Durant ces études d’ingénieur, Maxime voit le documentaire Demain de Cyril Dion qui déclenche en lui l’envie d’agir.

Avec Stéphane, ils réfléchissent à des dizaines de projets, mais c’est l’histoire du grand oncle de Maxime, André, forcé d’arrêter son exploitation agricole en pleine transition vers le bio, qui leur donne une idée géniale.

Pour qu’un agriculteur devienne bio, il doit respecter une période difficile de conversion durant laquelle il produit en respectant des critères précis mais ne peut pas vendre au prix du bio.

Alors ils lancent PourDemain (ex BioDemain), une marque qui commercialise les produits d’agriculteurs en conversion biologique et les rémunèrent justement.

Ils commencent avec Damien, dans les Hauts-de-France, en récupérant quelques cagettes de pommes et de poires et en les vendant sur le stand d’un marché en plein mois de janvier.

Aujourd’hui, ils accompagnent plus de 500 agriculteurs partout en France et ont participé à la conversion bio de milliers d’hectares de terre.

On a parlé, durant épisode, de la transition des agriculteurs vers le bio, des péripéties de cette incroyable aventure et de résilience.

Merci Maxime et bonne écoute ! 

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Après des études en école de commerce et différentes expériences professionnelles, Cassandre se passionne pour le design et rejoint le master innovation et design de Strate.

Durant son master, elle s’intéresse à l’approche du minimalisme qui consiste à éliminer les choses superflues de sa vie et à l’écologie où la thématique de la sobriété devient incontournable.

Consciente que la transition demande du temps et de la pédagogie, elle souhaite développer une méthode pour permettre à chacun d’entrer dans cette démarche de transition en douceur.

Elle lance alors The Good Habits, une plateforme d’inspiration et de partage d’habitudes écoresponsables.

Tout d’abord projet d’étude, les premiers retours sont très bons et Cassandre se décide à lancer l’entreprise.

Aujourd’hui The Good Habits compte 4000 utilisateurs.

Durant cet épisode, on a échangé sur le fait d’amener un maximum de personnes à entrer dans une démarche de transition mais aussi sur le développement rapide d’une plateforme sans code ni budget.

Merci Cassandre et bonne écoute ! 🎧

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“Moi ce qui m’intéresse c’est de régler un maximum de choses que je trouve dissonantes dans la vie quotidienne.”

La Seine-Saint-Denis, département le plus jeune de France métropolitaine, possède un taux de scolarité bas et un taux de chômage élevé.

Alors face à l’absence de ressources pour les jeunes du 93, Mamadou et Julien décident d’agir.

Mamadou m’a raconté cette aventure “On s’est dit qu’on allait monter un projet dans l’intérêt des jeunes. On est partis du problème pour trouver des solutions.”

Ensemble, ils fondent deux projets :

Mamadou m’a accueilli à Epinay, entre 2 courses, pour qu’on discute de son histoire, du lancement de ses 2 projets mais aussi de la face cachée des plateformes de livraison et de sa vision pour faire bouger les choses sur son territoire.

Bonne écoute ! 

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J’ai rencontré Dounia en mars dernier lors d’une soirée à la Cantine du 18.

Je discute avec elle et très vite elle m’explique un projet qu’elle gère depuis quelques années : Les Frigos Solidaires.

Le principe est simple : installer des frigos dans les rues pour que les restaurants et particuliers puissent y déposer leurs invendus et restes pour les personnes démunies.

“Tu peux voir le tout premier frigo juste devant la Cantine. Aujourd’hui il y en a 90 en France” m’avait-elle dit.

J’ai forcément voulu en savoir plus sur son histoire et ce que je peux vous dire c’est que j’ai rarement parlé avec une personne aussi déterminée.

Dounia s’est battue avec les pouvoirs publics et autres administrations, n’a pas écouté les septiques et défaitistes, bien décidée à trouver une solution alliant lutte contre le gaspillage et entraide.

On est revenus avec elle sur cette aventure, les obstacles franchis mais aussi sur la place du citoyen à propos des problèmes de société.

Je suis ressorti avec un gros boost de motivation, j’espère que ce sera aussi votre cas.

Bonne écoute ! 🎧

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“J’étais dans l’optique d’agir, j’étais dans la colère, je voulais avoir du sens dans ma vie et créer un truc qui va vraiment avoir de l’impact dans ce monde.”

José est né en Espagne et est arrivé en France à 7 ans.

Durant ses études, il fait de nombreux “petits boulots” et découvre rapidement le confort de la vie parisienne.

Un jour, il a un déclic : sa vie n’a aucun sens et il ne veut plus vivre comme ça. Il décide alors de tout réinitialiser.

Il commence par s’informer tous les jours sur les problèmes sociaux et environnementaux de notre société et ne comprend pas pourquoi notre génération n’est pas davantage informée sur ces enjeux.

Il se forme au journalisme et lance un projet pour faire prendre conscience et donner envie de passer à l’action avec une approche cool et dynamique : Humeco est né !

Un peu plus tard, Axel et Raphaëlle rejoignent le média ainsi qu’une trentaine de bénévoles.

Son travail chez Humeco lui ouvre les portes de Blast, un média au service des citoyens et de l’intérêt général.

