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3 à 5 ans à vivre ?

Et si vous n’aviez que 3 à 5 ans ?

Une personne dans mon entourage a reçu un diagnostique de 3 à 5 ans. Alors que je vais moi-même voir le médecin la semaine prochaine et que j’approche de 45 ans et que je vois des amis ou des collègues qui sont bien plus en forme que moi être frappé par le cancer, je me pose toujours un peu la question. Et si on m’apprenait que je n’avais que 3 à 5 ans devant… qu’est-ce qui deviendrait vraiment important ? Qu’est-ce qui deviendrait une priorité et qu’est-ce qui deviendrait inutile, obsolète ?

Et si je n’avais que 3 à 5 ans pour vivre ?

OUT : L’idée de reprendre le doctorat prendrait le bord : je caresse de façon intermittente cette idée de rependre mon doctorat en théologie que j’ai arrêté pendant la pandémie pour des raisons de santé. Avec seulement 3 à 5 ans à vivre, je n’y verrais pas vraiment d’utilité.

IN : Je continuerai à écrire pour tenter de sortir les livres qui me sembleraient potentiellement avoir le plus grand impact. Les pages web s’enveleront, les podcasts tomberont dans l’oubli, mais les livres ont tendance à survivre et à continuer de rencontrer des gens au travers les années.

Indécis : Les desserts. Si je savais qu’il ne me restait que 3 à 5 ans à vivre, est-ce que je me préoccuperais de ce que je mange ? Hum…Si mieux manger veut dire être présent plus longtemps pour mes trois ados et ma fille de 10 ans, alors oui, ça vaudrait la peine de se priver de dessert toute ma vie.IN :Il y aurait encore beaucoup de jeux et de rires dans la maison des Morins. Les “dates” avec chacun des enfants auraient lieu à chaque semaine pour tenter de transmettre une dernière fois le goût de suivre Dieu, le goût de rire et de vivre et d’être jusqu’à la fin un modèle d’un père présent, aimant. Je serais plus intentionnel sur les leçons de vie à transmettre. Je pense que j’écrirais un dernier livre : “Avant de changer d’adresse : lettre finale aux gens que j’aime”.

OUT : Non à tous les évènements pour “l’apparence”, vous avez ces moments ou évènements où vous “devez être là” parce que “c’est important d’être là” ou que penserait “un tel” si vous n’y étiez pas. Si mon temps était compté, aller dans des meetings inutiles est de payer avec sa vie.

OUT: Facebook, Youtube et autres chronophages (mangeurs de temps).
All IN : Aux petites choses qui m’apportent de la joie : le tennis, le volley-ball, aller au cinéma, jouer à des jeux vidéos captivants et essayer toutes mes versions de RISK.

Ça aide à mettre les choses en perspective, n’est-ce pas ? Peut-être ne savons-nous pas combien de temps nous avons, mais peut-être serait-il bien de nous faire cette liste pour notre vie actuelle.    

Vous voulez avoir accès à du contenu exclusif ? Samedi de grandir est un court courriel hebdomadaire de ma part. C'est une dose d'inspiration pour grandir et aller plus loin dans notre vie avec Dieu. Vous inscrire : http://eepurl.com/htqs5v

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Ce podcast est une initiative francophone de One Hope Canada qui vise à équiper l'Église dans sa mission de faire de la formation de disciples.