Dans cet épisode, nous décortiquons le gigantesque pipeline Nigeria-Maroc : 5 600 km de conduites sous-marines et terrestres, 13 pays côtiers connectés et un espoir commun: alimenter l’Afrique de l’Ouest et du Nord en gaz, stimuler l’industrialisation et accélérer la transition énergétique. Au programme :

• Genèse politique: comment Lagos et Rabat ont convaincu la CEDEAO, la BAD et plusieurs bailleurs arabes de soutenir le projet, et quels appels d’offres structurent déjà la phase d’ingénierie.

• Tracé stratégique: un corridor qui longe le littoral atlantique pour desservir le Sénégal, la Mauritanie, puis l’Europe via l’Espagne.

• Retombées économiques: création d’emplois locaux, production d’engrais, électrification rurale, diversification des recettes pétrolières nigérianes et avalanche d’appels d’offres pour les BTP et la fourniture d’équipements.

• Défis géopolitiques: sécurité maritime, financement pharaonique (25 milliards USD) et rivalité avec le gazoduc algérien Medgaz.

• Promesse climatique: un gaz « pont » pour remplacer le charbon et préparer l’intégration des énergies renouvelables régionales.

Un projet XXL qui pourrait redessiner la carte énergétique du continent et propulser l’Afrique sur la scène mondiale. Branche tes écouteurs : chiffres, risques, opportunités… et tous les prochains appels d’offres à surveiller.

Dans cet épisode, on explore en profondeur l’ambition du Maroc de devenir un acteur incontournable de la mobilité électrique mondiale. Une ambition fondée sur plus de 20 ans de développement industriel, portée par des groupes comme Renault et Stellantis, mais aussi par l’émergence d’un champion national : Neo Motors, qui a déjà décroché plusieurs appels d’offres publics, notamment auprès de l’armée marocaine.

On revient sur les étapes clés de cette stratégie : la transformation du pays en hub de production automobile, le développement d’un écosystème complet autour des batteries électriques, et l’installation imminente de la première gigafactory d’Afrique à Kénitra, portée par Gotion High-Tech. Cette usine sera alimentée par un parc éolien de 500 MW, permettant de produire des batteries à faible empreinte carbone, un avantage stratégique dans un contexte de réglementation environnementale européenne de plus en plus stricte.

L’épisode aborde aussi la montée en puissance du Maroc dans les matériaux critiques, grâce à l’OCP (phosphates) et à Managem (cobalt, graphite, recyclage de batteries), qui transforment les ressources naturelles locales en actifs technologiques à haute valeur ajoutée. Ce niveau d’intégration vertical, unique en Afrique, fait du Maroc bien plus qu’un simple assembleur : un pays capable de concevoir, produire et exporter des véhicules électriques et leurs composants, tout en répondant aux exigences des marchés publics au Maroc et des grandes plateformes d’appels d’offres internationales.

Un épisode dense, concret et passionnant, pour comprendre comment un pays du Sud est en train de prendre le virage de l’électromobilité… en tête de peloton.

Dans cet épisode, on explore comment la Coupe du Monde 2030, co-organisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, s’impose comme une opportunité historique pour le Royaume. Bien au-delà du football, le Mondial devient un catalyseur de projets structurants et un véritable accélérateur du Nouveau Modèle de Développement.

Le Maroc prévoit plus de 322 milliards de dirhams d’investissements dans les infrastructures, le transport, le tourisme, le sport et les services. On parle ici de LGV entre Kénitra et Marrakech, d’un nouveau réseau aéroportuaire, du Grand Stade Hassan II à Benslimane, et d’un vaste programme de rénovation urbaine dans plusieurs régions.

Cette dynamique s'accompagne d’une montée en puissance des appels d’offres au Maroc, touchant tous les secteurs : BTP, ingénierie, logistique, hôtellerie, équipements publics… Des centaines de marchés publics sont déjà lancés, ouvrant des opportunités concrètes pour les entreprises locales et internationales.

On analyse aussi l’ingénierie financière derrière ce méga-projet (partenariats public-privé, dette privée, financements extérieurs), l’impact attendu sur l’emploi et les territoires, et l’héritage que le Maroc espère construire bien au-delà de 2030 : infrastructures durables, image renforcée à l’international, et montée en compétences de toute une génération.

Un épisode pour comprendre comment un événement planétaire devient un levier de souveraineté, d’attractivité… et d’accélération stratégique.

Entrée en vigueur le 1er septembre 2023, la réforme des marchés publics (Décret n°2-22-431) modernise la commande publique pour en faire un levier de développement économique et social. Pour votre entreprise, cela signifie de nouvelles opportunités et de nouveaux défis.

Voici les changements majeurs à retenir :

• Évaluation multicritères : Les offres ne sont plus jugées uniquement sur le prix, mais sur leur valeur globale ("mieux-disante"), incluant des critères de qualité, d'innovation et de responsabilité sociale des entreprises (RSE).
• Dématérialisation obligatoire : La soumission des offres et la gestion des garanties financières se font désormais exclusivement en ligne, via le Portail Marocain des Marchés Publics (www.marchespublics.gov.ma).
• Soutien aux entreprises nationales : Le décret renforce la préférence nationale en accordant un avantage de 15% aux entreprises marocaines et en réservant 30% des marchés aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).
• Délais de paiement encadrés : Un délai de paiement maximal de 60 jours est désormais garanti pour le règlement des commandes publiques, avec l'application d'intérêts moratoires en cas de retard.

Pour prospérer sur le marché public au Maroc, il est essentiel de vous adapter. Investissez dans le numérique, développez des offres à forte valeur ajoutée et maîtrisez ces nouvelles règles pour saisir les opportunités offertes par cette réforme.