Des personnalités et responsables des associations sociales vous expliquent les notions essentielles de la solidarité
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By RCJ
Des personnalités et responsables des associations sociales vous expliquent les notions essentielles de la solidarité
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@Le logement social en France
Un peu d’histoire,
Le logement social est né au XIX ème siècle et est intimement lié à la révolution industrielle et à l’émergence d’une classe ouvrière urbaine. Les classes dirigeantes prennent conscience qu’elles doivent lutter contre les taudis et assurer à la classe ouvrières des logements sains. Cette classe ouvrière est redoutée et il convient de lui inculquer les valeurs de la bourgeoisie : « celui qui possède ne veut pas abattre l’ordre existant » c’est la ligne développée par jules siegfried le père des habitations à bons marchés en 1889.
Une autre motivation est également de s’assurer une main d’œuvre disponible en créant des logements à proximité des lieux de travail.
Des sociétés HLM vont être aussi créees par des philanthropes juifs : Maisons Saines et Air et Lumières sont, dans leur dénomination même, issues de cette école de pensée : apporter de l’air pur : les cours des immeubles sont étudiées afin que l’air y pénètre généreusement (c’est le cas à Montrouge, Issy les Moulineaux et Claude Decaen) , l’ensoleillement avec la présence de fenêtres et une conception traversante des logements. Enfin, la présence de la propreté avec l’installation progressive de salles de bains.
A l’issue de la seconde guerre mondiale, c’est la reconstruction avec la nécessité de produire de nombreux logements, puis la guerre d’Algérie et l’accueil des rapatriés : tout cela conduit à la réalisation des grands ensembles d’habitat social et à la concentration des populations aux périphéries des villes.
Un modèle très encadré
Le logement social est une activité fortement réglementée dont une des principes directeurs est le suivant : plafond de ressources pour les locataires et plafond de loyers pour les bailleurs. Chaque attribution de logement doit se réaliser en conformité avec les plafonds applicables. En moyenne les loyers du parc HLM sont deux fois moins élevés que ceux du privé parfois trois fois moins en zone tendue.
La distribution de dividendes est règlementairement limitée.
Financé principalement sur fonds d’épargne, le modèle est jusqu’à présent conçu pour éviter toute spéculation ou captation de la richesse produite.
Différents produits sont développés par les acteurs du logement social : logement familial avec des plafonds de , hébergement d’urgence, logements étudiants etc…
Un poids lourd de l’économie
Le logement social est un donneur d’ordre important :
• acheteur d’une part importante de la promotion immobilière privée : 30% des programmes d’une certaine taille doivent être consacrés au logement social. (obligation des villes de disposer de 25% de logements sociaux)
• Producteur en direct de nouveaux logements
• Réhabilitations : programme de renouvellement urbain
• Entretien du parc existant
Quelques chiffres
• 5 millions de logements – 76 logements sociaux pour 1000 habitants
• 18% des résidences principales
• 2 millions de demandeurs (dont 1/3 déjà locataires du parc HLM)
• 65% de la population éligible au LS (33% hors propriétaires)
• TFPB : 3 milliards/an – médiane à 11.6 % des loyers
• Maintenance du patrimoine : 2.7 milliards/an ( hors investissement)
• 80 000 nouveaux logements mis en service en 2018
Les principaux enjeux actuels
• La paupérisation du parc avec l’éclatement de la cellule familiale et l’accroissement des familles monoparentale impliquant une problématique de l’accompagnement de ces foyers.
• La raréfaction du foncier en zone tendue rendant difficilement accessible les terrains aux opérateurs sociaux
• Un secteur sous tension économique : ponctions régulière opérées par les pouvoirs publics via notamment la diminution des APL intégralement compensée par les bailleurs sociaux.
Sylvie RABINOVICI
Définition du « bénévolat » par Laetitia Hayoun
Le bénévolat est un don, un don de soi, il y a des personnes qui donnent de l’argent, le bénévole, lui, donne de sa personne et de son temps. On sait aujourd’hui combien le temps est précieux.
Le rôle du bénévole est de soulager le travail du professionnel dans ses différentes missions en y apportant ses compétences. Ce sont ses engagements qui permettent à nous, salariés du Réseau Ezra d’aller au bout de nos missions.
Même si être bénévole est avant tout un plaisir, l’engagement est un instrument de développement de notre société, le travail accompli est complémentaire aux salariés de notre association. Il apporte sa contribution, c’est un réel travail d’équipe.
Le travail des bénévoles est d’autant plus valorisant que ces personnes restent souvent dans l’ombre.
