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By Graine de Violence
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The podcast currently has 22 episodes available.
Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.
Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What.
Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)
Quelques références…
Des bouquins :
Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
Kronstad
Transformer – Ezra Furman
White Light White Heat – Richie Unterberger
The Velvet Underground – Jim DeRogatis
Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
Les articles de Lester Bangs :
Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
avec Lou Reed (1973)
Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
(1975)
Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
Le plus grand album jamais enregistré (1976)
Des disques :
The Velvet Underground :
The Velvet Underground & Nico (1967)
White Light White Heat (1968)
The Velvet Underground (1969)
Loaded (1970)
VU (1985)
Les Lives :
1969 : The Velvet Underground Live (1974)
Live MCMXCIII (1993) * Lou Reed Solo :
Lou Reed (1972)
Transformer (1972)
Berlin (1973)
Sally Can’t Dance (1974)
Metal Machine Music (1975) ?????
Coney Island Baby (1975)
Rock’n’Roll Heart (1976)
Street Hassle (1978)
The Bells (1979)
Growing Up In Public (1980)
The Blue Mask (1982)
Legendary Hearts (1983)
New Sensations (1984)
Mistrial (1986)
New York (1989)
Songs For Drella (1990)
Magic & Loss (1992)
Set The Twilight Reeling (1996)
Ecstasy (2000)
The Raven (2003)
Hudson River Wind Meditations (2007)
Lulu (avec Metallica) *-
Ceci est la dernière partie d'une quadrilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter les trois premières parties avant celle-ci !
Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.
Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What.
Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)
Quelques références…
Des bouquins :
Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
Kronstad
Transformer – Ezra Furman
White Light White Heat – Richie Unterberger
The Velvet Underground – Jim DeRogatis
Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
Les articles de Lester Bangs :
Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
avec Lou Reed (1973)
Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
(1975)
Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
Le plus grand album jamais enregistré (1976)
Des disques :
The Velvet Underground :
The Velvet Underground & Nico (1967) *
White Light White Heat (1968) *
The Velvet Underground (1969) *
Loaded (1970)
VU (1985)
Les Lives :
1969 : The Velvet Underground Live (1974) *
Live MCMXCIII (1993) **
Ceci est la troisième partie d'une quadrilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter les deux premières parties avant celle-ci !
Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.
Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What.
Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)
Quelques références…
Des bouquins :
Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
Kronstad
Transformer – Ezra Furman
White Light White Heat – Richie Unterberger
The Velvet Underground – Jim DeRogatis
Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
Les articles de Lester Bangs :
Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
avec Lou Reed (1973)
Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
(1975)
Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
Le plus grand album jamais enregistré (1976)
Des disques :
Berlin (1973) *
Rock'n'Roll Animal (1974)
Sally Can’t Dance (1974)
Lou Reed Live (1975)
Metal Machine Music (1975) ?????
Coney Island Baby (1975) *
Rock’n’Roll Heart (1976)
Street Hassle (1978) *
The Bells (1979)
Growing Up In Public (1980)
The Blue Mask (1982) **
Legendary Heart (1983) *
New Sensations (1984)
Mistrial (1986) *
Ceci est la deuxième partie d'une trilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter la première partie avant celle-ci !
Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.
Merci à Michel Tuttle pour son studio et son excellente interprétation du journaliste malmené (allez écouter son podcast https://podcastaddict.com/podcast/mauvais-travail/3097211 )
Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)
Quelques références…
Des bouquins :
Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
Kronstad
Transformer – Ezra Furman
White Light White Heat – Richie Unterberger
The Velvet Underground – Jim DeRogatis
Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
Les articles de Lester Bangs :
Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
avec Lou Reed (1973)
Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
(1975)
Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
Le plus grand album jamais enregistré (1976)
Des disques :
Berlin (1973) *
Rock'n'Roll Animal (1974)
Sally Can’t Dance (1974)
Lou Reed Live (1975)
Metal Machine Music (1975) ?????
Coney Island Baby (1975) *
Rock’n’Roll Heart (1976)
Street Hassle (1978) *
Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.
Quelques références…
Des bouquins :
Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
Kronstad
Transformer – Ezra Furman
White Light White Heat – Richie Unterberger
The Velvet Underground – Jim DeRogatis
Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
Les articles de Lester Bangs :
Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
avec Lou Reed (1973)
Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
(1975)
Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
Le plus grand album jamais enregistré (1976)
Des disques :
The Velvet Underground :
The Velvet Underground & Nico (1967) *
White Light White Heat (1968) *
The Velvet Underground (1969) *
Loaded (1970)
VU (1985)
Les Lives :
1969 : The Velvet Underground Live (1974) *
Live MCMXCIII (1993) *
Lou Reed Solo :
Lou Reed (1972)
Transformer (1972) **
« Sérieux », c’est un mot qui correspond bien au rap de La Rumeur. Ce n’est pas un groupe que l’on va écouter pour attraper la Fièvre sur la piste ou danser le Mia. Aucun
single rigolo pour détendre l’atmosphère et attirer le chaland dans leur discographie.
