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Or
Jacques Rançon, Jacques l’éventreur… Combien de crimes ? À son procès à Perpignan en 2018, le président de la cour d’assises n’a cessé de l’interroger sur un éventuel « chiffre noir », c’est-à-dire la possibilité d’autres meurtres pas encore identifiés. Le logiciel SALVAC, utilisé par la police pour opérer des rapprochements entre les homicides, a mis en lumière une affaire datant de 1982 : une jeune touriste d’Europe de l’Est retrouvée morte dans le Jura. Si elle n'avait pas subi de prélèvements de ses organes, elle était dénudée et en position ventrale comme Mokhtaria Chaïb, à Perpignan. Rançon a nié son implication.
Par ailleurs, les limiers catalans ont exhumé une agression sexuelle commise dans la Somme, à Bussy-lès-Daours, en 1999. La victime avait alors fourni une description de son agresseur très ressemblante à Jacques Rançon. Mais le tueur de la gare s'est dit innocent. Et la victime est depuis décédée.
« Je suis persuadée qu’il a commis d’autres meurtres, avance l’avocate Corinne Herrmann. Ses pulsions ne cessent de revenir depuis son adolescence. Plusieurs affaires en Picardie suscitent encore notre intérêt, notamment du côté de Saint-Quentin. Il a pu aussi s’en prendre à des prostituées, dont les disparitions sortent malheureusement plus facilement des radars ».
UN CRIME NON ÉLUCIDÉ PRÈS DE SAINT-QUENTIN
L’affaire Sophie Borca, disparue le 31 mai 1985, après sa sortie du lycée à Saint-Quentin figure parmi les obsessions de Corinne Herrmann. La jeune femme aurait alors fait du stop pour rejoindre son domicile à Guise. Son corps sera retrouvé dans le bois de Couture, à moitié dénudé, un bâton ensanglanté à proximité. Comme dans l’affaire Isabelle Mesnage.
Jacques Rançon, Jacques l’éventreur… Combien de crimes ? À son procès à Perpignan en 2018, le président de la cour d’assises n’a cessé de l’interroger sur un éventuel « chiffre noir », c’est-à-dire la possibilité d’autres meurtres pas encore identifiés. Le logiciel SALVAC, utilisé par la police pour opérer des rapprochements entre les homicides, a mis en lumière une affaire datant de 1982 : une jeune touriste d’Europe de l’Est retrouvée morte dans le Jura. Si elle n'avait pas subi de prélèvements de ses organes, elle était dénudée et en position ventrale comme Mokhtaria Chaïb, à Perpignan. Rançon a nié son implication.
Par ailleurs, les limiers catalans ont exhumé une agression sexuelle commise dans la Somme, à Bussy-lès-Daours, en 1999. La victime avait alors fourni une description de son agresseur très ressemblante à Jacques Rançon. Mais le tueur de la gare s'est dit innocent. Et la victime est depuis décédée.
« Je suis persuadée qu’il a commis d’autres meurtres, avance l’avocate Corinne Herrmann. Ses pulsions ne cessent de revenir depuis son adolescence. Plusieurs affaires en Picardie suscitent encore notre intérêt, notamment du côté de Saint-Quentin. Il a pu aussi s’en prendre à des prostituées, dont les disparitions sortent malheureusement plus facilement des radars ».
UN CRIME NON ÉLUCIDÉ PRÈS DE SAINT-QUENTIN
L’affaire Sophie Borca, disparue le 31 mai 1985, après sa sortie du lycée à Saint-Quentin figure parmi les obsessions de Corinne Herrmann. La jeune femme aurait alors fait du stop pour rejoindre son domicile à Guise. Son corps sera retrouvé dans le bois de Couture, à moitié dénudé, un bâton ensanglanté à proximité. Comme dans l’affaire Isabelle Mesnage.