C’est un honneur et un plaisir de travailler auprès des bénévoles, mon rôle de responsable consiste à recruter, animer et fédérer l’équipe de 80 bénévoles. Je ne prends jamais rien pour acquis, il faut sans cesse les motiver, les former et leur apporter un cadre. Le réseau Ezra propose des formations tout au long de l’année sur différents thèmes en relation avec les difficultés que les bénévoles peuvent rencontrer sur le terrain, comme le handicap, la précarité, l’isolement des personnes âgées…
J’essaie de créer un lien particulier avec chacun en restant à leur écoute, en les mettant en avant sans oublier de toujours les remercier. J’apprend énormément de choses à leurs côtés, il y a un véritable partage de connaissances.
Il n’y a pas d’âge pour être bénévole, on peut s’engager dès lors qu’on a compris qu’il faut soutenir et aider les structures comme la nôtre. Certains sont fidèles au Réseau Ezra depuis plus de 20 ans !
La crise sanitaire a augmenté les demandes sociales sans infléchir l’implication des bénévoles, une nouvelle forme de bénévolat est née : le bénévolat 2.0 en distanciel. Nous gardons le lien et repensons nos dispositifs d’actions pour répondre à la demande des bénéficiaires.
« On n’est jamais aussi heureux que dans le bonheur qu’on donne, donner c’est recevoir. »
Comment définir un sans-abri ?
Tant de définitions, tant de sentiments, tant de situations pourraient être évoquées pour définir un sans abri ?
Yad Alev est confrontée aux quotidiens à des cas de SDF que nous tentons d’aider à se réinsérer.
Un sans abri, ce n’est pas, comme dans un discours trop souvent entendu : une personne qui se laisse vivre.
Un sans abri, pour la définition que nous souhaiterions donner après des dizaines de situations vécues, évaluées, et souvent réglées : c’est une personne (ou parfois une famille) qui a vécu un revers de situation et qui, du jour au lendemain : se retrouve sans logement, sans travail (les deux allant souvent ensemble) mais également sans aucune branche à laquelle se rattacher. Ce sont des personnes, parfois formidables, qui se battent sans relâche, pour trouver un travail, pour se nourrir, pour trouver un toit ou dormir, mais également une oreille pour l’écouter…
Un sans abri se situe sur l’échelle la plus basse dans notre conception de l’échelle sociale. Mais pourtant, c’est la personne qui a le plus d’espoir que quiconque.
C’est dans l’obscurité qu’on voit la lumière ! OUI ! exactement
L’obscurité est leur situation et NOUS sommes la lumière ! La lumière qui donne de l’espoir, la lumière qui éteint l’obscurité et la lumière qui donne sa chance à chaque SDF, de sortir de la précarité.
Nous, bénévoles, associations, bienfaiteurs luttons au quotidien pour permettre à ces personnes de sortir de l’obscurité ‘sociale’ et d’apercevoir la lumière, l’espoir. Et pouvoir à leur tour tendre la main.
Yad Alev, au côté du FSJU, et du magnifique tissu associatif, permet à des SDF de se réinsérer tout au long de l’année.
Bien cordialement
Jason Guilbert,
Président bénévole
Association Yad Alev "la main sur le cœur"
LES EHPAD
La France compte 4 200 établissements pour personnes âgées dépendantes. Ils accueillent près de 600 000 personnes âgées de plus de 60 ans qui connaissent une dépendance physique, voire psychologique, nécessitant une assistance au quotidien. En moyenne, les résidents ont un âge avancé (86 ans) et sont majoritairement des femmes (70 %). Pour les accompagner, 430 000 personnes (médecins coordonnateurs, aides-soignants, infirmiers…) travaillent dans les Ehpad.
Durant la crise sanitaire et le confinement, les Ehpad ont dû affronter une situation très difficile qui a pu, dans certains cas, altérer les liens entre les familles comme entre les résidents. Dans ce contexte dramatique, ces structures ont pu s’appuyer sur la performance, l’engagement et l’adaptation des personnels, qui ont su maintenir de l’humain au cœur des établissements.
De nombreux séniors en perte d’autonomie restent angoissés à l’idée d’être placés malgré eux dans un Ehapd, qu’ils perçoivent trop souvent comme l’ultime antichambre. L’entrée en Ehpad représente en effet toujours une décision difficile pour la personne concernée comme pour ses proches. Pourtant, les EHPAD, malgré le manque de moyens restent la solution la plus adaptée pour nombre de nos aînés qui y trouvent tous le soutien dont ils ont besoin et qui peuvent sortir de l’isolement souvent mal vécu du domicile.
