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Or


Cette semaine, l’Allemagne guide l’Europe vers une politique commune d’endettement alors que les institutions monĂ©taires mondiales soulignent l’incertitude qui règne sur les perspectives Ă©conomiques.Â
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USÂ :
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CĂ´tĂ© US, le comitĂ© du FOMC (Federal Open Market Committee) a dĂ©peint un tableau incertain de l’économie amĂ©ricaine en amont de la dĂ©cision sur les taux. La Fed a ainsi annoncĂ© un statut quo, mais anticipe une baisse des taux pour l’annĂ©e 2025. MĂŞme si le maintien de taux directeurs Ă©levĂ©s continue de faire peser le poids de la dette sur les États, cette perspective a rassurĂ© les marchĂ©s. L’incertitude est cependant très forte et la Fed prĂ©conise une position data-dependent.Â
En parallèle, le risque de rĂ©cession s’éloigne, car le ralentissement Ă©conomique semble davantage venir d’une baisse de la consommation. Cette baisse serait elle-mĂŞme suscitĂ©e par le fort climat d’incertitude que gĂ©nèrent les revirements permanents de l’administration Trump.Â
Les rapports de l’OCDE sur les perspectives de croissance US et mondiale ont aussi donnĂ© le ton. La croissance mondiale 2024 s’élève Ă +3,20% en rythme annualisĂ© contre +3,10% anticipĂ© en 2025. Les US devraient initialement bĂ©nĂ©ficier des politiques protectionnistes du prĂ©sident Trump avant de les subir dès 2026 avec une contraction de la croissance attendue pour 2026.Â
En parallèle, l’inflation risque d’accĂ©lĂ©rer vers +2,80% sur l’annĂ©e 2025 selon l’OCDE, contre +2,40% en 2024.Â
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EUROPEÂ :
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En Europe, les partis politiques allemands SPD et CDU sont parvenus Ă un accord sur l’assouplissement des règles fĂ©dĂ©rales d’endettement. Le Bundestag a pu valider la crĂ©ation d'un fonds d'infrastructure de 500 milliards d'euros, qui devrait notamment soutenir les dĂ©penses militaires du pays. Cette dĂ©cision met donc fin Ă des dĂ©cennies de conservatisme budgĂ©taire en Allemagne.Â
On assiste ainsi Ă une forte tension sur les taux de marchĂ©s europĂ©ens. Les raisons sont multiples mais connues de tous : une explosion des dĂ©penses militaires, des plans de relance massifs et une dette publique au-delĂ de 105 % du PIB.Â
Le marchĂ© obligataire europĂ©en est donc saturĂ© avec une inflation qui peine Ă ralentir Ă +2,40%, et des investisseurs qui demandent une prime de risque toujours plus Ă©levĂ©e. Cependant, cette dynamique de rĂ©armement permet aux États-membres de rĂ©flĂ©chir Ă nouveau Ă l’émission d’euro-obligations, mais Ă©galement à  l’émission d’obligations vertes.Â
CĂ´tĂ© monĂ©taire, la Bank of England confirme son principal taux directeur au niveau Ă©levĂ© de +4,50%, justifiant son action par une approche prudente et « graduelle » alors que le chĂ´mage reste fort Ă +4,40%. La BNS (Banque Nationale Suisse) poursuit son assouplissement et abaisse les taux de 25 points de base supplĂ©mentaires.Â
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ASIEÂ :
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En Chine, la production industrielle se porte bien et affiche une croissance forte. Paradoxalement, le chĂ´mage repart Ă la hausse Ă +5,40% en rythme mensuel, contre +5,00% prĂ©cĂ©demment. Â
Au Japon, la BoJ a optĂ© pour un statu quo après avoir votĂ© un resserrement monĂ©taire lors de sa dernière rĂ©union. L’institution confirme sa volontĂ© de poursuivre la normalisation de sa politique et souligne - comme l’ensemble de ses pairs - la forte incertitude environnante. On notera que l’indice des prix Ă la consommation est ressorti nĂ©gatif Ă -0,10% en rythme mensuel.Â
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MPs :
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CĂ´tĂ© matières premières, l’or rĂ©affirme son rĂ´le de valeur refuge et atteint des plus hauts Ă 3000 $ l’once. Face au retour de la volatilitĂ© sur les marchĂ©s financiers, les investisseurs retournent aux fondamentaux, alors que le marchĂ© des cryptomonnaies semblent tĂ©tanisĂ©s depuis plusieurs semaines. Â
Le contexte tendu du commerce mondial impacte fortement des actifs comme le blĂ©, le pĂ©trole ou le cuivre qui frĂ´le le seuil des 10,000 $.Â
