“La nouvelle directive européenne CSRD va concerner cinq fois plus d’entreprises et mobilisera davantage de fonctions internes que c’était le cas pour la DPEF.” 

Entrée en vigueur en 2024, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) concerne les grandes entreprises et les PME cotées en bourse. Ses principaux objectifs sont d'harmoniser le reporting extra-financier, d'encourager le développement durable, d'identifier les entreprises leaders dans ce domaine, et d'améliorer la transparence ainsi que la comparabilité des informations. 

Comment construire sa feuille de route de réduction de ses émissions et impacts sur l’environnement ? Comment se préparer à la mise en place d’une stratégie de performance extra-financière et de reporting ? 

Pour répondre à ces questions, EnR on Air a rencontré Lucie Delduc, Directrice Adjointe de la Performance Extra-financière et des Achats du Groupe SOS, un groupe associatif majeur de l’entrepreunariat social et solidaire. Soumis partiellement à la CSRD à partir de 2026, le groupe réfléchit actuellement aux différents scénarios pour répondre à ses futures obligations de reporting. 

Dans cet épisode, Lucie Delduc présente : 

• Les enjeux relevés par le groupe pour mettre en place un programme autour des enjeux de sobriété énergétique, de performance énergétique et de décarbonation des activités (plan SEC pour Sobriété, Energie, Climat)  
• Les étapes de déploiement d’une stratégie de performance extra-financière et de reporting  
• Les aspects clés et méthodes pour une implication collective de toutes les fonctions au sein du groupe, des directions aux autres parties prenantes du groupe.  

Bonne écoute ! 

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« Depuis les crises récentes, les achats d’énergie ont changé de dimension. Les montants en jeu ont été multipliés par deux, trois, voire quatre pour certaines entreprises. Cela a fait basculer le sujet des achats d’énergie dans les enjeux considéré comme stratégiques pour de nombreuses entreprises. » 

En conséquence, plusieurs acteurs ont entamé des restructurations de leurs organisations et revu leurs objectifs pour renforcer certains aspects : verdissement, maitrise des risques et visibilité long terme des prix, diversification des produits, compétitivité de l’approvisionnement, flexibilité, etc ... 

Quels sont les leviers à disposition d’un industriel pour répondre à la fois aux enjeux de décarbonation, de sécurisation des approvisionnements en énergie et d’optimisation des coûts ? Comment embarquer l’ensemble de l’entreprise autour de ces enjeux ?  

Pour répondre à ces questions, EnR on Air a rencontré Fabrice Cambres, responsable des achats européens d’énergies pour le Groupe Lesaffre.  

Dans cet épisode, Fabrice Cambres revient sur la stratégie de transition énergétique du Groupe Lesaffre en présentant : 

• Les leviers de décarbonation avec l’importance du diagnostic énergétique pour travailler son efficacité énergétique 
• La possibilité d’optimiser ses coûts en valorisant la flexibilité de consommation pour profiter de tarifs horaires intéressants 
• La nécessité de définir une stratégie et une vision qui soit partagée à tous les niveaux de l’entreprise 
• L’évolution du métier d’acheteur en énergie, au centre des stratégies de compétitivité et de décarbonation 
• L’opportunité de la CSRD pour attester et confirmer la politique d’entreprise 

Bonne écoute !  

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« Pour mieux trouver les solutions, il faut tout d’abord mieux comprendre » 

Dans le contexte de transition énergétique et environnementale, les entreprises vont être soumises à de grands projets de transformation et l’adhésion des équipes est une condition nécessaire pour les mener à bien.  

En quoi consistent les serious game et la pédagogie inversée ? Quels sont les intérêts de ces formats pour engager la réflexion auprès des dirigeants et des collaborateurs ? L'entreprise est-elle un lieu légitime et pertinent pour acculturer les collaborateurs aux enjeux environnementaux et énergétiques ?  

Pour répondre à ces questions, EnR on Air vous propose de rencontrer Antoine RABAIN, co-auteur de  La Fresque de l'Énergie et fondateur de Geckosphere, une entreprise qui vise à réconcilier enjeux économiques et écologiques en s’appuyant sur des méthodes innovantes.  