Depuis le début des années 2000, les contraintes de rationalisation des coûts de fonctionnement imposent aux dirigeants des Ehpad une gestion qui repose sur des normes techniques et des outils de pilotage financier. Les Ehpad se trouvent ainsi confrontés à la difficulté de concilier les objectifs humains et financiers.
Il nous faut aujourd’hui transformer le modèle d’hébergement pour personnes âgées dépendantes pour faire un lieu de vie ouvert sur l’extérieur, multiplier les animations, proposer des prestations de qualité, maintenir une vie juive et une restauration cachère qui occasionnent des frais supplémentaires.
Les mesures prises par les autorités, bien que positive, ne seront pas suffisantes.
Nous avons besoin pour les Ehpad de la communauté de trouver de nouvelles ressources financières pour innover et construire les Ehpad de demain. Nous sommes tous concernés par le vieillissement. La solidarité et la générosité restent notre meilleure arme pour accueillir et prendre soin encore mieux de nos aînés. Soyons unis dans la TSEDAKA et donnons !.
Myriam SOBOL
Script YAM LEKOULAM : « la mer pour tous ! »
Le 28 août 2019, 250 enfants de 8 à 15 ans, issus de familles en difficulté suivies par les associations d’aide à l’enfance, les éducateurs spécialisés le Réseau Ezra, dont ceux d’une Maison de l’OSE, soutenues par la Tsédaka, découvraient les joies de la plage à Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados).
Une bouffée d’oxygène pour une majorité d’entre eux qui n’avaient hélas pas pu partir en vacances !
Cette opération menée avec conviction par le Fonds Social Juif Unifié, baptisée Yam Lekoulam (« La Mer pour tous ! » en hébreu) a été rendue possible grâce à l’action conjuguée des départements Jeunesse, Social, de Collecte de l’institution, de maison d’enfants, d’organisations de jeunesse (tel Moadon) qui – des mois durant - ont travaillé main dans la main afin d’imaginer une journée exceptionnelle pour les enfants de familles modeste ou en grande précarité, en vue de leur offrir une véritable parenthèse d’évasion qui les sorte d’un quotidien souvent très lourd.
Accueillis par le collectif d’une cinquantaine d’animateurs, issus des mouvements de jeunesse fédérés par le FSJU, les enfants ont reçu de multiples cadeaux : casquettes, tee-shirts colorés, petite confiserie de poche, lunettes de soleil et kits de prévention, un magnifique carnet de plage, dans le style des cahiers de vacances prisés des juniors.
Mini-olympiades, défilé de samba brésilienne, animations aquatiques, premières sensations à nager dans la mer ( !), jeux de plage, concours de chant, goûter roboratif … ont constitué le menu de cette journée inoubliable.
Cette initiative, rendue possible grâce à la campagne de l’Appel national pour la Tsédaka, est née d’un remarquable volontarisme à vouloir conjurer ce constat douloureux : des enfants ne peuvent pas partir en vacances à l’approche de l’été et sont condamnés à un confinement perpétuel.
Dès que l’ombre des mesures sanitaires se sera estompée, nous l’espérons tous !, cet événement estival sera reconduit avec la même énergie, et les sourires décuplés de l’enfance qui vit, malgré l’insouciance apparente, des moments difficiles dans cette période, pour certains éloignés de leurs grands-parents à cause des gestes barrières.
Soutenez ce formidable projet solidaire qui va d’ailleurs trouver des variations au musée, au théâtre, dans des fermes écologiques…., pour des sorties buissonnières, en vue afin d’ouvrir d’autres horizons à ces enfants, dont certains sont privés d’accès à la culture, et à la magnifique magie du vivre-ensemble !
Le Fonds d’urgence social du FSJU par Nathalie ADATO
Historiquement il existe depuis 28 ans, mais de tout temps il a été la, dans les synagogues, dans les organismes communautaires sous le nom « d’œuvres de bienfaisance », « gmar », « caisse de la solidarité », sous forme d’argent, de nourriture, de vêtements pour venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Avec le temps ces aides se sont organisées sous forme d’aides sociales, pour aider au mieux, le plus justement possible par une aide ponctuelle, encadrée par des professionnels (elles).
Le fonds d’urgence social du FSJU ne se substitue pas aux aides légales de l’état, il vient en complément pour débloquer une situation, éviter le déséquilibre quand survient un accident de vie (divorce, veuvage, chômage, maladie).
Chaque demande est présentée par un professionnel de service social de Paris IDF ou de région. Chaque demande est partie intégrante d’un montage financier, pour soutenir les bénéficiaires à payer une dette, éviter une dette, éviter une expulsion, éviter un déséquilibre financier….éviter de tomber dans la précarité
Il couvre les domaines les plus fondamentaux, comme
Chaque année grâce à vos dons à la Tsedaka, 500 familles bénéficient de cette aide financière pour un montant global d’environ 230 000 euros….
