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By TSFJAZZ
The podcast currently has 713 episodes available.
C’est bien connu : « A 20 ans, on est les rois du monde… »
C’est en tout cas ce que dit la chanson.
Mais alors qu’ils auraient toutes les raisons de se sentir musicalement invincibles, nos invités continuent à questionner leurs certitudes pour mieux faire évoluer leur esthétique.
D’ailleurs, les Doigts de l’homme n’ont pas attendu de célébrer leur double-décennie ensemble, pour cultiver cette approche. Et c’est ce qu'on a toujours adoré chez eux ! Leur capacité à se réinventer, à pousser les murs, à élargir sans cesse leurs horizons ont tout de suite fait d’eux, un groupe de jazz manouche pas comme les autres, ou plutôt un groupe de jazz « pas que manouche » !
Fortement influencés aussi par les traditions d’Europe de l’Est et la chanson, ils n’ont donc cessé d’élargir le spectre des possibilités, en regardant aussi du côté du rock et les musiques du monde, créant un cocktail unique et explosif !
Pour leurs 20 ans, plutôt que de sortir un best-of, les Doigts de l’Homme ont donc logiquement choisi de faire ce qu’ils savent faire de mieux : « continuer à chercher, à avancer » !
Et ils ont imaginé un double album aussi riche qu’eux. La première partie est acoustique, l’autre électrique…On y entend des percus, de la batterie, un soupçon d’électronique.
Il y a 23 titres au total, et le tout s’intitule « Erratic, The Art of Roaming ». Un projet à découvrir en concert ce soir du côté du Studio de l’Ermitage à Paris, dans le 20e arrondissement. Et donc dès ce midi dans Deli Express.
Voici sur notre scène les guitaristes Olivier Kikteff, Benoît Convert et Yannick Alcocer, Tanguy Blum à la contrebasse et Nazim Aliouche aux percussions ! Sur l'album, on peut aussi entendre Pierre Rettien à la batterie !
Après cette semaine hautes en moments forts dans Deli, avec ces derniers jours Samara Joy, Avishai Cohen, Photons et Omer Avital, on va redescendre en douceur et en introspection grâce au label Craft Recordings qui réédite en vinyle, l’album « Blue’s Moods » de Blue Mitchell, un trompettiste notamment révélé à la fin des années 50 dans le groupe d’Horace Silver.
Le voici ici en 1960, en quartet, avec notamment Wynton Kelly au piano. Ils ont d'ailleurs composé à deux, l'une des perles de ce répertoire : l'enivrant, "Kinda Vague" qu'on va entendre en fin de Deli.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des musiciens de jazz qui déchaînent les foules, collectionnent les tubes, que les fans connaissent d’ailleurs par cœur au point de hurler dès que retentissent leurs premières notes…
On n’en connaît pas mille. Et notre invité boxe clairement dans cette catégorie ! Mieux, il a été l’un des premiers au cours de ce 21e siècle à déchaîner les foules.
C'est peu dire que le contrebassiste israélien Avishai Cohen a fait bouger les lignes ! En puisant notamment dans sa culture moyen-orientale, il a dessiné d’autres géographies du jazz, exploré d’autres manières de le faire rythmer.
Tracer son propre sillon, être totalement soi, Avishai - mais oui, je dis Avishai comme je dirais Miles ou Quincy - Avishai, donc, l’a compris très vite, au contact de Chick Corea…C’était au milieu des années 90, il avait une vingtaine d’années et vivait à New York.
A 54 ans, il est plus en verve que jamais : son nouvel album, “Brightlight”, est comme son titre l’indique, solaire, et il renferme cette fois encore son lot de compositions percutantes ! Et alors, je ne vous parle même pas de sa version presque ska du Summertime de Gershwin, où il chante également, comme il le fait régulièrement depuis de nombreuses années… C’est une relecture qui nous montre à quel point il continue à déborder d’idées.
A ses côtés, on retrouve la jeune batteuse Roni Kaspi, et Guy Moskovich, nouveau venu et nouvelle révélation au piano…Ainsi que de nombreux autres musiciens invités au fil des 11 plages de ce “Bright Light” qu’Avishai Cohen présente en concert ce soir sur la mythique scène parisienne de l’Olympia. C'est complet depuis belle lurette. Si vous n'avez vos places, rassurez-vous, Avishai reviendra aussi pour deux soirées exceptionnelles en club, au Duc des Lombards, les 17 et 18 décembre...Et il fait aussi partie des artistes qui défileront juste avant, le lundi 16 décembre, Salle Pleyel, pour notre soirée annuelle, You & the Night & the Music.
