Dans notre société de l’immédiat, du tangible, du narcissisme et de l’hyperconsommation, les promesses qui concernent les choses futures, de l’invisible qui deviendra visible, n’ont pas de valeur. Ce passage nous invite à refuser cette mentalité restrictive, sans avenir et à persévérer dans la foi et l’espérance de la vie éternelle. Les versets 32 et 33 nous laissent entrevoir la souffrance endurée par les chrétiens, que cela concerne des abus verbaux ou physiques en public, ou encore des confiscations de propriétés et de biens. Tout comme nous sommes appelés à être partenaires avec Christ dans la souffrance, en tant que corps du Christ, nous nous devons d’être partenaires dans la souffrance des autres (33). (...)