Hamé, Ekoué, Philippe et Mourad réservent leurs mots acerbes pour les combats
qui les animent : le racisme institutionnel, le colonialisme, l’esclavage
et leurs stigmates. Tout, dans leur démarche, est destiné à servir un message
politique et subversif. On pourra juger la proposition rigide et préférer la
légèreté. Mais c’est bien cela qui force le respect, cette absence de compromis,
cette intégrité radicale, cette musique qui vous mord à la gorge pour ne jamais
vous lâcher. La Rumeur dérange, suffisamment pour déclencher une tempête
judiciaire qui va tomber sur leurs grandes gueules depuis le sommet de l’Etat.
En cause, une phrase rédigée par Hamé dans un fanzine concernant des centaines
de bavures policières meurtrières et impunies, dont l’auteur va devoir défendre
la pertinence pendant près d’une décennie… Et triompher.
Quelques références…
Un bouquin :
- Il y a Toujours un Lendemain, de Ekoué Labitey et Hamé Bourokba
Des docs vidéos (tout est
trouvable sur YouTube) :
- Tracks, débat autour des banlieues et émeutes de 2005 (avec JoeyStarr, Disiz La Peste et Ekoué)
- Je Rap donc je Suis de Philippe Roizès
- Masterclass à Science-Po, animé par Ekoué, Hamé et Yérim Sar
- Le groupe hip-hop La Rumeur : 10 ans de procès, interview au théâtre du Rond-Point
Des articles :
-Le Coup Monté de La Rumeur (entretiens croisés pour l’ABCDR du Son)
-Tuer avec des Mots (entretien avec Hamé, par Pierre Tévanian pour lmsi.net)
- Quand Maurice Rajfus défendait le groupe de Rap La Rumeur (Juliette Gramaglia pour Arrêt Sur Images)
-Et puis des articles de Libé, Le Monde, Médiapart…
La discographie de La Rumeur :
Les EPs :
-Volet 1 : Le Poison d’Avril (1997)*
-Volet 2 : Le Franc Tireur (1998)*
- L’Entre-Volet (1999)
-Volet 3 : Le Bavar et le Paria (1999)*
Les LPs :
- L’Ombre sur la Mesure (2002)*
- Regain de Tension (2004)
- Du Cœur à l’Outrage (2007)**
-Tout Brûle Déjà (2012)
- Comment Rester Propre (2023)**
Compilations d’inédits :
-1997-2007, Les Inédits (2007)
- Les Inédits vol.2 (2013)
- Les Inédits vol.3 (2015)*
Un film et une série :
- Les Derniers Parisiens, de Ekoué et Hamé (2016)
- De l’Encre, de Ekoué et Hamé (2011)
Musiques utilisées :
- Pas de Justice Pas de Paix (Hamé, Soul
G / Kool M)
- L’Ombre sur la Mesure (Ekoué, Hamé, Soul G / Kool M)
- Nom, Prénom, Identité (Ekoué, Philippe, Soul G)
- Les Coulisses de l’Angoisse (Ekoué, Hamé, Mourad, Philippe, Soul G / Kool M)
- Personne N’Est Moins Sourd (Ekoué, Soul G / Kool M)
- Plus Que Ca à Faire (Hamé, Soul G / Kool M)
- Les Ecrits Restent (Philippe, Soul G / Kool M)
- Pas de Vacances (Mourad, Philippe, Soul G / Kool M)
- Blessé Dans Mon Ego (Ekoué, Soul G / Kool M)
- Le Coffre ne Suivra pas le Corbillard (Ekoué, Philippe, Soul G / Kool M)
- Nous Sommes les Premiers sur le Rap (Ekoué, Philippe, Soul G)
- Les Perdants ont une Voix (La Rumeur, Soul G / Kool M)
- La Meilleure des Polices (Hamé, Demon)
- Le Cuir Usé d’Une Valise (Ekoué, Hamé, Philippe, Mourad, Soul G / Kool M)
- Comme de l’Uranium (Ekoué, Philippe, Hamé, Soul G)
- Un Chien dans la Tête (Hamé, Soul G)
- Le Rap qu’ils Veulent (Philippe, Soul G)
- Interlude 2 (Soul G)
- Ne Faisons pas comme si on avait 20 ans (Hamé, Ekoué, Philippe, Soul G)
- Qui ça Etonne Encore (Hamé, Ekoué, Philippe, Demon)
En bonus, le fameux article de Hamé «Insécurité sous la Plume d’un Barbare » :
https://lmsi.net/Insecurite-sous-la-plume-d-un
Réécriture du deuxième épisode de Graine de Violence "Nico, le mal par le mal"
"On connait peu la carrière solo de Nico. Et pour cause, son oeuvre ne s'appréhende pas avec facilité. Lorsqu'en 1967 sortit son premier album Chelsea Girl, un splendide petit classique orchestré par ses ex-comparses du Velvet Underground, on pouvait s'attendre à un avatar plaisant de Marianne Faithfull. Mais lorsqu'elle se mit à composer, ce fut un tout autre son de cloche. L'ex mannequin, égérie de Frederico Fellini, allait créer un univers sonore radical, oppressant, anti-glamour à souhait. Des cauchemars musicaux à la fois terrifiants et bouleversants qui illustraient, façon bande originale horrifique, une existence sordide et tragique."
