Dans ce dernier épisode, les jeunes curieux sont au Musée de Gergovie. Ils discutent des choix de mise en valeur de nos deux vases gaulois avec Arnaud Pocris, le chef du service culturel et commissaire des expositions du Musée : Qui est propriétaire des deux vases gaulois aujourd’hui ? Pourquoi avoir décidé d’exposer des copies au Musée de Gergovie, et pas les vases originaux ? Comment choisit-on l’endroit où exposer des objets dans un musée ?

Car quand ils arrivent dans les vitrines d’un musée, les objets archéologiques entament une nouvelle vie : après avoir passé 2000 ans sous terre, les voilà dévoilés au regard de tous les visiteurs !

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Pour essayer de percer les mystères de la fabrication de nos intrigants vases gaulois, rien de tel que d’essayer de les copier…

Pour en parler, les jeunes curieux rencontrent un potier expérimentateur, Arnau Trullen, ancien archéologue, qui travaille à retrouver les gestes et les techniques des potiers gaulois : À quoi ressemblait un atelier de poterie à l’époque gauloise ? Les outils et les méthodes de travail ont-ils beaucoup changé ? Combien de temps faut-il pour reproduire un de nos vases gaulois ? Est-ce-que c’est difficile ? Aujourd’hui, l’expérimentation vient prêter main forte à l’archéologie pour répondre à certaines questions.

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Une fois sortis de fouilles et étudiés, les objets archéologiques peuvent commencer une nouvelle vie au musée. Il est souvent nécessaire de les nettoyer ou de les consolider pour les exposer au public.

Dans cet épisode, les jeunes curieux interviewent Carine Bayol, restauratrice d’objets en céramique et en verre : Comment fait-on pour « réparer » un objet aussi vieux que nos vases gaulois ? Quand l’objet a perdu des morceaux, est-ce-qu’on a le droit d’inventer pour compléter ce qui manque ? Est-ce-que c’est normal qu’un vase restauré soit encore fissuré ?

La restauration, c’est vraiment l’art d’interagir avec les objets du passé…

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Pour discuter des formes et des décors intrigants de nos deux vases gaulois et de leur utilisation, les jeunes curieux reçoivent Yann Deberge, archéologue spécialiste de l’étude des objets en céramique.

Ensemble, ils s’interrogent : Est-ce-que ces vases gaulois sont rares ? Comment les Gaulois les ont-ils fabriqués ? Pourquoi les motifs représentés sont si bizarres ? Que contenaient ces vases particuliers ?

Car en archéologie, après la fouille, c’est tout le travail d’étude en laboratoire qui permet de faire parler les objets découverts.

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Dans cet épisode, les jeunes curieux échangent avec Jemima Dunkley, qui s’occupe de la conservation d’objets archéologiques après leur découverte en fouilles à l'Inrap.

Avec elle, ils discutent de la fragilité de nos deux vases gaulois : Dans quelles conditions faut-il les conserver une fois sortis de la terre qui les protégeait ? Comment faire pour les manipuler sans les abimer ? Est-ce-que ce travail est stressant ?

Des questions qui permettent de découvrir un métier de l’archéologie peu visible et peu connu !

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Un premier épisode pour présenter les « héros » de ce podcast : deux vases gaulois exceptionnels découverts à quelques kilomètres du célèbre plateau de Gergovie.

Aujourd’hui, les jeunes curieux rencontrent Philippe Arnaud, l’un des archéologues qui a découvert ces fameux vases, pour lui poser leurs questions : Où étaient cachés ces vases ? À quoi ressemblaient-ils au moment de la découverte ? Comment fait-on pour dégager des objets du passé sans les casser ? Qu’est-ce-qu’on ressent quand on découvre des vases aussi beaux ?

Pour comprendre le travail des archéologues sur un chantier de fouilles…

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Ingénieur en environnement, inspecteur des sites pour la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), Frédéric Decaluwe a conduit le classement national du plateau de Gergovie et des sites arvernes en tant que « patrimoine historique et pittoresque ».

