Aujourd’hui, on célèbre l’anniversaire d’une figure majeure de l’Histoire scientifique : Marie Curie, née le 7 novembre 1867. Première femme à recevoir un prix Nobel, seule personne au monde à en avoir reçu deux dans deux disciplines différentes (physique et chimie), pionnière du radium, du polonium, de la radioactivité et de la radiologie de guerre, elle a ouvert la voie à la médecine moderne tout en brisant les barrières sociales imposées aux femmes scientifiques. Son héritage n’est pas seulement scientifique : c’est une leçon de courage, d’humilité et de fidélité absolue à la connaissance, résumée dans sa phrase : « Le radium doit appartenir au monde. »

🎧 En écho, la Journée internationale des Inuits rappelle aujourd’hui l’existence d’un peuple ancien, uni à travers plusieurs pays (Canada, Groenland, Russie, Alaska) mais menacé par le réchauffement climatique, la perte de territoire et l’exploitation industrielle de l’Arctique. Cette journée met en valeur leur culture (chasse, langue, savoir-faire, spiritualité) et alerte sur un fait brutal : le premier peuple touché par la fonte du monde, ce sont ceux qui l’ont le moins détruit.

🔬 Ce week-end, on revient aussi sur le 8 novembre 1895, jour où Wilhelm Röntgen découvre les rayons X, transformant la médecine, l’industrie, la science et même la sécurité. Première radiographie de l’Histoire : la main de sa femme. Premier prix Nobel de physique : pour lui. Et une révolution technologique née… d’un accident de laboratoire.

🕯️ Enfin, le 9 novembre marque la Journée internationale contre le fascisme et l’antisémitisme, en mémoire directe de la Nuit de Cristal (1938), moment-charnière où la haine raciale est devenue loi d’État sous le nazisme. Cette journée rappelle que les régimes autoritaires ne naissent pas de la force, mais du silence — et que l’Histoire ne protège que ceux qui la connaissent.

✨ À retenir :
Marie Curie n’a pas seulement changé la science — elle a prouvé qu’on peut changer le monde sans jamais renoncer à la vérité, même quand tout est contre soi.

🔥 Aujourd’hui, dans Flashback Today : retour au 6 novembre 1917, nuit où les bolcheviks de Lénine renversent le gouvernement provisoire à Petrograd et déclenchent la Révolution d’Octobre — qui, ironie du calendrier, tombe un 6 novembre dans notre système grégorien. En quelques heures, gares, ponts, postes, centrales électriques et Palais d’Hiver passent sous contrôle révolutionnaire, presque sans bataille. Cet épisode mène à la création de l’URSS en 1922 et redessine le XXᵉ siècle autour d’un choc idéologique mondial : capitalisme contre communisme.
Ce soulèvement rappelle qu’un empire peut s’effondrer non par la force brute, mais parce qu’une minorité organisée réussit à incarner ce que la majorité ne croit plus défendre : la légitimité du pouvoir.

🌍 En écho, on met en lumière la Journée mondiale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre, proclamée par l’ONU en 2001. Elle rappelle que les conflits ne détruisent pas seulement des vies humaines, mais aussi des écosystèmes entiers : forêts, eaux, sols, biodiversité. De l’Agent Orange au Vietnam aux nappes pétrolières incendiées en Irak, des mines en Ukraine aux infrastructures d’eau détruites au Yémen, les dégâts environnementaux durent parfois plus longtemps que la guerre elle-même.
Protéger la nature pendant les conflits n’est plus un vœu moral : c’est un enjeu juridique et vital, car sans terre fertile, sans eau propre, aucune paix durable n’existe.

✨ Ce 6 novembre nous rappelle qu’un système politique tombe quand il perd sa légitimité… et qu’un monde peut se relever seulement si ce qui le fait vivre — la planète elle-même — reste intact.

