À l’horizon 2050, les besoins en mobilité vont exploser. Au-delà du transport des voyageurs et des marchandises, le rail devient un levier de souveraineté et de résilience. Acheminement de troupes et de blindés, cybersécurité des réseaux, lignes stratégiques à maintenir coûte que coûte : le ferroviaire est bien plus qu’un service public, c’est une infrastructure vitale pour la Défense nationale.

Mais comment financer la modernisation des infrastructures, la régénération du réseau, tout en restant compétitif face à la concurrence des autres modes de transport ? Comment protéger les infrastructures face aux cyber attaques ?

Pierre Gibbe, est directeur de l'université de l'ingénierie de la SNCF, il a réalisé toute sa carrière dans le groupe SNCF. Passionné par le transport ferroviaire, il explique au micro d'Audrey Cerrone, comment le train façonne notre sécurité, notre mobilité et notre avenir.

Pierre Gibbe est également un ancien auditeur de l'IHEDN !

Le podcast est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoute.

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Pourquoi croit-on aux fake news, même quand on a les moyens de penser autrement ?

"La vulnérabilité à la désinformation est liée au manque d’activation des capacités de raisonnement que l’on a, plutôt qu’à un déficit de ces capacités de raisonnement."

Grégoire Darcy, est un des experts du sujet. Il est doctorant en sciences cognitives au Département d’Études Cognitives de l’ENS Ulm.

Mais alors, quelles sont les origines et causes de la désinformation, les déterminants de sa diffusion, et surtout, comment identifier les leviers de transmission pour mettre en place une contre-propagande efficace, fondée sur la compréhension fine des biais cognitifs ?

Au micro de Chiara Motard, membre du Comité Culture et Influences, Grégoire Darcy analyse les ressorts psychologiques, sociaux et contextuels de la désinformation, de la mésinformation et de la malinformation.

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Jeanne Bernier a eu l’honneur d’échanger avec le Colonel Christian Piot, attaché de défense à N’Djamena, qui a présenté les spécificités de la coopération de défense française.

Celle-ci repose sur deux piliers complémentaires :
- Le partenariat militaire opérationnel (PMO), conduit par le ministère des Armées, centré sur l’entraînement, la formation collective et l’interopérabilité des forces.
- La coopération structurelle, pilotée par le Quai d’Orsay, tournée vers le renforcement des institutions de défense locales à travers le conseil, la formation individuelle et les écoles nationales à vocation régionale.

Au fil de l’entretien, le Colonel Piot revient également sur l’expérience tchadienne, longtemps considérée comme un partenariat majeur de la France en Afrique, avant la dénonciation de l’accord de coopération militaire en novembre 2024. Il livre une réflexion lucide sur les apports, les limites et les perspectives de cette coopération, dans un contexte de profondes évolutions géopolitiques et de remise en question du rôle français.

Un échange riche et sans détour, à écouter pour mieux comprendre les réalités de la coopération militaire française et ses enjeux en Afrique.

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Entretien avec l'ancien Chef d'Etat Major des Armées, le général Thierry Burkhard.

Le but : dresser un constat des menaces actuelles auxquelles nous devons et devrons faire face.

A la lumière du triptyque « compétition, contestation, affrontement », la nature évolutive des menaces pèsent sur notre pays.

Des affrontements hybrides, mêlant nouvelles technologies et rusticité des matériels, exigent une adaptation constante de notre posture stratégique afin de préserver notre liberté d’action et de garantir notre souveraineté.

Le général insiste sur un enjeu central : la cohésion nationale, pilier fondamental de notre capacité à faire face aux crises, ainsi que le rôle des jeunes générations.

Soucieux des défis qui nous attendent, Les Jeunes IHEDN ont un profond désir de vouloir servir en faveur de l’esprit de défense pour renforcer, à leur niveau, la cohésion nationale.

Bonne écoute !

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Un épisode pour comprendre les tensions, convergences et rivalités qui façonnent l’avenir de la défense européenne.

Alors que l’Union européenne ambitionne une autonomie stratégique plus affirmée, la guerre en Ukraine a ravivé les liens transatlantiques et renforcé plus que jamais l’importance de l'OTAN.  Cette nouvelle donne questionne dès lors la coexistence entre le projet d’Europe de la défense et le cadre collectif de sécurité qu’offre l’Alliance du Traité Atlantique Nord.

Entre dépendance capacitaire, volonté politique fragmentée et montée en puissance de la menace hybride, l’Europe tente de trouver un équilibre entre affirmation de souveraineté et relations transatlantiques.

Comment articuler les mécanismes de défense collective de l’OTAN avec les ambitions de la Politique de sécurité et de défense commune (#PSDC) ?
Et surtout : peut-on penser une défense européenne autonome sans remettre en cause la cohérence stratégique de l’OTAN ?

Athénaïs Jalabert-Doury s'entretien avec le Général (2S) Frédéric Pesme, officier français de l’arme du génie qui a occupé plusieurs fonctions stratégiques au sein de l’OTAN, notamment comme directeur adjoint des politiques et capacités à l’État-major militaire international de l'#OTAN.

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Un épisode pour saisir les dynamiques stratégiques à l’Est qui redéfinissent les lignes de front de la sécurité euro-atlantique.