Que ce soient sa géologie, ses paysages ou son occupation par l’homme, Frédéric connaît sur le bout des doigts ce territoire exceptionnel qui vise aujourd’hui la labellisation Grand Site de France, portée par les collectivités locales et le musée.

Dans ce numéro de Gergovie 360, nous nous intéresserons donc au futur des sites arvernes. Avec Frédéric, nous rappellerons pourquoi les sites arvernes méritent ce classement, nous nous demanderons comment préserver et valoriser ces espaces pour les générations futures, et comment imaginer un projet de territoire qui puisse satisfaire toutes les personnes qui y vivent, y travaillent ou le visitent.

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Archéologue et professeur d’archéologie à l’université Lyon II, Matthieu Poux est spécialiste des processus de romanisation en Gaule. Il anime depuis plus de 20 ans des chantiers de fouille dans la région lyonnaise et en Auvergne. Il est notamment connu pour ses recherches sur l’oppidum de Corent, véritable ville gauloise à 15km de Gergovie qui a pu servir de siège politique et religieux au peuple arverne. En plus de ces études de terrain, Matthieu Poux est l’auteur de nombreuses publications scientifiques et peut aussi se transformer en romancier à ses heures perdues.
Dans ce nouveau numéro de Gergovie 360, nous recevons donc un archéologue passionné. Avec lui, nous aborderons deux questions majeures : comment la découverte d’un site archéologique permet d’élargir nos connaissances sur la civilisation gauloise dans son ensemble ? Et comment les archéologues d’aujourd’hui travaillent pour rendre accessibles leurs découvertes auprès du grand public ?

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Géologue et volcanologue, Pierre Boivin a contribué aux nombreuses avancées sur nos connaissances de la Chaîne des Puys, et a joué un rôle majeur pour son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Aujourd’hui à la retraite mais toujours aussi actif, notamment au sein du Laboratoire Magmas et Volcans de l’Université Clermont Auvergne, Pierre Boivin mène des recherches sur le volcanisme du Massif Central, au travers de plusieurs projets multidisciplinaires et notamment l’archéologie.

Membre du commissariat scientifique de notre musée lors de sa création en 2019, il fait partie aujourd’hui du conseil scientifique travaillant à la protection et la valorisation de Gergovie et des Sites Arvernes.

Dans ce numéro de Gergovie 360, nous remonterons aux origines du plateau de Gergovie ! Avec Pierre, nous découvrirons comment s’est formé le plateau, en lien avec l’activité volcanique de la région, quels éléments en font un site si exceptionnel et comment géologues et archéologues travaillent ensemble pour l’avancée des connaissances sur l’histoire de Gergovie.

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Directrice adjointe du Musée Bargoin de Clermont-Ferrand, en charge des collections d'archéologie, Marie Bèche-Wittmann travaille à l’étude, la restauration, l’enrichissement des collections et surtout leur accessibilité au grand public, que ce soit au musée Bargoin ou à travers des partenariats initiés avec d’autres établissements culturels.

En ouvrant les vitrines, les réserves et les archives de ce musée clermontois, Marie a ainsi joué un rôle majeur dans la conception de l’exposition permanente et des expositions temporaires du Musée de Gergovie.

Dans ce numéro de Gergovie 360, nous partons donc dans les coulisses des musées ! Avec Marie, nous découvrirons le métier de conservateur, loin des idées reçues. Nous verrons également comment les établissements culturels travaillent de concert pour partager leurs richesses à un public le plus large possible. Et nous nous intéresserons aux dernières découvertes archéologiques réalisées sur le territoire arverne présentées actuellement au Musée Bargoin dans le cadre de l’exposition temporaire Le temps de la Méridienne, 5 000 ans d’histoire sous l’autoroute A75.

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