Aujourd’hui dans Flashback Today, retour au 5 novembre 1605 avec la célèbre Conspiration des Poudres : un groupe de catholiques anglais projette de faire exploser le Parlement et le roi Jacques Ier, pour renverser le pouvoir protestant. Le complot échoue lorsque Guy Fawkes est découvert avec 36 barils de poudre sous la Chambre des Lords.
L’évènement devient une fête nationale — la Guy Fawkes Night — puis une icône mondiale avec le masque popularisé par V for Vendetta et les mouvements contestataires (Anonymous, Occupy, etc.).
En 2025, Guy Fawkes est moins un traître qu’un symbole : celui d’une question qui traverse les siècles — que fait-on quand le pouvoir devient illégitime ?

Deuxième sujet : la Journée mondiale de sensibilisation au tsunami.
Depuis 2015, l’ONU consacre le 5 novembre à la prévention face à ces catastrophes rares mais dévastatrices. La date rend hommage à un village japonais sauvé en 1854 grâce à une alerte improvisée par un agriculteur, Hamaguchi Goryō.
Cette journée rappelle qu’un tsunami ne laisse que quelques minutes pour agir, et que l’éducation, la préparation et l’alerte précoce peuvent sauver des milliers de vies — enjeu crucial à l’heure du changement climatique et de la montée des eaux.

Aujourd’hui dans Flashback Today, retour au 4 novembre 1946, date de la création de l’UNESCO, organisation fondée à Paris par 37 États juste après la Seconde Guerre mondiale. Son rôle : construire la paix non pas avec des armes, mais avec l’éducation, la science, la culture et la liberté intellectuelle. C’est elle qui protège les sites du Patrimoine mondial, soutient l’accès à l’école dans des centaines de pays, lutte contre la censure, défend les langues menacées, finance la recherche scientifique, et met en place des programmes internationaux contre le racisme et la désinformation.
En 2025, l’UNESCO compte 194 pays membres et travaille sur l’éthique de l’IA, la sauvegarde des océans, la préservation culturelle en temps de guerre et l’éducation pour le climat. Elle continue de rappeler une vérité fondamentale : la paix n’est jamais un acquis, elle s’enseigne.

🧠 Deuxième sujet : la Journée mondiale du bon sens, célébrée chaque 4 novembre. Une journée non officielle, née en France au début des années 2010, pour rappeler que penser clairement, vérifier ce qu’on dit, faire preuve de discernement et éviter l’absurde… est devenu un acte de résistance civique.
Entre fake news, décisions irrationnelles et émotions qui remplacent les faits, cette journée sert de rappel collectif : le bon sens n’est pas un don, c’est un entraînement. On la célèbre avec humour, mais son enjeu est très sérieux : la lucidité, c’est un outil de survie collective.

✨ Phrase de clôture :
« Quand on protège une école, une langue ou un monument, on ne sauve pas le passé — on rend le futur possible. »

📻 Aujourd’hui, dans Flashback Today : retour au 3 novembre 1946 : le Japon adopte sa nouvelle Constitution, rédigée sous l’occupation américaine après la Seconde Guerre mondiale. Signée symboliquement le jour anniversaire de l’empereur Meiji, elle transforme totalement le pays : l’empereur cesse d’être une figure divine, les libertés fondamentales sont garanties, le suffrage devient universel… et surtout, l’article 9 inscrit dans la loi le renoncement définitif du Japon à la guerre. Ce texte fonde le Japon moderne, démocratique, pacifiste et tourné vers le développement plutôt que la conquête. Jamais révisée depuis, cette Constitution est encore au cœur d’un débat national : préserver la paix ou retrouver une capacité militaire dans un monde instable ?

🧠 Aujourd’hui, on célèbre aussi la Journée mondiale de la gentillesse, créée en 1998 par le World Kindness Movement. Son but : rappeler que la gentillesse n’est pas une faiblesse, mais une force qui apaise, relie et transforme les sociétés. Cette journée encourage les gestes gratuits — remerciements, entraide, écoute, petits actes anonymes — parce qu’ils créent un cercle vertueux d’humanité, dans les écoles, les entreprises, les villes, et jusque sur les réseaux. La gentillesse ne coûte rien, mais change beaucoup.

✨ À retenir : On peut rebâtir un pays sur la paix, et reconstruire un lien social avec un simple geste de bienveillance.

🎃 Aujourd’hui, dans Flashback Today : cap sur le 31 octobre, la nuit des citrouilles, des rires et des frissons — Halloween.

