Souhaitant d’évidence mettre en garde ceux qui, à l’instar de Timothée, auront le soin d’une communauté entière avec ses inévitables frictions, Paul revient avec virulence sur les querelles de mots (14, 16, 17, 23). Il condamne des types de discussions légères, spécieuses et inconsidérées sur des points théologiques. Leur risque n’était pas simplement d’être vaines. En effet, par une argumentation superficielle jouant sur les formulations, on en arrivait à soutenir des aberrations niant les fondements de la foi (17-18) ! Ceux qui s’y adonnaient perdaient peu à peu la maîtrise de soi et toute tempérance dans leurs propos. (...)