Quelques références...
Des bouquins :
"Vous n'étiez pas là", biographie / hommage / fiction de Alban Lefranc
"Cible Mouvante", poèmes, chansons et d"but d'autobiographie de Nico
"Songs They Never Play On The Radio" de James Young
"What's Welsh For Zen, une autobiographie" de John Cale
"White Light White Heat, Le Velvet Underground au jour le jour" de Richie Unterburger
"Pop Yoga" de Pacôme Thiellement, chapître "The Velvet Underground & Nico, l'album blême"
Des albums :
The Velvet Underground & Nico - Velvet Underground (1967)
Chelsea Girl - Nico (1967)
The Marble Index - Nico (1968)
Desertshore - Nico (1970)
The End - Nico (1974)
Drama Of Exile - Nico (1981)
Camera Obscura - Nico (1985)
Music For A New Society - John Cale (1981)
June 1, 1974 - Kevin Ayers, Brian Eno, Nico et John Cale
Un doc :
Nico Icon de Susan Ofteringer
Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :
https://open.spotify.com/playlist/4DVbxUGkWShA972AoFUn0g?si=65ad281dad514597
Coïncidence heureuse, cet épisode que je rumine depuis longtemps sort le même mois que le premier livre en français consacré à Scott Walker. Le critique musical François Gorin y raconte sa relation à l’artiste à travers la quête de ses albums, à une époque pré-internet où ceux-ci sont cachés comme des trésors chez les disquaires. L’auteur fait bien de contourner l’exercice biographique, car Scott Noel Engel, de son vrai nom, a si soigneusement dissimulé les détails de son existence qu’il ne reste pas grand-chose à raconter. Mais voilà, il est responsable d’une œuvre tellement unique en son genre qu’il est très tentant de spéculer sur l’homme qu’il a été et la vie qu’il a menée. Dès 1965, Scott est une superstar au sein d’un groupe immensément populaire, les Walker Brothers. En quittant leur Amérique originelle pour l’Angleterre, ils ont décroché le jackpot et viendront même chatouiller les Beatles sur le podium. Mais très vite, Scott Walker est mal à l’aise avec ce succès. Petit à petit, il va quitter le monde la pop pour honorer des aspérités artistiques bien plus complexes. Beaucoup plus tard, dans les années 90, il réapparaitra avec une musique incroyablement sombre, à faire passer les bûcherons du grunge alors en vogue pour des fleuristes.
Quelques références…
Des bouquins :
- Scott Walker, de François Gorin
- The Impossible Dream, d’Anthony Reynolds
- Scott Walker, The Rhymes of Goodbye, de Lewis Williams
Des disques :
- Take It Easy With The Walker Brothers – The Walker Brothers (1965)
- Portrait – The Walker Brothers (1966)
- Images – The Walker Brothers (1967)
- Scott 1 – Scott Walker (1967)
- Scott 2 – Scott Walker (1968)
- Scott 3 – Scott Walker (1969)
- Scott 4 – Scott Walker (1969)
- ‘Til The Band Comes In - Scott Walker (1970)
- Nite Flights – The Walker Brothers (1978)
- Climate Of Hunter – Scott Walker (1984)
- Tilt – Scott Walker (1995)
- The Drift – Scott Walker (2006)
- Bish Bosh – Scott Walker (2012)
- Soused – Scott Walker & Sunn 0))) (2014)
Un doc :
- 30th Century Man, de Stephen Kijack (et produit par David Bowie)
Un (autre) podcast :
- « La Voix Unique De Scott Walker, Eblouissant Rêveur Solitaire » - Very Good Trip (Michka Assayas) sur France Inter
Bonus :
- Ma critique de Tilt, sur Albumrock.net : https://www.albumrock.net/album-scott-walker-tilt-8801.html
Merci à Michel Tuttle pour avoir monté la voix sur cet épisode ! Filez écouter l'excellent Mauvais Travail ! Il y a des chances pour que vous m'y croisiez.