Avant d’être une fête de déguisements, Halloween plonge ses racines dans la fête celtique de Samhain, célébrée il y a plus de 2 000 ans. À l’époque, on pensait que les frontières entre le monde des vivants et celui des morts s’effaçaient. On allumait des feux, on portait des masques pour éloigner les esprits et on déposait des offrandes. L’Église catholique reprendra ensuite cette date en la transformant en All Hallows’ Eve — la veille de la Toussaint.

Au XIXᵉ siècle, les migrants irlandais emportent la tradition aux États-Unis, où elle devient ce que l’on connaît : citrouilles, friandises, déguisements et festivités à grande échelle. Aujourd’hui, Halloween est célébrée dans plus de cent pays : fête familiale et commerciale aux États-Unis, plus spirituelle en Irlande, plus discrète en France, et véritable carnaval de rue au Japon.
Derrière les bonbons, une idée simple : apprivoiser la peur pour mieux en rire. 👻

🏙️ En ce même jour, on célèbre aussi la Journée mondiale des villes, créée par l’Organisation des Nations unies en 2014. Elle invite à repenser la ville comme un organisme vivant, à la fois moteur d’innovation et miroir de nos inégalités. En 2025, l’événement mondial se tient à Bogota, autour du thème des villes intelligentes. Urbanistes, élus et citoyens échangent sur la transition écologique, la mobilité et la qualité de vie. En France aussi, plusieurs métropoles s’engagent pour rendre l’espace urbain plus vert et plus humain.

💫 Et pour le week-end : le 1ᵉʳ novembre, Toussaint, fête de tous les saints et des âmes qui nous ont précédés. Jour de recueillement et d’espérance, elle répond symboliquement à Halloween — la lumière après les ombres.
Le 2 novembre, Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes rend hommage à celles et ceux qui risquent leur vie pour informer. Depuis 2013, elle rappelle que défendre la presse, c’est défendre la démocratie.

✨ Ce 31 octobre nous enseigne que les ombres, la lumière et la parole libre sont les trois visages d’une même humanité : celle qui a besoin de rire, de se souvenir… et de dire la vérité.

📻 Aujourd’hui, dans Flashback Today : retour au 30 octobre 1938, quand Orson Welles, jeune prodige de 23 ans, fait croire à des millions d’Américains que la Terre est envahie par des Martiens. Ce soir-là, sur CBS Radio, son adaptation réaliste du roman La Guerre des Mondes de H. G. Wells, diffusée sous forme de faux bulletins d’actualité, plonge le pays dans la panique. Des familles fuient, des commissariats sont submergés d’appels — tout cela pour une fiction si bien racontée qu’elle semble vraie.

Le lendemain, Welles s’excuse, mais l’expérience devient historique : elle révèle pour la première fois la puissance — et le danger — des médias capables de manipuler l’opinion. Trois ans plus tard, il confirmera son génie en réalisant Citizen Kane.

🌍 En parallèle, on célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de la Vie, née vers 2008. Un rendez-vous sans drapeau, sans religion, où chacun est invité, à 13 h GMT, à s’arrêter une minute pour respirer, ressentir, et célébrer simplement le fait d’être vivant. Pas de slogan ni de revendication : juste un moment universel de gratitude et de reconnexion au vivant.

✨ Ce 30 octobre nous rappelle que les mots, qu’ils soient diffusés à la radio ou partagés en silence, ont le pouvoir d’agir sur le monde — parfois jusqu’à le faire trembler.

🌐 Aujourd’hui, dans Flashback Today : retour au 29 octobre 1969, quand une simple tentative de “LOGIN” devient le premier message envoyé via ARPANET. Dans un labo de University of California, Los Angeles, l’équipe de Leonard Kleinrock tape deux lettres — “L” et “O” — avant que le système ne plante. Ce petit bug technique marque pourtant la naissance d’une ère nouvelle : celle de la communication numérique mondiale.

