Ce psaume est un des plus poignants et personnels du psautier. Chanté avec d'autres psaumes lors du repas de la Pâque, il a dû être entonné par Jésus et les disciples après la Cène. Le psalmiste est passé par une expérience où il a frôlé la mort (3, 8). On ne connaît pas la nature de cette expérience, mais il a eu le temps d'être accablé par l'angoisse à cause de son état désespéré (3). Il a appelé Dieu à l'aide (1, 4), et Dieu l'a secouru (6), expérience qui lui rappelle la nature miséricordieuse de son Dieu (5). Ouf ! Le danger est derrière lui, et il peut donc oublier cet épisode et vivre comme avant ! Non, ce n'est pas sa réaction ! Il est rempli de reconnaissance envers celui qui l'a délivré du mal et pour qui il ressent un amour encore plus grand qu'avant (1). (...)