Et si ce n’était pas vous le problème ?
Dans cet épisode, Étienne part d’une question simple : Qui parle aux politiques ?
Il raconte un moment d’écoute — puis de désillusion — partagé par Claire Nouvian, fondatrice de l’association Bloom, lors d’un échange avec une ministre de l’écologie. Elle pensait que quelque chose allait changer. Elle croyait qu’une conversation sincère était possible. Et puis… le silence, les écrans de fumée, la case cochée : consultation faite.
À partir de là, Étienne explore une question plus vaste :
Et si la conversation n’était qu’un rituel ? Et si les politiques n’étaient plus en position d’écouter vraiment ?
Mais très vite, le regard se retourne. Ce podcast ne cherche pas à accuser. Il cherche à comprendre. Et il bifurque.
Car au fond, ce que cette histoire révèle, c’est aussi notre propre rapport à l’attention.
À notre propre bande passante.
Si l’on déplore que les responsables politiques n’écoutent pas ceux qui pensent autrement qu’eux… alors on peut se poser cette même question, en miroir :
Est-ce que moi, j’écoute vraiment ceux qui ne parlent pas comme moi ?
Et puis, encore plus profond : qu’est-ce que j’écoute, chaque jour ?
Qui arrive jusqu’à moi ?
Quelles voix j’autorise à me traverser, à me déplacer ?
Étienne partage ici une réflexion personnelle et incarnée sur l’écoute comme exercice politique. Il parle de ces moments de vide volontaire, où il ne fait rien — vraiment rien — pour laisser descendre le bruit du monde. Il raconte comment ces temps de vide sont, en fait, une forme d’écologie intérieure : une manière de faire de la place à l’autre.
Et il propose une idée simple, mais radicale :
Ce n’est pas seulement aux politiques qu’il faut parler.
C’est à nous-mêmes qu’il faut apprendre à parler, à écouter, à créer des espaces où d’autres voix peuvent exister.
Un épisode qui parle d’attention, de pouvoir, de vide, et de la nécessité de retrouver des lieux où la parole peut encore faire trace.
🎧 À écouter si vous vous demandez comment rester vivant dans un monde saturé.
À écouter si vous aussi, parfois, vous avez l’impression que tout a été dit… mais que rien n’est entendu.