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LES EHPAD
La France compte 4 200 établissements pour personnes âgées dépendantes. Ils accueillent près de 600 000 personnes âgées de plus de 60 ans qui connaissent une dépendance physique, voire psychologique, nécessitant une assistance au quotidien. En moyenne, les résidents ont un âge avancé (86 ans) et sont majoritairement des femmes (70 %). Pour les accompagner, 430 000 personnes (médecins coordonnateurs, aides-soignants, infirmiers…) travaillent dans les Ehpad.
Durant la crise sanitaire et le confinement, les Ehpad ont dû affronter une situation très difficile qui a pu, dans certains cas, altérer les liens entre les familles comme entre les résidents. Dans ce contexte dramatique, ces structures ont pu s’appuyer sur la performance, l’engagement et l’adaptation des personnels, qui ont su maintenir de l’humain au cœur des établissements.
De nombreux séniors en perte d’autonomie restent angoissés à l’idée d’être placés malgré eux dans un Ehapd, qu’ils perçoivent trop souvent comme l’ultime antichambre. L’entrée en Ehpad représente en effet toujours une décision difficile pour la personne concernée comme pour ses proches. Pourtant, les EHPAD, malgré le manque de moyens restent la solution la plus adaptée pour nombre de nos aînés qui y trouvent tous le soutien dont ils ont besoin et qui peuvent sortir de l’isolement souvent mal vécu du domicile.
Depuis le début des années 2000, les contraintes de rationalisation des coûts de fonctionnement imposent aux dirigeants des Ehpad une gestion qui repose sur des normes techniques et des outils de pilotage financier. Les Ehpad se trouvent ainsi confrontés à la difficulté de concilier les objectifs humains et financiers.
Il nous faut aujourd’hui transformer le modèle d’hébergement pour personnes âgées dépendantes pour faire un lieu de vie ouvert sur l’extérieur, multiplier les animations, proposer des prestations de qualité, maintenir une vie juive et une restauration cachère qui occasionnent des frais supplémentaires.
Les mesures prises par les autorités, bien que positive, ne seront pas suffisantes.
Nous avons besoin pour les Ehpad de la communauté de trouver de nouvelles ressources financières pour innover et construire les Ehpad de demain. Nous sommes tous concernés par le vieillissement. La solidarité et la générosité restent notre meilleure arme pour accueillir et prendre soin encore mieux de nos aînés. Soyons unis dans la TSEDAKA et donnons !.
Myriam SOBOL
By RCJLES EHPAD
La France compte 4 200 établissements pour personnes âgées dépendantes. Ils accueillent près de 600 000 personnes âgées de plus de 60 ans qui connaissent une dépendance physique, voire psychologique, nécessitant une assistance au quotidien. En moyenne, les résidents ont un âge avancé (86 ans) et sont majoritairement des femmes (70 %). Pour les accompagner, 430 000 personnes (médecins coordonnateurs, aides-soignants, infirmiers…) travaillent dans les Ehpad.
Durant la crise sanitaire et le confinement, les Ehpad ont dû affronter une situation très difficile qui a pu, dans certains cas, altérer les liens entre les familles comme entre les résidents. Dans ce contexte dramatique, ces structures ont pu s’appuyer sur la performance, l’engagement et l’adaptation des personnels, qui ont su maintenir de l’humain au cœur des établissements.
De nombreux séniors en perte d’autonomie restent angoissés à l’idée d’être placés malgré eux dans un Ehapd, qu’ils perçoivent trop souvent comme l’ultime antichambre. L’entrée en Ehpad représente en effet toujours une décision difficile pour la personne concernée comme pour ses proches. Pourtant, les EHPAD, malgré le manque de moyens restent la solution la plus adaptée pour nombre de nos aînés qui y trouvent tous le soutien dont ils ont besoin et qui peuvent sortir de l’isolement souvent mal vécu du domicile.
Depuis le début des années 2000, les contraintes de rationalisation des coûts de fonctionnement imposent aux dirigeants des Ehpad une gestion qui repose sur des normes techniques et des outils de pilotage financier. Les Ehpad se trouvent ainsi confrontés à la difficulté de concilier les objectifs humains et financiers.
Il nous faut aujourd’hui transformer le modèle d’hébergement pour personnes âgées dépendantes pour faire un lieu de vie ouvert sur l’extérieur, multiplier les animations, proposer des prestations de qualité, maintenir une vie juive et une restauration cachère qui occasionnent des frais supplémentaires.
Les mesures prises par les autorités, bien que positive, ne seront pas suffisantes.
Nous avons besoin pour les Ehpad de la communauté de trouver de nouvelles ressources financières pour innover et construire les Ehpad de demain. Nous sommes tous concernés par le vieillissement. La solidarité et la générosité restent notre meilleure arme pour accueillir et prendre soin encore mieux de nos aînés. Soyons unis dans la TSEDAKA et donnons !.
Myriam SOBOL