Avant tous ces rendez-vous, il est notre invité dans Deli Exrpress !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cinq ans, pas plus ! C’est ce qu’il a fallu à notre invitée pour se hisser au sommet.
En même temps, quelques secondes suffisent pour se rendre compte qu’on est en présence d’une artiste dont la voix d’or a le pouvoir de nous toucher en plein cœur ! Et de nous connecter immédiatement avec les plus grandes chanteuses de l’histoire du jazz.
Parce que oui, à seulement 25 ans, Samara Joy est de cette trempe-là !
Il y a cinq ans, elle remportait l’un des plus grands concours de jazz vocal, à l’international, le concours Sarah Vaughan. C’était son entrée dans la cour des grands.
Mais en réalité, elle baigne dans un environnement musical depuis toujours, puisque ses grands-parents dirigeaient un groupe de gospel, et qu’ils ont joué un rôle déterminant dans son envie de devenir chanteuse à son tour.
Samara Joy a déjà trois Grammy Awards posés sur sa cheminée. Et trois albums à son actif, dont le petit dernier « Portrait », qu’elle vient nous présenter ce midi.
C’est un disque remarquable, qui rappelle en réalité, une autre chanteuse historique, Betty Carter !
Samara a le même coffre, la même puissance, la même majesté qu’elle. Et comme Betty Carter, elle donne sa chance à de jeunes musiciens sur cet album. Des artistes dont on devrait entendre parler dans les prochaines années, tels que Kendric McCallister au saxophone ténor ou Connor Rohrer au piano…Ils sont sept autour d'elle sur cet album.
Et tous ensemble, ils revisitent des compositions, des standards ou des morceaux de Jobim ou même Sun Ra.
Samara Joy pose aussi ses propres mots sur des morceaux de Charles Mingus et Barry Harris, et on découvre même une chanson d'elle, baptisée "Peace of Mind" !
Quelle joie, ce midi, d'explorer ce nouvel album en sa compagnie !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce midi, c’est un grand « Oui » ! Ou plutôt « A Big YES » !!
Avec le retour en France du bien nommé Yes Trio, composé du contrebassiste Omer Avital, d’Ali Jackson à la batterie et Aaron Goldberg au piano.
Je dis « bien nommé » tant leur musique a des vertus euphorisantes.
Hier soir, ils ont propagé leurs bonnes ondes à Nogent-sur-Marne où ils se produisaient dans le cadre de l’excellent festival Jazz’n’Klezmer…Et demain, ils remettent ça au New Morning, à Paris.
A chaque étape, ils célèbrent la sortie de « Spring Sings », leur nouvel album. L’un de nos trois fantastiques sera là en deuxième partie d’émission pour nous le présenter : c’est le contrebassiste Omer Avital, avec lequel on va aussi revenir sur son récent concert avec le guitariste et chanteur israélien, David Broza.
Eux, c’est ce soir qu’ils vont enflammer la piste des Etoiles, dans le 10e arrondissement de Paris.
Les quatre membres de Photons viennent avant cela, nous voir dans Deli Express, à l’occasion de la sortie de leur premier album, « La Nuit sans l’ennui » (paru sur le label Komos). C’est un recueil trippant, passionnant et unique en son genre, qui brouille les pistes entre jazz et techno.
Un projet né dans l’esprit du claviériste Gauthier Toux, de Gianni Caserotto à la guitare, Samuel F’Hima à la contrebasse et Julien Loutelier à la batterie.
Voici donc Photons sur notre scène, avec ce midi à la guitare, non pas Gianni, mais Antonin Fresson.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pas besoin d’être un ranger intergalactique pour crier : « Vers l’infini et au-delà » !
Cette devise, notre invité l’a faite sienne, il y a bien longtemps.
Depuis qu’il a six ans, Jean-Pierre Como s’exprime au piano. Ce qu’il ressent, ce qu’il traverse, ce qu’il veut partager, il le fait en posant ses doigts sur le clavier.
Et comme les émotions sont multiples, il a compris très tôt qu’il les embrasserait toutes à travers sa musique, et qu’elles nécessiteraient de ne se fixer aucune limite. C’est ainsi, par exemple, qu’il a modifié en profondeur la paysage jazz français, en co-fondant Sixun dans les années 80, le groupe fusion de référence, qui vient d’ailleurs de célébrer ses 40 ans.
