« Le monde des affaires tel qu'on le connaît a été créé, pensé et développé pour des hommes. Les femmes doivent s'y tailler une place. » Avec un discours teinté d’optimisme, Sophie Brochu, présidente de Gaz Métro, met la table pour une discussion sur la place des femmes au sein des entreprises et des institutions politiques, une place qu’elles doivent prendre selon elle avec l’aide des hommes et le rejet des normes imposées. Florence Côté, Joanie Harnois et Marie-Hélène Lyonnais parlent ensuite de leur souhait de concilier leurs inspirations familiales et l’engagement dans la vie politique. Elles désirent être des agentes de changement et d’inspiration afin d’ouvrir la voie aux femmes dans les milieux politiques et des affaires. Avec Marie Grégoire (animatrice), Sophie Brochu, Florence Côté, Joanie Harnois et Marie-Hélène Lyonnais (invitées).

« Je prends plus de liberté pour explorer différents aspects de ma sexualité, mais ça ne veut pas dire que je me sens perdue là-dedans. C'est plus quelque chose de positif. » Linakim Champagne, Julie Lemay, Mélanie Lemay et Ariane Litalien sont quatre femmes qui assument pleinement leur sexualité et se donnent le droit d'explorer. Elles rejettent les choix définitifs et célèbrent la plus grande facilité avec laquelle elles « ont accès à une multitude incroyable de corps » avec les applications en ligne. « Mais on est dans la sensation plus que dans la relation », dit Mélanie. Le commentaire de la chroniqueuse Louise Deschâtelets sur la violence sexuelle des jeunes garçons donne lieu à un débat sur le consentement et l'éducation sexuelle. Avec Marie Grégoire (animatrice), Linakim Champagne, Louise Deschâtelets, Julie Lemay, Mélanie Lemay et Ariane Litalien (invitées).

« J’aurai réussi ma vie le jour où j’aurai une belle petite famille et que mes enfants me rendront heureuse. Ma voisine, ça peut être complètement le contraire. Et c’est quelque chose qu’il faut respecter », affirme Marilou Muloin-Robitaille. Avec Myriam Cossette et Julie Saint-Georges, elle discute de l’importance de la famille pour les membres de la génération du millénaire, en soulevant au passage les différences entre les Montréalaises et les femmes qui résident en région. La chroniqueuse Nathalie Petrowski ajoute son grain de sel en donnant son opinion sur le culte et l’instrumentalisation de la famille, qui « a le dos le large », selon elle. Avec Marie Grégoire (animatrice), Myriam Cossette, Marilou Muloin-Robitaille, Nathalie Petrowski et Julie Saint-Georges (invitées).

« Pour toutes les religions, il faut croire et prendre du temps seul. On dit que les jeunes ne croient en rien. Non! Ils cherchent », estime sœur Angèle. Elle semble avoir raison si l'on se fie à Valérie Carrier, Ikram Mecheri, Valérie Plante-Lévesque et Tania Larivière, quatre femmes qui font une importante place à la spiritualité dans leur vie. Elles affirment qu'elles doivent souvent expliquer pourquoi elles sont croyantes, dans une ère où la religion encadrée n'a plus la cote. « Quand tu dis que t'es dans une religion, on te met dans une case dans le regard des gens », dit Ikram. Elles plaident pour un dialogue entre les différentes croyances afin de comprendre la perspective de l'autre. Avec Marie Grégoire (animatrice), soeur Angèle, Valérie Carrier, Ikram Mecheri, Valérie Plante-Lévesque et Tania Larivière (invitées).

« On a tous une santé mentale. On a tous nos vulnérabilités. C'est une conversation qui devrait concerner tout le monde. Pas juste la personne sur cinq qui reçoit un diagnostic de santé mentale. » Jennyfer Bouliane, Myriam Daigneault-Roy et Kharoll-Ann Souffrant discutent en toute franchise de leurs problèmes de santé mentale. Nourries par les propos de la comédienne Marie-Soleil Dion, elles parlent de l'anxiété de performance associée à la quête d'être parfaite, de la cyberintimidation et de la bienveillance de leurs proches. « Il faut prendre soin de soi. Ce n'est pas honteux de ne pas bien aller », concluent-elles. Avec Marie Grégoire (animatrice), Jennyfer Bouliane, Myriam Daigneault-Roy, Marie-Soleil Dion et Kharoll-Ann Souffrant (invitées).