Dans cet épisode destiné à un public plus large et à visée pédagogique, Antoine Rabain revient sur l’importance des enjeux environnementaux et énergétiques, notamment en entreprise. Convaincu que les approches top down comportent des limites pour revisiter un « Pourquoi » et aller chercher un « Comment » collectivement, Antoine croit en la pédagogie inversée par l’adhésion qu’elle permet de créer. Nous abordons également les problèmes des ressources humaines face aux dissonances cognitives de collaborateurs et les difficultés de recrutement dans un contexte où une multitude de jeunes ont signé le Manifeste pour un Réveil Ecologique*.  

Pour mieux comprendre, rien de mieux qu’une démonstration : nous nous prêtons au jeu et nous soumettons aux questions d’Antoine sur 5 thématiques énergétiques. De quoi consolider les connaissances de certains ou apporter une véritable prise de recul sur la transition énergétique en cours pour d’autres !  

Bonne écoute ! 

Lien vers le site de La Fresque de l’Energie : https://fresquedelenergie.org/ 

*Manifeste pour un Réveil Ecologique : un texte anti-greenwashing publié en 2018 à destination des dirigeants et cosigné par plus de 35'000 étudiants de Grandes Ecoles alertant sur la nécessité de faire coïncider ambitions climatiques de long terme (neutralité carbone 2050) et crédibilité des actions mises en œuvre au sein de l’entreprise : https://manifeste.pour-un-reveil-ecologique.org/fr 

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Dans un contexte de transformation du système, le consommateur va davantage devoir adapter sa consommation aux besoins du système électrique. Le modèle sera plus tourné vers le client, qui sera un acteur clé de l’équilibrage, avec des moyens, des automatismes et des outils pour le faire. » 

Le paysage énergétique français est en pleine évolution afin de répondre aux objectifs ambitieux de la stratégie nationale. L’état français vise notamment le déploiement massif des énergies renouvelables avec la multiplication par dix des capacités de production solaire d’ici 2050 ou la création de 40 GW de parcs éoliens en mer en service sur les vingt-cinq prochaines années. Le marché de l’électricité est donc à l’aune d’une transformation qui va impacter tous les acteurs et plus particulièrement les modes de consommation des clients particuliers et professionnels. En effet, le système électrique avait jusqu’ici été pensé sur un mode plutôt descendant, avec des centrales de production très centralisées qui s’adaptaient aux variations de la demande en électricité. Désormais, la production dirige de plus en plus l’équilibre offre – demande ; à la consommation de s’adapter, et aux acteurs de marché de les accompagner..  

Quelles grandes mutations sont attendues dans les années à venir ? Quels mécanismes sont envisagés pour les accompagner ? Quelles seront les offres de fourniture de demain ? 

Pour répondre à ces questions, EnR on Air donne la parole à Vincent Maillard, Président d’Octopus Energy France, fournisseur d’énergie verte et abordable. Dans cet épisode, Vincent Maillard revient sur les points suivants : 

• Le rôle nouveau à jouer par le consommateur dans le système électrique en transition 
• Les enjeux de la fourniture de demain 
• Le rôle des fournisseurs et notamment les innovations pour proposer des offres adaptées aux clients 
• L'importance et les actions à mener pour restaurer leur confiance 

Bonne écoute !  

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« Toutes les stratégies de décarbonation et tous les scénarios prospectifs nous amènent vers un mix avec plus d’énergies renouvelables, non pas pour remplacer le nucléaire, mais pour accompagner l’électrification et la sortie des énergies fossiles »  

Dans les prochaines années, la France s’apprête à raccorder environ 5 GW de production EnR par an au réseau de distribution. Cette année par exemple, devraient être raccordés 4GW solaire et 1 GW éolien. L’Etat a également fixé un objectif de raccordement de 18 GW d’éolien en mer d’ici 2035. Cette dynamique représente un défi de taille pour les gestionnaires de réseau et transforme le paysage énergétique.  

Quels sont les défis de l’intégration de chacune des filières d’EnR sur les réseaux de transport et de distribution ? Quels vont être les impacts sur le système électrique ? Comment s’organise la coopération à l’échelle européenne ? 

