Depuis notre plus jeune âge on contrôle nos actions,
On nous apprend à nous habiller, à nous déshabiller ou rhabiller selon les occasions.
Un jour, on a un rêve, une passion, une réelle obsession : intégrer une grande institution.
Après des heures de révisions, fini les sélections, c’est la période d’admission puis d’intégration.
Très vite, on découvre nos nouveaux compagnons, on n’a jamais senti pareille excitation.
Mais pour certaines et certains, c’est le début de la désillusion.
Des fêtes, des bizutages qui provoqueront la destruction de toute ambition.
Des remarques, des comportements déplacés à répétition.
Un baiser qui dérape en pénétration sans permission.
Alors certaines et certains se murent dans le silence pour ne pas avouer leur déception.
Quand un jour les larmes finissent par couler, ils et elles en parlent à l’administration
Qui propose au criminel une délocalisation, faisant fi des accusations.
Alors certes on est jeune et con, mais il y a milles façons de demander la permission.
Et quand on dit NON c’est NON.
Le sexe n’est pas une compétition, ni une mission, encore moins une punition.
C’est un moment partagé, une complicité, une sorte de récréation.
Lorsqu’on se lance dans une expérimentation, on n’oublie pas de poser des questions.
C’est la base de la communication.
Une démission c’est bien, encore faut il qu’elle soit suivie d’actions.
Des solutions doivent être adoptées sans déviations ni tergiversations car il s’agit ici d’abominations.
Aujourd’hui mon institution, demain ta fac, ton école ou ta maison.