Mitsou ne s'est pas attiré la faveur de Maude Bergeron, Franie Éléonore Bernier, Sara Couillard et Charlie Paillé en affirmant que les femmes sont « programmées pour plaire, surtout avant d'avoir des enfants ». Même si elles concèdent qu'elles accordent beaucoup d'intérêt aux médias sociaux, où le paraître règne en roi, les quatre jeunes femmes affirment qu'elles n'accordent pas trop d'importance à leur apparence. « Lâcher prise par rapport à mon image, c'est ma façon de m'aimer », résume Sara, une cosméticienne qui pratique la boxe. Elles plaident pour une révision des standards de beauté qui feraient une plus grande place à la diversité corporelle. Avec Marie Grégoire (animatrice), Maude Bergeron, Franie Éléonore Bernier, Sara Couillard, Mitsou, Charlie Paillé et Shirley Théroux (invitées).

« Il y avait dans les années 70 et 80 une fierté de dire qu'on possédait quelque chose. Posséder une maison ou un véhicule était un signe de réussite. Notre génération préfère un car2go ou un bixi à un char, ou un Airbnb à un hôtel à 300 $. On n'a plus besoin de posséder. » Inès Gargya, Sarah de Chevigny Cohen et Marie-Philip Simard sont de jeunes consommatrices qui tentent de trouver un équilibre entre leurs valeurs, le regard des autres, leurs besoins, leurs moyens... et l'envie de posséder le plus récent iPhone. Inspirées par les propos de la cofondatrice d'Équiterre, Laure Waridel, elles discutent des relations personnelles jetables, d'investissement dans les expériences avec les proches, de boycottage et d'épanouissement. Avec Marie Grégoire (animatrice), Sarah de Chevigny Cohen, Inès Gargya, Marie-Philip Simard et Laure Waridel (invitées).

« Quand tu es jeune, femme et issue de l’immigration, tu dois pédaler pour démontrer que tu es aussi compétente qu’un gars. Non seulement dois-tu briser le plafond de verre que toutes les femmes doivent briser, mais pour une femme issue de l’immigration, ce plafond est encore plus épais. » La sociologue et ancienne députée bloquiste Maria Mourani donne le ton à la discussion d’Émilie Nicolas, Lynda Haddoud, Lynda Ishimwe et Olivia Lya Thomassie sur les défis rencontrés au quotidien par les femmes racisées. Elles expliquent comment se manifestent le racisme et l’islamophobie dans leurs vies, et plaident pour une reconnaissance des différences et des inégalités pour mieux s'y attaquer. Avec Marie Grégoire (animatrice), Lynda Haddoud, Lynda Ishimwe, Maria Mourani, Émilie Nicolas et Olivia Lya Thomassie (invitées).

Foncer en acceptant que tout ne sera pas parfait : voilà le conseil que laisse Christiane Germain, cofondatrice et coprésidente de Groupe Germain Hôtels, aux femmes qui hésitent à se lancer en affaires. C’est un conseil qui trouve une résonance chez les jeunes entrepreneures Selma Idjeraoui, Laurence Saint-Jean et Lara Emond. Avec Marie Grégoire, elles parlent de la pression de faire bonne figure, de la confiance en ses talents, de la gestion du risque, des défis du financement et de solidarité féminine. L’importance des modèles féminins est aussi abordée, soulignant du coup l’apport de Lise Watier, de Danièle Henkel, de Christiane Germain, de Lilly Singh et de Paule Gauthier. Avec Marie Grégoire (animatrice), Lara Emond, Christiane Germain, Selma Idjeraoui et Laurence Saint-Jean (invitées).

Dans cette émission consacrée au monde du travail, Sarah-Émilie Bouchard, Hind Fazazi et Catherine Genest livrent leurs perceptions sur les défis qui se posent encore pour les femmes dans leur quête d’égalité au travail et dans leur souhait de se réaliser professionnellement sans se sentir coupables. « Je ne sais pas si foncer m'aurait véritablement nui. Je me suis moi-même limitée et j'ai posé des obstacles à mon cheminement », admet Sarah-Émilie. Monique Jérôme-Forget, ancienne présidente du Conseil du Trésor et ministre des Finances, livre un plaidoyer pour que les femmes soient audacieuses et autonomes, ajoutant que « le summum de la réussite est de ne pas se sentir coupable ». Avec Marie Grégoire (animatrice), Sarah-Émilie Bouchard, Catherine Genest, Monique Jérôme-Forget et Hind Fazazi (invitées).