul, offrant une expérience auditive unique.  

Originaire du 18e arrondissement, le rappeur s’est imposé ces dernières années comme l’un des rappeurs les plus prometteurs de la scène française. 

Dès ses débuts, Guy2Bezbar s’est distingué par son énergie débordante et son flow percutant. Inspiré par la trap et le drill, il jongle entre des couplets incisifs et des refrains accrocheurs. Ce qui le différencie, c’est son sens du rythme et de la mélodie, qui lui permet d’alterner entre des titres énervés et des morceaux plus ambiancés.

Difficile d’évoquer le rap français sans parler d’Oxmo Puccino. Avec une plume aussi affûtée que poétique, il a su imposer son style et s’émanciper des carcans du rap traditionnel. Entre storytelling cinématographique et métaphores ciselées, Oxmo est un conteur hors pair, un artisan du verbe qui a su conquérir un public bien au-delà des amateurs de hip-hop.

Oxmo Puccino à grandit dans le 19e arrondissement de Paris. C’est dans ce quartier qu’il forge son identité artistique et se lie avec d’autres figures montantes du rap français comme les membres du collectif Time Bomb. Avec eux, il participe à l’essor d’un rap technique et lettré dans les années 90. Son timbre grave et sa narration imagée le démarquent immédiatement, faisant de lui un OVNI dans le paysage hip-hop.