Faut-il aider les gens à se débarrasser de leurs symptômes ?
Ou pourquoi les bonnes solutions ne sont pas toujours une bonne solution.
Dans ce 2è extrait d'une conférence j'aborde la notion d'iceberg émotionnel qui a donné son titre à mon ouvrage paru en janvier 2021.
En résumé :
💭 Je pars du principe que tous nos comportements ont une raison d’être. Et que du point de vue de notre écologie intime, cette raison est forcément valable.
Nos comportements, même, et peut-être surtout, ceux qui nous dérangent, sont une précieuse partie de nous qui mérite d’être examinée avec bienveillance et respect.
😫 Il est facile de s’aimer quand nous réussissons. Mais là où nous échouons, nous prenons un risque immense d’être jugés. Par nous-mêmes en premier, le plus souvent. Pour que nous prenions un risque aussi grand, c’est que l’enjeu est de taille. Il s’agit de le considérer comme tel avant de s’empresser d’y apposer un jugement négatif. Personne ne se met en situation d’échec par plaisir. Cela répond toujours à une nécessité psychique, sous une forme en apparence inadaptée.
👁 En tant que professionnelle de l’accompagnement, là où mon intervention a un intérêt, c’est dans la façon de regarder le problème. Non comme un problème, justement. Mais comme une réalité cohérente qui contient sa propre clé.
💥 Je regarde chaque "problème" comme un signal qui pointe vers un sujet que nous ne pouvons pas encore appréhender consciemment. Ça ne vous viendrait pas à l'idée d'éteindre un signal d'alarme avant d'être sûr que les pompiers ont repéré l'incendie ?
Avant d'effacer le symptôme, il est utile de regarder ce qu'il cherche à nous signifier. Et la bonne nouvelle c'est que, lorsque nous avons compris et corrigé le tir, alors le symptôme, n'ayant plus de raison d'être, va souvent s'estomper tout seul 😊
© Mathilde Laguës - www.mathildelagues.com - 2024