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Or


La grisaille automnale est de retour, annonçant les inéluctables tempêtes à venir. Mais le navire Hémisphères est solide comme un roc et rien ne nous fera dévier de trajectoire ! Pour cet épisode, nous faisons escale dans le Japon de 1962 pour aborder l'une des œuvres majeures du cinéma nippon : Harakiri (titre original Seppuku) du grand Masaki Kobayashi.
"Après tout, cette chose que vous appelez "Honneur du Samouraï" n'est finalement rien d'autre qu'une façade!"
Comme beaucoup de ses homologues, Hanshiro Tsugomo est un ancien samouraï devenu rônin du fait de la politique de dissolution des clans menée par le Shogun Tokugawa. Tsugomo, réduit à la misère et à une vie sans honneur, se présente devant le puissant clan Iyi afin qu'on lui fournisse le cadre réglementaire pour pratiquer le Seppuku, suicide rituel issu du Bushidô - le code d'honneur des samouraïs. En réalité, le rônin cache en partie ses intentions et les membres du clan Iyi sont sur le point d'en faire les frais...
Harakiri s'inscrit dans le genre du chanbara, film de sabre japonais, sorte d'équivalent du cape et d'épée européen. Mais Harakiri est avant tout un chef-d'œuvre cinématographique régulièrement classé parmi les meilleurs films jamais réalisés. Il est aussi et peut-être une œuvre subversive du fait de ses auteurs : le réalisateur Masaki Kobayashi et le scénariste Shinobu Hashimoto (Rashômon, Les Sept Samouraïs).
Comment Harakiri met-il en scène la révolte tragique d'un individu face à un système monstrueux ? Quelle vision de l'Histoire traverse le film ? Quels outils Kobayashi utilise-t-il pour bâtir ce récit universel et subversif d'une pertinence déroutante ?
Vaste programme que nous vous proposons de suivre dans ce cinquième épisode d'Hémisphères !
Suivez nous sur Twitter : @HemispheresCast
Crée et animé par @pierrolbius et @Kirabochips
Pour aller plus loin et échanger avec nous, rejoignez notre serveur Discord !
By Olbius et KarelLa grisaille automnale est de retour, annonçant les inéluctables tempêtes à venir. Mais le navire Hémisphères est solide comme un roc et rien ne nous fera dévier de trajectoire ! Pour cet épisode, nous faisons escale dans le Japon de 1962 pour aborder l'une des œuvres majeures du cinéma nippon : Harakiri (titre original Seppuku) du grand Masaki Kobayashi.
"Après tout, cette chose que vous appelez "Honneur du Samouraï" n'est finalement rien d'autre qu'une façade!"
Comme beaucoup de ses homologues, Hanshiro Tsugomo est un ancien samouraï devenu rônin du fait de la politique de dissolution des clans menée par le Shogun Tokugawa. Tsugomo, réduit à la misère et à une vie sans honneur, se présente devant le puissant clan Iyi afin qu'on lui fournisse le cadre réglementaire pour pratiquer le Seppuku, suicide rituel issu du Bushidô - le code d'honneur des samouraïs. En réalité, le rônin cache en partie ses intentions et les membres du clan Iyi sont sur le point d'en faire les frais...
Harakiri s'inscrit dans le genre du chanbara, film de sabre japonais, sorte d'équivalent du cape et d'épée européen. Mais Harakiri est avant tout un chef-d'œuvre cinématographique régulièrement classé parmi les meilleurs films jamais réalisés. Il est aussi et peut-être une œuvre subversive du fait de ses auteurs : le réalisateur Masaki Kobayashi et le scénariste Shinobu Hashimoto (Rashômon, Les Sept Samouraïs).
Comment Harakiri met-il en scène la révolte tragique d'un individu face à un système monstrueux ? Quelle vision de l'Histoire traverse le film ? Quels outils Kobayashi utilise-t-il pour bâtir ce récit universel et subversif d'une pertinence déroutante ?
Vaste programme que nous vous proposons de suivre dans ce cinquième épisode d'Hémisphères !
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