Ce réseau expérimental, financé par Defense Advanced Research Projects Agency, devient le socle des futurs protocoles comme TCP/IP et pose les fondations d’Internet. Ce moment discret, entre deux universités californiennes, déclenche une révolution qui changera tout : la façon de communiquer, de travailler, de s’informer et de vivre. Deux lettres… pour ouvrir une porte sur le monde. 💻

🧠 En ce même jour, place à la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC), portée par la World Stroke Organization. Objectif : informer et prévenir. Un AVC survient lorsqu’une partie du cerveau n’est plus alimentée en sang — souvent à cause d’un caillot ou d’une rupture de vaisseau. C’est une urgence vitale : chaque minute compte pour sauver des vies et limiter les séquelles.

Dépistages gratuits, conférences et campagnes de sensibilisation rappellent les signes à reconnaître et l’importance de réagir vite. Grâce aux progrès médicaux et à la rééducation, des milliers de vies sont sauvées chaque année.

✨ Ce 29 octobre nous montre que certaines révolutions changent la planète… et que d’autres sauvent des vies.

💻 Aujourd’hui, dans Flashback Today : retour au 28 octobre 1955, naissance de Bill Gates. Fils d’une famille aisée de Seattle, passionné d’informatique dès l’adolescence, il quitte Harvard University pour co-fonder Microsoft à 20 ans. Son pari ? Mettre un ordinateur dans chaque foyer. Dans les années 1980, son système d’exploitation équipe les PC du monde entier, et Gates devient l’un des hommes les plus influents du siècle.

Mais au-delà de la réussite économique, il marque l’histoire par sa vision : anticiper que la technologie allait redessiner nos vies. Puis, dès les années 2000, il se retire pour consacrer sa fortune à la Bill & Melinda Gates Foundation. Santé mondiale, éducation, lutte contre la pauvreté — il incarne l’idée que le succès prend tout son sens quand il sert à améliorer celui des autres. 🚀

🥋 Et pour équilibrer le cerveau et le corps, place à la Journée mondiale du judo, célébrée chaque 28 octobre — anniversaire de Jigorō Kanō, le fondateur de cette discipline. Créée en 2011 par la Fédération internationale de judo, cette journée promeut des valeurs fortes : respect, courage, maîtrise de soi, amitié.

Dans plus de 200 pays, démonstrations, tournois et initiations mettent à l’honneur la philosophie du “judo” — littéralement “la voie de la souplesse”. En France, terre de champions, les clubs ouvrent leurs portes pour transmettre cet art martial qui apprend à tomber, à se relever et à grandir.

✨ Ce 28 octobre nous rappelle qu’une vision peut changer le monde — et qu’une discipline peut le rendre plus juste.

🌿 Aujourd’hui, dans Flashback Today : retour au 27 octobre 1909, naissance d’Alice Ferrières, une femme ordinaire devenue héroïne silencieuse. Enseignante dans le Cantal, elle rejoint la Résistance durant l’Occupation, cache des familles juives, forge des faux papiers et organise des passages vers des zones sûres. Grâce à elle, au moins 80 personnes — dont de nombreux enfants — échappent à la déportation.

Elle n’a jamais cherché la lumière. Ce n’est qu’en 1990 qu’elle est reconnue Juste parmi les nations par Yad Vashem. Son nom figure aujourd’hui sur le Mur des Justes au Panthéon. Son histoire rappelle que la résistance, ce n’est pas seulement des armes et des batailles — c’est aussi le courage discret de ceux qui refusent de plier.

🎥 En écho à cette mémoire, c’est aussi la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel, célébrée chaque 27 octobre depuis 2005 par UNESCO. Elle met en lumière les films, archives radio, vidéos et enregistrements qui racontent notre époque avec une intensité unique. Ces images sont des fragments vivants de notre mémoire collective — mais elles sont fragiles, menacées par le temps et la dégradation des supports.

En France, l’Institut national de l'audiovisuel, la Bibliothèque nationale de France et d’autres institutions se mobilisent aujourd’hui pour restaurer, numériser et transmettre ce patrimoine aux générations futures.

✨ Ce 27 octobre nous rappelle que l’Histoire ne se transmet pas seulement dans les livres, mais aussi dans les voix, les visages et les gestes de ceux qui ont osé agir — parfois dans le plus profond silence.