Le piano solo, la création avec orchestre symphonique…Rien ne l’arrête.
Mais depuis quelques années, l’un des projets qui lui tient le plus à cœur, c’est le quartet qu’il forme avec Christophe Panzani au saxophone, Bruno Schorp à la contrebasse et Rémi Vignolo à la batterie.
Une formule qui rend encore plus caressant, plus éclatant, son lyrisme et la finesse de sa plume. Car oui, ce qui nous fascine aussi chez Jean-Pierre Como, c’est son talent de compositeur, de mélodiste.
Le quartet vient de sortir l’album « Infinite Vol. 2 », à découvrir en concert ce soir et demain au Sunside à Paris, le 23 novembre à l'Osons Jazz Club de Lurs, et le 14 décembre au festival Jazz Off du Maquizart à Eymet.
Avant cela, quel plaisir de les accueillir à la radio !
Ce midi, on prend aussi des nouvelles de BADBADNOTGOOD.
Le trio de Toronto est toujours aussi Good et tout l’inverse de Bad ! On les avait connus au début des années 2010 fricotant avec des rappeurs, puis repoussant à chaque fois un peu plus, le spectre de leurs possibilités.
Pour leur nouveau morceau, ils enrôlent l’un des nouveaux génies de la chanson brésilienne, Tim Bernardes. Le tout avec des arrangements et des orchestrations luxuriantes signées Arthur Verocai.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après Quincy Jones et le saxophoniste Lou Donaldson, c’est un autre géant du jazz qui nous quitte.
On s’est réveillé en apprenant la disparition de Roy Haynes à 99 ans.
Roy Haynes c’était tout simplement l’un des plus grands batteurs de l’histoire de cette histoire. Un homme qui nous connectait directement à Lester Young et Charlie
Parker…Il les a accompagnés l’un et l’autre dès les années 40.
Il y a aussi eu tous les autres : Sarah Vaughan, John Coltrane, Stan Getz…La liste est trop longue pour tous les citer.
« Roy Haynes ne jouait pas le rythme, il le suggérait », avait dit un jour Charles Mingus. C’est sans doute ce qui a séduit des musiciens aux conceptions aussi avancées que Chick Corea, avec lequel il a formé à la fin des années 60 puis au début des années 80, un trio qui influence encore les musiciens d’aujourd’hui.
On lui dédie notre Deli Express.
Dans quelques instants, nous serons avec l’un de ses fils spirituels : le batteur Raphaël Pannier. C’est tellement l’un de ses modèles qu’il a même publié il y a trois ans un tutoriel sur les dix solos de Roy Haynes que chaque batteur de jazz se doit de connaître.
Ça devait être la fête vendredi chez notre invité. Il a même dû marquer le coup tout le week-end.
Il y a cinq jours, les nominations pour les prochains Grammy Awards étaient révélées. Et qui retrouve-t-on dans la catégorie du « meilleur album instrumental contemporain » ?
Mais oui, notre invité : le pianiste Taylor Eigsti pour son album « Plot Armor », un disque ambitieux dans son écriture, ses arrangements et sa vision.
On y entend des cordes, mais aussi la crème de la crème de la scène jazz américaine qui défile : du trompettiste Terence Blanchard aux chanteuses Becca Stevens et Gretchen Parlato.
Gretchen fait d’ailleurs des artistes avec lesquels Taylor va se produire demain soir au New Morning à Paris. En attendant sur la scène du Deli Express. On en a de la chance ce midi ! A leurs côtés : Ben Wendel au saxophone, Jonathan Maron à la basse, Zack Graybeal à la batterie, et Casey Abrams au chant.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Everything I Play is Funky” !
C’est ce que proclamait le saxophoniste Lou Donaldson en 1970, sur la pochette d’un de ses nombreux albums pour Blue Note…Label dont il était alors l’une des vedettes, et dont il a même été un pilier pendant deux décennies, à partir du début des fifties.
Lou Donaldson nous a quittés ce week-end au bel âge de 98 ans.
Sa musique était tellement solaire, positive et porteuse de bonnes énergies, qu’on va tout simplement s’immerger en elle, ce midi.
Ce qui est passionnant avec lui, c’est qu’il a incarné plusieurs évolutions du jazz…Et c’est ce qu’on va explorer dans ce Deli Express.
Et notre première destination musicale, c’est le bebop, puisque Lou Donaldson a d’abord été fasciné par la vélocité, l’agilité et l’exigence des tenants du bebop, à commencer par Charlie Parker.