Cette année plus que jamais, face à la crise sanitaire et la crise sociale, ce besoin va toucher bien plus que les bénéficiaires de minimas sociaux, des salariés précaires
Il va aussi toucher des salariés moyens, des travailleurs indépendants, une couche de la population qui n’avait sans doute jamais eu besoin d’être soutenu socialement jusqu’à maintenant
Donnez nous les moyens de les aider
Cette année plus que jamais, faites un don à la Tsedaka, parce que votre cœur a toujours raison
Projet : UN LIVRE POUR TOUS par laurent Gradwhol Responsable de la délégation Est
Le livre, produit non-essentiel paraît-il…
Et pourtant, quoi de plus essentiel que de pouvoir apprendre, réfléchir, découvrir, rêver, sourire, …
Le livre élargit l’horizon, c’est une porte ouverte sur le monde, sur l’autre, sur la culture.
Pourtant, lorsqu’une famille vit avec moins de 10 euros par jour, effectivement, le livre ne fait pas partie des biens essentiels. On essaye d’abord de nourrir son corps, tant pis pour la nourriture de l’esprit.
A Strasbourg, on ne s’y résigne pas. Depuis 4 ans, l’opération « un livre pour tous » anime la campagne de la Tsédaka.
« Un livre pour tous », c’est une bourse aux livres solidaire. Le principe : les livres, CD, et DVD issus des dons des particuliers bénéficient d’une seconde vie.
Les ouvrages en bon état sont vendus le temps d’un week-end entre 20 centimes et 10 euros pour les ouvrages les plus luxueux.
Il y en a pour tous les goûts : albums jeunesse, romans, thriller, hébraïca, BD, essais… Il y a même des CD et des DVD.
Plusieurs milliers d’entre eux vont retrouver la chaleur d’un foyer où ils seront à nouveaux dévorés.
Avant peut-être de poursuivre leur route vers de nouveaux propriétaires.
Tous les bénéfices réalisés lors de la vente sont reversés à la Tsédaka.
Le FSJU devient, par cette opération, acteur de l’économie sociale, solidaire et durable.
Un grand merci à tous les donateurs qui participent à cette opération en nous confiant leurs bibliothèques, et au public nombreux qui assure la réussite de cette bourse chaque année.
Peut-être bientôt, grâce à vos dons, pourrons-nous envisager une action plus pérenne. Il se murmure qu’une librairie solidaire est en projet…
Nous comptons sur vous !
Bourses vacances : la Tsédaka redonne sourire à l’enfance !
Chaque été, le FSJU poursuit sa mission solidaire en octroyant des bourses vacances aux enfants issus de familles en difficulté. Ce processus s’ancre dans une relation de qualité avec les organismes de jeunesse, fédérés par l’Action Jeunesse et membre d’un Label de qualité. Celui-ci garantit un standard de protection et de qualité pédagogique aux organismes qui proposant des séjours pour enfants et adolescents et établit une relation de confiance entre le FSJU et chaque mouvement de jeunesse.
De nombreuses familles très en difficulté ainsi que celles de classe moyenne, lourdement impactées par la crise, bénéficient d’une aide jusque 250 € pour faire partir leur enfant en colonie de vacances ou centres aérés labellisés. Ainsi chaque année, grâce à votre générosité et la Tsédaka, environ 1300 bourses sont distribuées et cela ne couvre pas hélas toutes les demandes (à valider par Julie et S. Zena).
Certaines familles, dont l’année a été bouleversée par un accident de la vie ou un veuvage, par ex., sont également prises en charge et aidées financièrement par nos services, permettant ainsi aux enfants de souffler et de respirer dans un quotidien parfois complexe.
La crise du Covid-19 a aggravé la situation pour de nombreux parents ayant perdu leur emploi ou qui, tout simplement, ne s’en sortent pas avec leurs enfants à la maison pour tout mener de front
Le FSJU, via ses départements Jeunesse & Social, est intervenu au plus près de ces familles en maintenant le plus haut niveau de ses bourses et en proposant un véritable parcours d’assistance pour soulager ces familles accablées par la crise.
Grâce à l’accompagnement du département NOÉ pour la Jeunesse, et ce malgré les protocoles sanitaires drastiques, les organisateurs de séjours ont pu recevoir conseils, équipement en masques, solutions hydro-alcooliques, outils pédagogiques pour le respect des gestes barrières etc.