Pour répondre à ces questions, EnR on Air accueille aujourd’hui Yves BARLIER, directeur Planification, Études et Projets Smart Grids d’Enedis, en charge du développement des réseaux électriques intelligent, et Olivier HOUVENAGEL, directeur de l’économie du système électrique de RTE. 

Dans cet épisode Yves et Olivier présentent un panorama du déploiement des EnR en France et des dynamiques de raccordement attendues les 10 prochaines années (solaire, éolien on shore et offshore, petite hydro). L’intégration de ces actifs impacte le fonctionnement du système électrique et du réseau : d’un côté, il faut adapter la gestion de l’équilibre production-consommation et de l’autre, l'origine géographique et la temporalité de production se transforment ce qui nécessite un renforcement du réseau sur le long terme coordonné entre les deux acteurs. Par ailleurs, les intégrations ne peuvent plus se faire au fil de l’eau afin de maitriser les coûts et les impacts opérationnels sur les réseaux.  Enfin, nous abordons également ensemble la question de la stabilité du système à long terme, ainsi que la coordination à l’échelle européenne.  

Un épisode riche en enseignements sur les dynamiques de raccordement des EnR en France et les enjeux pour les gestionnaires de réseau afin d’assurer le bon acheminement de cette électricité jusqu’aux points de consommation français ! 

Bonne écoute ! 

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« Résidentiels, tertiaires et petits industriels : tenez-vous prêts à adapter votre manière de consommer de l’électricité pour contribuer à la stabilité du réseau électrique et réduire votre facture énergétique ! » 

Le système électrique va se transformer en profondeur au cours des prochaines années, sous l’effet notamment de l’évolution du mix de production et de l’électrification des usages. Dans ce contexte, RTE a montré la nécessité de développer plusieurs GW de nouvelles flexibilités pour assurer la sécurité d’approvisionnement et optimiser le fonctionnement du système électrique à l’horizon 2030. 

Qu’est-ce que la flexibilité ? Pourquoi a-t-elle un rôle de plus en plus important dans la gestion de l’équilibre offre demande du système électrique ? Quels sont les freins à lever ? Qui sont les nouveaux acteurs qui vont bénéficier de ces mécanismes ?  

Pour répondre à ces questions, EnR on Air accueille Jihane Hamidi, responsable de l'équipe Business Development Agrégation de Flexibilités et de Stockage pour Agregio Solutions.  

Dans cet épisode, Jihane Hamidi partage ses convictions sur le déploiement des flexibilités dynamiques, les freins à lever et la manière dont les acteurs vont pouvoir contribuer à l’équilibrage du système électrique, tout en réduisant leur facture d’électricité. Dans un contexte de déploiement des EnR et de gestion des pointes de consommation, la capacité d’un acteur à moduler sa consommation d’électricité sera clé, et porteuse d’une grande valeur environnementale et économique à la fois tant pour le système électrique et que pour les acteurs s’effaçant.  

Bonne écoute ! 

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« Une croissance de la consommation d’électricité et de l’offre de production sont nécessaires pour atteindre nos objectifs de réindustrialisation et de décarbonation. Il faut prévoir les conditions qui donneront la promesse aux consommateurs que leurs projets pourront se faire et qu’on arrivera à mener notre stratégie de réindustrialisation et décarbonation : c’est ce à quoi on s’emploie. » 

La France s’est fixé un objectif ambitieux d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Pour cela, elle va devoir diminuer sa consommation d’énergie globale et augmenter sa consommation d’électricité (+50% de consommation en 2050 par rapport à aujourd’hui) pour sortir des énergies fossiles. Dans le même temps, elle doit accroître sa production d’électricité décarbonée, notamment au travers du développement des énergies renouvelables (doublement de la production renouvelable en 2035 par rapport à aujourd’hui). Ces évolutions font naître des questions nouvelles pour la sécurité d’approvisionnement du pays et pour faire fonctionner de manière optimale le système électrique.  

Elles placent au premier plan la question de la flexibilité des moyens de production et de la consommation, au point que le récent Bilan prévisionnel 2023 de RTE identifie la flexibilité de la demande comme un axe prioritaire nécessitant un véritable « plan de passage à l’échelle ».  