Lou s’exprimait d’ailleurs, comme lui, à l’alto. Et c’est auprès d’une étoile du bebop qu’il a gravé ses premiers enregistrements, le 7 avril 1952 dans le groupe du vibraphoniste Milt Jackson !
A partir de ce moment-là, Lou Donaldson a enchaîné les sessions pour le label Blue Note qui incarnait alors toute la modernité du jazz…Et il a accompagné nombre de ses évolutions esthétiques.
Pour rester dans le bebop, après Milt Jackson, il y a eu Thelonious Monk…Puis Lou s’est lié d’amitié avec tous les jeunes musiciens qui gravitaient autour du label…
Clifford Brown, Horace Silver, Art Blakey…Une génération qui avait décidé de faire ressortir dans sa musique, les racines blues et gospel du jazz…Ca a donné le hard-bop, et l’un des actes fondateurs de cette nouvelle branche, s’est déroulé au Birdland, à New York, le 21 février 1954, avec tous les musiciens que je viens de citer, ainsi que Curly Russell à la contrebasse. Et bien sûr, NOTRE Lou Donaldson !
Lou Donaldson, saxophoniste donc, pétri de blues et de gospel.
Le blues, c’était même le sujet au cœur d’un des joyaux de sa discographie : l’album "Blues Walk" sorti en 1958 !
A ses côtés sur "Blues Walk", on peut entendre un certain Ray Barretto aux congas…
A l’époque, Barretto, c’était l’une des étoiles montantes de la musique latine à New York. Et depuis le bebop, il y avait pleins de croisements entre les jazzmen et les musiciens latinos
Lou Donaldson, lui, a toujours adoré ce genre de croisements, et les croisements d’une manière générale, puisque dans les années 60, il a fait parti de ceux qui a accompagné l’évolution du hard-bop, dont on parlait un peu plus tôt, vers le soul-jazz et même à la fin de cette décennie, et pour en revenir aux grooves latins, vers le boogaloo.
L’un des sommets de l’abondante discographie de Lou Donaldson, c’est un album sorti en 67, qui s’appelle "Alligator Boogaloo". Dessus, il y a notamment George Benson à la guitare, Lonnie Smith à l’orgue, et le batteur Leo Smith qui n’allait pas tarder à mener une belle carrière sous le nom d’Idris Muhammad.
A cette époque, Lou Donaldson était l’un des artistes vedettes de Blue Note, label auquel il est resté fidèle jusqu’en 1974. D’abord pétri de blues et de gospel comme on l’a dit plus tôt, il a ensuite regardé du côté des croisements entre le jazz, la soul et le funk…Allant même jusqu’à reprendre James Brown et son hymne Say It Loud (I’m Black & I’m Proud) !
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Django Reinhardt a été l’un des plus grands guitaristes du XXe siècle...Mais si on imaginait un hommage sans guitare ?
C’est le défi que s’est lancé notre invité, qui n’en n’est pas à son coup d’essai en matière d’audace. Il y a cinq ans, Baptiste Herbin s’envolait à Rio pour se frotter à la scène locale et enregistrer tout un album. Au printemps dernier, il imaginait un groupe impliquant quatre saxophones alto.
Et aujourd’hui, il nous revient donc avec « Django ! », une célébration de l’œuvre du maître. Sans guitare donc, mais avec André Ceccarelli à la batterie, et Sylvain Romano à la contrebasse. Une formule dépouillée, qui fait mouche et qui valorise la beauté et la force des compositions du père du jazz manouche, ou de classiques qu'il a interprété de son vivant.
Baptiste s'installe ce midi à notre table pour nous parler de cette nouvelle aventure !
Parti de la Nouvelle-Orléans au début du XXe siècle, le jazz rayonne aujourd’hui aux quatre coins du globe.
Depuis 21 ans, c’est même le crédo de Jazzycolors : dessiner et valoriser ses autres géographies, montrer à quel point ça bouge, en-dehors des Etats-Unis ou de la France.
C’est l’ADN de ce festival, créé à l’initiative du Centre Culturel Tchèque, et qui est aujourd’hui organisé par le FICEP, le Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris. Jusqu’au 9 décembre, on va pouvoir se frotter aux scènes slovaques, grecques, taïwanaises, bulgares ou portugaises. La scène danoise est aussi représentée chaque année, via des concerts à la Maison du Danemark, sur les Champs-Élysées. C’est là qu’on pourra applaudir ce soir l’une des chanteuses les plus en vue de la new generation à Copenhague. Marie Mørck est avant cela sur la scène du Deli Express, en compagnie de Lasse Mørck à la contrebasse.