Ce soutien structurel majeur a favorisé le départ en colo de 11 000 enfants cet été dont des enfants en situation de handicap ! Un véritable exploit rendu possible grâce à la générosité des donateurs qui ont soutenu cette cause à travers la Tsédaka.
En donnant à la Tsédaka pour ce projet, vous venez très concrètement offrir à un enfant la joie des vacances qu’il racontera à ses camarades de classe à la rentrée. Et ces souvenirs-là n’ont pas de prix !
le logement et l’hébergement par Nathalie Adato réseau EZRA
La définition même d’héberger c’est accueillir chez soi…..
Il y a des siècles, être hébergé, ne pas avoir de domicile à soi n’était pas perçu comme aujourd’hui
Les personnes qualifiées de « marginales », « errantes » étaient sans hébergement stable, on disait qu’ils vivaient « à la cloche de bois », certains demandaient un lieu pour la nuit et vivaient sur les routes, travaillant en chemin pour manger et dormir le soir venu.
Un poète, un musicien, un artiste pouvaient être hébergés pendant des mois des années ou toute une vie dans le milieu bourgeois, ou la noblesse et contrairement aux vagabonds ce n’était pas mal vu.
De nos jours quelqu’un qui est hébergé, est dans un « entre deux », il n’a pas son propre toit, il a vécu une chute, il a perdu son logement ou ne peut pas en avoir un et vit chez les autres.
Un toit aujourd’hui c’est avoir une vie stable, des repères, un équilibre, pouvoir créer son cocon, y amasser ses souvenirs, et s’y réfugier. Un logement à soi est un prolongement de soi-même et perdre son logement est un déracinement, une perte d’identité.
Aujourd’hui tout le monde peut se retrouver face à la perte de son logement et à un besoin d’hébergement forcé.
Lorsque surviennent les difficultés, la perte d’un emploi, la séparation, le veuvage, la première chose qu’il est difficile de payer et que l’on perd, c’est le logement. Et sans logement, difficile de rebondir dans une activité, maintenir une vie de famille, préserver une vie sociale et garder la force d’aller de l’avant et s’occuper de soi.
C’est pourquoi le logement est au cœur de nos préoccupations car sans le logement, impossible de se remettre sur les rails, redresser la tete, garder sa fierté.
C’est pourquoi le FSJU en fait une priorité, aider les personnes qui en ont besoin, à retrouver un logement, retrouver une dignité et se reconstruire.
Quelque soient les étapes à franchir, (de la rue pour certains/ de l’hébergement chez des amis ou de la famille pour d’autres) jusqu’à un logement pérenne, nous avons besoin de vos dons pour ouvrir des logements d’urgence, ces meublés prêts à accueillir des femmes, des hommes, des familles qui ne savent plus par ou commencer pour retrouver le chemin d’un nouveau logement et reprendre le cours de leur vie.
L’ouverture de chacun de nos meublés coute 3000 € (meubles et électroménager), le loyer coute entre 400 et 500 euros par mois (6000 euros à l’année)
Grâce à vos dons 3 meublés ont vu le jour ces trois dernières années, nous avons besoin que d’autres meublés soient encore ouverts pour accueillir plus de personnes dans l’urgence. Les personnes accueillies dans ces meublés y restent en moyenne 9 mois et peuvent ensuite rentrer dans leur propre logement et revivre enfin chez eux.
Vos dons servent aussi à protéger celles et ceux qui ont encore leur logement mais dont les faibles ressources leur font prendre le risque de se voir expulsés et/ou d’avoir l’électricité ou le chauffage coupés.
Aidez nous à agir grâce à vos dons, votre cœur a toujours raison
Voyage vers le partage.
Je traverserai les mers
Franchirai des montagnes
Volerai jusqu’au ciel
Atteindrai des sommets
Je braverai l'océan
Cheminerai les villages
Progresserai sur les plaines
J’offrirai un sourire
Aux regards un peu tristes
Réserverai de l' écoute
Aux cœurs un peu lourds
Je livrerai mes biens
A tout ceux qui n'ont rien
Transmettrai mon savoir
Même à qui a du mal
Je céderai de mon temps
A celui qui décline
Partagerai mon repas
A un ventre un peu vide
Je la goûte déjà
cette chaleur intérieur
Qui s’empare de moi
Donne un sens à ma vie
Elle résonne en mon âme
Me connecte à mon être
Me fait vivre l’harmonie
Dispense du ravissement.
Je le sais, je le sens
Faire donation de soi
Mène la joie en ce monde
A chaque heure, chaque seconde.
Elsa
Sarah
Lena
Liora
Yoheved
Ortal
Hanna
Eden
Rahel
Ulis collège filles.
Beth Rivkah.
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