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By Widoowin Cross Asset SolutionsCette semaine, l’Allemagne guide l’Europe vers une politique commune d’endettement alors que les institutions monĂ©taires mondiales soulignent l’incertitude qui règne sur les perspectives Ă©conomiques.Â
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USÂ :
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CĂ´tĂ© US, le comitĂ© du FOMC (Federal Open Market Committee) a dĂ©peint un tableau incertain de l’économie amĂ©ricaine en amont de la dĂ©cision sur les taux. La Fed a ainsi annoncĂ© un statut quo, mais anticipe une baisse des taux pour l’annĂ©e 2025. MĂŞme si le maintien de taux directeurs Ă©levĂ©s continue de faire peser le poids de la dette sur les États, cette perspective a rassurĂ© les marchĂ©s. L’incertitude est cependant très forte et la Fed prĂ©conise une position data-dependent.Â
En parallèle, le risque de rĂ©cession s’éloigne, car le ralentissement Ă©conomique semble davantage venir d’une baisse de la consommation. Cette baisse serait elle-mĂŞme suscitĂ©e par le fort climat d’incertitude que gĂ©nèrent les revirements permanents de l’administration Trump.Â
Les rapports de l’OCDE sur les perspectives de croissance US et mondiale ont aussi donnĂ© le ton. La croissance mondiale 2024 s’élève Ă +3,20% en rythme annualisĂ© contre +3,10% anticipĂ© en 2025. Les US devraient initialement bĂ©nĂ©ficier des politiques protectionnistes du prĂ©sident Trump avant de les subir dès 2026 avec une contraction de la croissance attendue pour 2026.Â
En parallèle, l’inflation risque d’accĂ©lĂ©rer vers +2,80% sur l’annĂ©e 2025 selon l’OCDE, contre +2,40% en 2024.Â
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EUROPEÂ :
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En Europe, les partis politiques allemands SPD et CDU sont parvenus Ă un accord sur l’assouplissement des règles fĂ©dĂ©rales d’endettement. Le Bundestag a pu valider la crĂ©ation d'un fonds d'infrastructure de 500 milliards d'euros, qui devrait notamment soutenir les dĂ©penses militaires du pays. Cette dĂ©cision met donc fin Ă des dĂ©cennies de conservatisme budgĂ©taire en Allemagne.Â
On assiste ainsi Ă une forte tension sur les taux de marchĂ©s europĂ©ens. Les raisons sont multiples mais connues de tous : une explosion des dĂ©penses militaires, des plans de relance massifs et une dette publique au-delĂ de 105 % du PIB.Â
Le marchĂ© obligataire europĂ©en est donc saturĂ© avec une inflation qui peine Ă ralentir Ă +2,40%, et des investisseurs qui demandent une prime de risque toujours plus Ă©levĂ©e. Cependant, cette dynamique de rĂ©armement permet aux États-membres de rĂ©flĂ©chir Ă nouveau Ă l’émission d’euro-obligations, mais Ă©galement à  l’émission d’obligations vertes.Â
CĂ´tĂ© monĂ©taire, la Bank of England confirme son principal taux directeur au niveau Ă©levĂ© de +4,50%, justifiant son action par une approche prudente et « graduelle » alors que le chĂ´mage reste fort Ă +4,40%. La BNS (Banque Nationale Suisse) poursuit son assouplissement et abaisse les taux de 25 points de base supplĂ©mentaires.Â
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ASIEÂ :
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En Chine, la production industrielle se porte bien et affiche une croissance forte. Paradoxalement, le chĂ´mage repart Ă la hausse Ă +5,40% en rythme mensuel, contre +5,00% prĂ©cĂ©demment. Â
Au Japon, la BoJ a optĂ© pour un statu quo après avoir votĂ© un resserrement monĂ©taire lors de sa dernière rĂ©union. L’institution confirme sa volontĂ© de poursuivre la normalisation de sa politique et souligne - comme l’ensemble de ses pairs - la forte incertitude environnante. On notera que l’indice des prix Ă la consommation est ressorti nĂ©gatif Ă -0,10% en rythme mensuel.Â
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MPs :
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CĂ´tĂ© matières premières, l’or rĂ©affirme son rĂ´le de valeur refuge et atteint des plus hauts Ă 3000 $ l’once. Face au retour de la volatilitĂ© sur les marchĂ©s financiers, les investisseurs retournent aux fondamentaux, alors que le marchĂ© des cryptomonnaies semblent tĂ©tanisĂ©s depuis plusieurs semaines. Â
Le contexte tendu du commerce mondial impacte fortement des actifs comme le blĂ©, le pĂ©trole ou le cuivre qui frĂ´le le seuil des 10,000 $.Â
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