Avec José, on a échangé sur son déclic, le fait de lancer un média en ligne, sa double casquette avec 2 projets à gérer (Humeco & Blast) et sa vision de l’engagement.

Une super suite à l’épisode #13 avec Juliette où on avait décrypté le fonctionnement du secteur des médias, le traitement de l’information écologique et le lancement de Vert.

Merci José et bonne écoute ! 🎧

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“Aujourd’hui, on a un traitement de l’information par les médias qui n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique.”

Après plusieurs expériences, notamment dans les comités d’entreprise, Juliette ne se sent plus alignée avec son travail.

De son côté, Loup, journaliste, constate qu’il n’y a pas de média généraliste autour de l’écologie.

Ensemble, ils lancent Vert, un journal indépendant d’actualité en ligne qui présente, via une newsletter, tout ce qu’il faut savoir sur l’écologie.

La première version de Vert est envoyée à 50 copains et les retours sont très positifs.

3 ans plus tard, Vert informe chaque jour, des milliers de personnes.

Juliette et Loup ne s’arrêtent pas là puisqu’en mars 2022, ils participent à la création de la charte “pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique” afin que l’information sur le climat et le vivant soit mieux traitée par les médias.

Avec plus de 1600 journalistes signataires et des millions de vue, le projet met en lumière de véritables leviers d’actions pour la transition.

Avec Juliette, on est revenus sur son engagement, le fonctionnement du secteur des médias et cette fameuse question “Pourquoi l’urgence climatique n’est-elle pas mieux traitée ?”, le lancement d’un journal indépendant et l’espoir de voir des médias enfin à la hauteur de l’urgence écologique.

Merci Juliette et bonne écoute ! 🎧

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"On s'est demandé ce qu'on peut faire pour avoir le plus d'impact possible."

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Mona a grandi en banlieue.

Durant son parcours, elle a été marquée par les injustices scolaires et le manque d’égalité des chances pour les jeunes de banlieue.

Après des études d’éco-gestion, elle devient prof et essaye de faire bouger les choses.

Rapidement, elle constate d’une part le manque de confiance en soi et de considération que ces jeunes ont vis-à-vis d’eux-mêmes mais aussi le manque de solutions des administrations.

Alors elle rencontre Sadio, intervenant psychosocial, et Abdelaaly, fondateur de Banlieues Santé.

Ensemble ils fondent l’association Banlieues School pour donner aux élèves des banlieues les mêmes chances de réussite que les élèves issus de catégories sociales supérieures.

Banlieues School lance 4 programmes :

Aujourd’hui, Banlieues School développe ses programmes partout en France.

Avec Mona on est revenus sur son engagement très jeune, les difficultés des élèves de banlieue, le lancement de Banlieues School et l’impact de croire en cette jeunesse pour faire bouger les choses.

Merci Mona et bonne écoute ! 🎧

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“On avait constaté 2 révolutions : celle de la tech et celle de l’impact !”

Après des études en école de commerce et plusieurs projets montés, Guilhem souhaite continuer de mener une carrière engagée.

Passionné par le digital et convaincu qu’il peut être un beau levier d’impact dans le secteur associatif, il rejoint l’association Share it en tant que salarié sur des missions de développement et de communication.

Share it c’est un programme pour concevoir et coder gratuitement des solutions digitales pour les entrepreneurs sociaux via des équipes tech mises à disposition par des grands groupes sous forme de mécénat de compétences.

Avec Marie, responsable de l’accompagnement, ils structurent l’ensemble du projet et développe des solutions tech pour plus de 60 associations dont Meet My Mama, LinkedOut, ou encore Diversidays.

Finalement, avec leurs missions, Guilhem et Marie prennent logiquement le titre de cofondateurs de Share it.

On a beaucoup discuté à la fois des enjeux de la tech dans l’entrepreneuriat à impact, de l’accompagnement de Share it mais aussi des sentiments de légitimité à reprendre un projet déjà existant.

Bonne écoute ! 🎧

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"Un certain nombre de personnes ont essayé de nous stopper mais beaucoup de consommateurs nous ont encouragées !"

C’est l’histoire de 2 étudiantes qui, lors d’un projet tuteuré, imaginent redonner le pouvoir de l’information aux consommateurs dans l’un des secteurs les plus opaques de notre société.

Et oui je parle de l’industrie textile !

Aujourd’hui, qui peut dire avec certitude où sont fabriqués nos vêtements ? Dans quelles conditions ? Quelle empreinte carbone ?

C’est difficile voire impossible de trouver ces informations pour nous, clients, et je crois que la transition d’un secteur passe d’abord par le droit à l’information.

Ces 2 étudiantes qui, aujourd’hui, sont devenues entrepreneures, c’est Rym et Marguerite.

Elles créent Clear Fashion en 2017, une application mobile qui permet, en scannant le code barre d’un vêtement ou en cherchant le nom d’une marque directement, de connaître l’impact du produit, les matières utilisées et les conditions de fabrication.

Un concept qui rappelle Yuka mais pour les vêtements !

Avec Marguerite, posés dans un petit square parisien, on est revenus sur cette aventure, sur le droit à l’information des citoyens dans le secteur textile, sur le fait de coconstruire une solution avec ses utilisateurs et de trouver un modèle économique lorsqu’on se positionne comme acteur indépendant.

Bonne écoute ! 

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