Ce mardi 27 mai, l’Assemblée nationale a adopté deux textes majeurs sur la fin de vie. Le premier, relatif au développement des soins palliatifs, a été voté à l’unanimité. Le second, plus controversé, instaure un droit à l’aide à mourir : il a été adopté par 305 voix contre 199. Pour être éligible à cette aide active à mourir, trois critères sont requis : être atteint d’une affection incurable, éprouver une souffrance physique ou psychologique constante, et être apte à exprimer sa volonté de manière libre et éclairée. Le texte prévoit également la création d’un délit d’entrave : toute personne tentant d’empêcher un patient de recourir à l’aide à mourir, ou de s’informer à ce sujet, encourra jusqu’à 3 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Alors que le texte arrive désormais au Sénat, le texte va-t-il être détricoté ? Débat et analyse avec Bernard Jomier, Sénateur de Paris, membre de Place Publique Médecin généraliste et Agnès Firmin-Le Bodo, Député (Horizons) de Seine-Maritime, ancienne ministre de la Santé.
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