Dans cette prédication, nous explorons le thème du courage chrétien et comment l’envisager pour l’avenir. En nous appuyant sur 1 Corinthiens 16:13, nous définissons le courage comme la qualité qui permet d’activer notre foi et de la mettre en action. Sans courage, notre foi risque de rester un simple catalogue de croyances. Le courage est le muscle qui la fait agir. À travers plusieurs passages bibliques, notamment du Deutéronome et de Josué, nous voyons comment Dieu encourage constamment son peuple à être courageux face aux défis.
Je partage également une expérience personnelle de 40 ans de mariage, témoignant comment Dieu nous a guidés, mon épouse et moi, à travers diverses épreuves.
Nous soulignons enfin l’importance de l’encouragement mutuel dans l’Église, et rappelons que le courage se développe progressivement, avec l’aide de Dieu et le soutien de la communauté. Le message se termine par un appel à rester vigilant, à tenir ferme dans la foi, à être courageux et à se fortifier dans notre relation avec Dieu.
Introduction au thème du courage
Nous commençons par annoncer le sujet : le courage, et plus précisément comment envisager l’avenir avec courage. Nous citons 1 Corinthiens 16:13 qui exhorte à rester vigilant, tenir ferme dans la foi, être courageux et se fortifier. Nous établissons un lien avec un message précédent sur l’importance de tenir ferme, en soulignant que cela demande du courage.
Définition du courage dans la foi chrétienne
Nous définissons le courage comme une qualité qui permet d’avancer avec une volonté d’agir dans l’obéissance à Dieu, en comptant sur sa force. Le courage est le muscle qui fait agir la foi. Sans lui, la foi reste passive. Nous explorons les synonymes du mot courage : bravoure, force d’âme, audace, cran… ainsi que ceux de “donner du courage à” : affermir, encourager, remonter.
La foi sans œuvres est morte
Nous rappelons Jacques 2:26 : la foi sans œuvres est morte, comme un corps sans esprit. Par extension, une Église sans esprit de courage peut être inerte. Nous insistons sur le fait que croire ne suffit pas : il faut aussi agir selon nos convictions. Nous interrogeons nos propres croyances pour voir si elles se traduisent en actes.
Le besoin de courage face à l’avenir
Nous exprimons notre désir de ne pas être faibles ou lâches face aux difficultés, mais de tenir bon avec courage. Il est naturel d’être découragé, mais Dieu peut renouveler notre vision. Nous reconnaissons le combat intérieur entre nos pensées naturelles et l’Esprit de Jésus en nous.
Leçons de courage du peuple d’Israël
Nous méditons sur Deutéronome 1 : les Israélites, après 40 ans, sont appelés à entrer dans la Terre Promise. Dieu les encourage à ne pas craindre. Malgré cela, ils doutent. Nous voyons dans ces passages (et dans Josué 1:9) que Dieu ordonne avec insistance à son peuple d’être fort et courageux.
La promesse de la présence de Dieu
En Deutéronome 7:21, Dieu dit : “Ne tremble pas, car je suis au milieu de toi”. Nous relevons quatre aspects : l’appel à ne pas craindre, la promesse de sa présence, sa puissance, et sa victoire. Mais nous avons aussi notre part : combattre nos pensées négatives, aligner nos actes avec notre foi.
Le processus progressif du courage
Nous notons que Dieu promet de chasser les nations “peu à peu”. Le courage grandit progressivement.
Je partage ici mon propre chemin : presque 40 ans de mariage, avec des épreuves traversées grâce à Dieu — finances, santé, attaques spirituelles. Dieu nous a guidés, mon époux et moi, pas à pas. J’affirme ma confiance qu’il ne nous abandonnera jamais, tout en reconnaissant que nous devons continuer à apprendre, tomber, pardonner, nous relever, et marcher avec courage.
La nature du courage chrétien
Nous décrivons la vie chrétienne comme une suite de petites victoires, non une seule grande bataille. Le courage est vital, comme l’oxygène. Ce n’est pas l’absence de peur, mais la victoire sur elle. En Deutéronome 31, Moïse, à 120 ans, continue d’encourager le peuple. Nous rappelons que Dieu marche avec nous.
L’importance de l’encouragement mutuel
Nous évoquons l’importance de nous encourager mutuellement dans l’Église, comme un enfant qui apprend à marcher. Nous invitons chacun à oser demander la prière, et à répondre à ces besoins. En changeant notre langage, nous pouvons nous exhorter à devenir plus courageux ensemble.
Conclusion : le courage vient de Dieu et de la communauté
Nous concluons avec l’image de l’Église comme une famille aux bras tendus. Le courage ne s’installe pas par magie, mais par des mots simples et aimants : “Viens, tu peux le faire, je suis là”. Nous croyons que le courage naît dans la Parole de Dieu, la prière et le soutien mutuel. Restons donc vigilants, tenons ferme, soyons courageux et fortifions-nous dans notre relation avec Dieu.