Dans son livre If You Can’t Be Free, Be A Mystery : In Search of Billie Holiday, Farah Jasmine Griffin écrivait : « Toutes les biographies de Billie se disputent pour imposer leur version de sa vie. A chaque fois qu’une nouvelle interprétation est lancée, on se sent à la fois plus proche et plus éloigné de Holiday ». Il est vrai que la chanteuse fut l’une des plus énigmatiques icônes de l’histoire de la musique populaire. On disait d’elle qu’elle modelait ses anecdotes en fonction de ses interlocuteurs, et que son autobiographie Lady Sing The Blues, sortie en 1956, s’arrangeait avec la réalité. Et c’était de bonne guerre, puisque bien des plumes allaient plus tard dépeindre la Billie qui les arrangerait. Celle qu’on surnommait Lady Day devint, à la fin des années 30, la plus célèbre figure du jazz vocal grâce à Strange Fruit, hymne antiraciste et première « protest-song » de l’histoire. Son parcours violent et hors-normes, de la misère des rues de Baltimore à la gloire des plus prestigieux clubs newyorkais, allait fasciner le monde entier par sa force symbolique. Devenue mythe, Billie Holiday survécut à elle-même pour figurer parmi les contes et légendes du XXe siècle.
Quelques références…
Des livres :
- Lady In Satin de Julia Blackburn
- Blues et Féminisme Noir d’Angela Davis
- Lady Sings the Blues de Billie Holiday & William Dufty
- Billie Holiday de Sylvia Fol
De la musique :
- Lady Sings the Blues – Billie Holiday, UMG Recordings (1956)
- Solitude – Billie Holiday, UMG Recordings (1956)
- Lady in Satin – Billie Holiday & Ray Ellis, Columbia Records (1958)
- The Complete Decca Recordings – Billie Holiday, The Verve Music Group (1991)
- Complete Jazz Series 1935-1937 – Billie Holiday & Teddy Wilson, Body & Soul SARL (2010)
- All of Me – Billie Holiday & Lester Young, Bentville Records (2014)
Un doc :
- Billie Holiday Documentary – the BBC « Reputations » Series (2001)
Dire qu'Alain Bashung manque à la scène française tient de l'euphémisme. Au fil d’une carrière éclectique, le chanteur avait réussi à concilier tous les publics : les rockeurs purs et durs, les amoureux des beaux textes, les avant-gardistes pointilleux. Mais le plus remarquable restait sa sidérante capacité à émouvoir, à travers des textes indéchiffrables que cet énigmatique taiseux se refusait à éclaircir. Si, dans ses dernières années, Bashung apparaissait comme un sage, discret et mélancolique, ses fulgurantes prestations scéniques laissaient deviner une folie furieuse derrière la tranquillité apparente. Avec son passé turbulent, son esprit contradictoire et son penchant pour l’autodestruction, il s’avère qu’Alain Bashung était un écorché vif qui n’avait rien à envier à ses confrères anglo-saxons.
Quelques références...
Des livres :
"Bashung, Vertiges de la Vie" de Pierre Mikaïloff
"Bashung l'Imprudent" de Bruno Lesprit et Olivier Nuc
"Bashung(s), Une Vie" de Marc Besse
"Bashung" de Philippe Barbot
Des disques :
Pizza de Alain Bashung (1981)
Play Blessures de Alain Bashung (1982)
Live Tour 85 de Alain Bashung (1985)
Novice de Alain Bashung (1989)
Osez Joséphine de Alain Bashung (1991)
Chatterton de Alain Bashung (1994)
La Tournée Des Grands Espaces de Alain Bashung (1995)
Fantaisie Militaire de Alain Bashung (1998)
L'Imprudence de Alain Bashung (2002)
Un podcast :
"De L'Aube à l'Aube", série documentaire réalisée pour France Inter.
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