Entre déploiements avancés, alliances bilatérales et fortifications aux frontières, l’OTAN redéfinit sa posture stratégique sur son flanc oriental. Depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, l’Alliance atlantique a profondément revu sa lecture de la menace russe rompant avec une approche longtemps marquée par la prudence et l’ambiguïté.

Comment les décisions du sommet de Varsovie en 2016 ont-elles transformé la présence militaire de l’OTAN à l’Est ?

En quoi la « bunkerisation » des frontières orientales, à l’image du Bouclier Est polonais, recompose-t-elle l’équilibre sécuritaire européen ?

Athénaïs Jalabert-Doury s'entretient avec Amélie Zima, chercheuse et responsable du Programme sécurité européenne et transatlantique au Centre des études de sécurité de l’Ifri.

« Si une puissance étrangère prétend vouloir affirmer sa présence sur le continent, il est indispensable de le regarder prioritairement à travers un prisme africain plutôt qu’à travers un prime international. Et c’est une internationaliste qui vous parle. »

Entre partitions, sécessions et guerres fratricides, les États qui composent la Corne de l’Afrique font face à de nombreux défis en matière de positionnement régional.

Cet épisode explore les interactions étatiques qui contribuent à remodeler la Corne elle-même et en faire un théâtre convoité par ses voisins moyen-orientaux. 

En quoi les vulnérabilités locales nourrissent les ambitions des puissances moyen-orientales ? 

Quels parallèles peuvent-être établis entre la Corne de l’Afrique et le Sahel en terme de politique étrangère ? 

Au micro de Léa Gentile-Kihani, membre du Comité Afrique des #JeunesIHEDN, le Docteur Niagalé Bagayoko, politologue, spécialiste des questions militaires en Afrique et directrice de l’Africain Security Sector Network (ASSN), nous répond.  

À l’initiative de la Fondation Méditérrannéenne d’Études Stratégiques (FMES), Niagalé Bagayoko dirige depuis cette année 2025, la Session des Hautes Études de Géopolitique Africaine sur le thème de l’arc de crise sahélo-soudanais, à laquelle participent deux membres du Comité Afrique des Jeunes IHEDN.

#FMES, #Jeunes IHEDN, Jeanne Arvat, Agathe Delors, Léa Gentile-Kihani, Jeanne Bernier Orgebin

La désinformation influence-t-elle les élections ?
Dans un monde de plus en plus connecté, comment les récits de guerre façonnent-ils l’opinion publique ? Quelles sont les conséquences des opérations d’influence sur les processus électoraux et sur la perception des conflits à travers le monde ?

Nous avons eu le plaisir d'interviewer Laurent Cordonier, directeur de la recherche à la Fondation Descartes, et Bianca Mihaïlov, assistante au sein de l’équipe permanente de la fondation. Bianca nous éclaire sur les opérations liées aux récentes élections roumaines, et Laurent nous livre les conclusions de son étude sur la « Pénétration des récits étrangers sur les conflits contemporains en France ».

Restez connectés, partagez, likez ! Bonne écoute sur #FortEclair.

La suite et la fin du colloque organisé par le ministère des Armées le 24 octobre 2024.

Les invités ont été invités à répondre à la question suivante : La guerre à Gaza compromet elle l’apaisement des pays de la région en crise structurelle ?

• En Palestine, le droit international est-il une stratégie crédible de résolution du conflit ? (Insaf Rezagui, Paris Cité/Assas)
• Quelles possibilités diplomatiques pour le Liban devant l’engagement du Hezbollah dans la guerre avec Israël ? (Karim Emile Bitar, USJ/IRIS)
• Après le Liban, la Syrie, nouveau terrain de bataille ? Stratégies des acteurs syriens face à l’escalade régionale (Patrick Haenni, Humanitarian Dialogue Centre)
• L’Irak dans la nouvelle donne régionale : vers une rupture avec les Etats-Unis ? (Adel Bakawan, CFRI) 

Conclusion : Dans ce contexte de crise régionale, quel rôle pour la France ? (Anne Gadel, DGRIS)

Pour plus d'informations : https://www.jeunes-ihedn.org/events/guerre-a-gaza-un-an-de-recompositions-au-moyen-orient/

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Voici l'épisode 2 du podcast qui a été réalisé à partir du colloque organisé au ministère des Armées le 24 octobre 2024.

Après un an de guerre à Gaza et son extension actuelle au Liban, quelles sont les recompositions géopolitiques de la région Moyen-Orient ? 

Dans cet épisode, vous trouverez le bilan d’une année de conflit au Moyen-Orient qui a gelé les processus de normalisation entre puissances régionales. Les intervenants ont été invités à répondre à la question suivante : Quelles stratégies des puissances régionales face au conflit Israël-Hamas ?

• La Turquie d’Erdogan, une position d’arbitre à une critique virulente d’Israël ? (Sümbül Kaya, IRSEM)
• Crise interne et guerre externe ouverte : un tournant stratégique pour la République islamique d’Iran ? (Thierry Coville, IRIS)
• Les ambitions régionales de l’Arabie saoudite contrariées par le contexte de guerres au Proche-Orient (Fatiha Dazi-Héni, IRSEM)
• Israël dans la guerre : une position difficile sur la scène internationale et une crise interne (Thomas Vescovi, EHESS/ULB)

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