La passion débordante, le rire éclatant, le génie et le souvenir de Manu Dibango sont au cœur de notre Deli Express.
Un an et demi après sa disparition à l’âge de 86 ans, le saxophoniste continue à laisser un vide immense, irremplaçable !
Celui que ses fans surnommaient affectueusement Tonton Manu ou Papa Groove, a su comme personne synthétiser et même marier les genres…Se promener à travers la planète musicale.
Arrivé en France à l’âge de 15 ans, cet enfant de Douala s’est d’abord passionné pour le jazz : Ellington, Lionel Hampton ou même Sidney Bechet auquel il avait rendu hommage, il y a près de 15 ans.
Il y a eu ensuite sa rencontre avec Grand Kallé, l’un des papes de la rumba congolaise…Puis Dick Rivers, Nino Ferrer ou même Mike Brant.
Dans les années 70, Manu Dibango jouait dans des stades et tournait à travers les Etats-Unis avec la Fania All-Stars…Et surtout mis au point une recette musicale imparable, faite d’afro-jazz, de soul et de funk.
Saxophoniste, mais aussi pianiste, vibraphoniste, joueur de marimba, créateur de groove imparables : la Soul Makossa bien sûr, qui a fait le tour du monde…Mais aussi tellement d’autres pépites, et ce jusqu’à la fin de sa vie.
Un hommage, que dis-je, une célébration musicale aura lieu demain à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival Jazz à la Villette, avec sur scène, son ancien orchestre, le Collectif MDO et des invités tels qu’Angélique Kidjo, Cheick Tidiane Seck, Blick Bassy…
Ou même les deux musiciens qui s’installent ce midi à la table du Deli Express : Ray Lema et Etienne Mbappé !
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