A quelles transformations le système électrique va-t-il être confronté dans les années à venir ? La sécurité d’approvisionnement sera-t-elle assurée et à quelles conditions ? Comment faire coïncider au mieux production décarbonée et consommation ? Quels seront les prérequis qui permettront l’électrification des usages nécessaire à l’atteinte de la neutralité carbone ?  

Pour évoquer ces questions structurantes, EnR on Air accueille aujourd’hui Thomas Veyrenc, directeur général en charge de l’économie, de la stratégie et des finances de RTE.  

Dans cet épisode, Thomas Veyrenc revient sur la nécessité d’électrifier une part importante de l’économie française, l’état actuel de la consommation d’électricité, ses perspectives d’augmentation ainsi que leurs implications en termes de sécurité d’approvisionnement, d’utilisation des moyens de flexibilité et de développement du réseau électrique français.  

Un épisode pour tout comprendre en 15 minutes sur la façon dont le système électrique de demain se construit dès aujourd’hui.  

Bonne écoute !  

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« Il est impossible d’envisager la transition énergétique sans envisager le gaz comme vecteur. » 

En France, le gaz naturel représente encore 18% de la consommation finale d’énergie. Alors que tous les scénarios prévoient un recul de la consommation de gaz, la filière du biométhane est particulièrement dynamique, avec une multiplication par trois de la production injectée entre 2021 et aujourd’hui. Dans un contexte de déploiement des EnR intermittentes, la filière du gaz peut être un vrai soulagement pour le système électrique. L’Europe place également beaucoup d’espoirs dans la filière de l’hydrogène vert pour décarboner l’industrie et accompagner la transition énergétique. En effet, son rôle comme moyen de stockage sera déterminant dans le développement de cette filière à grande échelle.  

Pourquoi le gaz est-il aujourd’hui encore un incontournable de la transition énergétique ? Quels sont les enjeux pour la filière biométhane, notamment pour la France ? Où en sommes-nous dans la structuration de la filière de l’hydrogène décarboné et en quoi le stockage est un élément clé de son industrialisation ? 

Pour tâcher de répondre à ces questions, EnR on Air accueille aujourd’hui Charlotte Roule, Directrice Générale de Storengy, 1er acteur du stockage de gaz en Europe. Dans cet épisode, Charlotte Roule revient sur : 

• Les enjeux de la filière biométhane, 
• La flexibilité du système gazier, 
• Le développement du stockage de l’hydrogène,   
• Et la dynamique des marchés chinois et américain.  

Bonne écoute !  

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"Nous sommes à l’aube d’une augmentation très significative en termes d’exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) avec environ 320 milliards de m3 de capacité additionnelle d’exportation” 

Avant 2022, la Russie était le principal exportateur de gaz naturel vers l'Europe avec 40% des volumes consommés en Europe. Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Union européenne a drastiquement réduit sa importations de gaz russe et a cherché de nouvelles alternatives pour couvrir ses importations. Le gaz naturel liquéfié (GNL) en est une.  

La dépendance au gaz russe va-t-elle être remplacée par une dépendance au GNL américain ou qatari ? Quels impacts économiques, environnementaux et énergétiques liés aux importations de GNL en Europe sont attendus ? Une production massive de GNL ne risque-t-elle pas de ralentir voire de compromettre l’atteinte des objectifs des Accords de Paris ? 

Pour répondre à ces interrogations, EnR on Air a tendu son micro à Anne-Sophie Corbeau, chercheuse au Center on Global Energy Policy (CGEP) de l’Université de Colombia, à New York.  

Elle nous a partagé sa vision de spécialiste des marchés du gaz et de l’hydrogène, concernant les enjeux actuels, notamment la place croissante du GNL dans ce marché. Dans cet épisode, Anne-Sophie Corbeau revient notamment sur : 

• Les raisons qui ont conduit l'Europe à chercher des alternatives à l'importation de gaz russe,  
• Les nouveaux mécanismes économiques et géopolitiques et leurs conséquences pour les années à venir, 
• Ses convictions sur le déploiement de l’hydrogène décarboné et les défis à relever pour ce vecteur énergétique. 

Bonne écoute !

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