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Ce n’est ni New York, ni Londres, ni même Paris.
Chaque automne, « the place to be » en matière de jazz, c’est le Val d’Oise, grâce à Jazz au Fil de l’Oise…Et ça fait 28 ans que ça dure !
Ce qui rend ce festival si précieux, c’est qu’il fait rayonner la note bleue aux quatre coins du département, et qu’il explore toutes ses nuances, à travers une programmation toujours impeccable.
Pour cette nouvelle édition, sont notamment attendus jusqu’au 15 décembre, le trompettiste Avishai Cohen dans le cadre somptueux de l’Abbaye de Royaumont, le quartet de Pierre De Bethmann, Mark Priore en piano solo.
Il y aura aussi les explorations du tromboniste Robinson Khoury, l’hommage de l’Amazing Keystone Big Band à Judy Garland, l’accordéoniste Vincent Peirani pour une création entre jazz et danse, Géraldine Laurent et Paul Lay pour un duo saxphone-piano autour de Jobim…
En fait, ce sera immanquable dès demain soir avec la violoniste Fiona Monbet et son Maelström Quintet, à l’affiche du Centre des Arts d’Enghien-les-Bains. Le voyage sera poétique et lyrique, à l’image de la Joy Song que voici dans Deli Express !
Ce midi, on se dit aussi qu'à deux c’est quand même mieux !
Nos invités l’ont tellement compris qu’ils forment l’un des tandems les plus solides de la scène parisienne.
Depuis seize ans, le pianiste Mario Canonge et le contrebassiste Michel Zenino se produisent tous les mercredis à 19h au Baiser Salé. Des concerts où ils donnent libres cours à toutes leurs envies. Aujourd’hui, ils se connaissent tellement par cœur, ont une complicité tellement télépathique, qu’ils poussent encore plus loin leur association avec « Paraphrases ». Un album irrésistible, qui s’amuse à détourner des standards des années 30 et 40, pour donner naissance à de toutes nouvelles compositions.
Ce midi, ils viennent aussi nous faire à nous le coup du grand détournement !
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Nous sommes le 4 novembre 2024…En cette veille d’élection présidentielle aux États-Unis, l’homme qui incarnait tout un pan de la musique populaire américaine vient de s’éteindre à l’âge de 91 ans.
Le mot est souvent utilisé à tort et à travers…Il était taillé pour lui : le géant Quincy Jones nous a quitté, au terme d’une vie qui lui a fait tutoyer les sommets.
De Chicago où il a grandi dans la misère, à la banlieue de Seattle où il s’est d’abord essayé au piano, avant de choisir la trompette.
De Paris à la fin des années 50, où il a notamment étudié avec Nadia Boulanger à Montreux, dont il a dirigé le festival en 1991, invitant Miles Davis a donné l’un de ses derniers concerts. Il y a aussi bien sûr Los Angeles où il a enregistré la Sainte Trinité des albums de Michael Jackson : Off The Wall, Thriller & Bad, et un nombre incalculable de sessions. On lui dédie notre Deli Express.
Crédit photo : Leelou / Gamma-Rapho
Jusqu’à la fin de sa vie, Quincy Jones a révélé et accompagné les nouvelles générations de musiciens : Nikki Yanofsky ou le pianiste Alfredo Rodriguez pour n’en citer que quelques-uns.
Il y a sept ans, à Montreux, il a aussi flashé sur la musique d'Ibrahim Maalouf. Ce fut le début d’une belle complicité qu’on va évoquer dans notre Deli Express, en compagnie du trompettiste, que voici par téléphone.
« PNC aux portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée… »
Ce midi, on fait la totale : une formule « décollage-voyage-atterrissage » qui va nous faire partir très loin !
On va aussi ouvrir grands nos oreilles et s’imprégner de toutes les pulsations du monde…Nous n’allons faire qu’un avec les éléments…Il n’y aura plus de nord, plus de sud. Tout va se mélanger, pour donner naissance à un folklore universel et suprême ! Et ce grâce à Hadouk, une formation voyageuse fondée, il y a trente ans par Didier Malherbe et Loy Ehrlich.
Le premier a été membre de Gong, un groupe de rock progressif qui a fait planer pas mal de monde dans les années 70. Le second a eu la révélation de la musique en découvrant la tradition des gnawas au Maroc. Il est aussi passé par la Réunion, et a été le pianiste de Jacques Higelin. Ils en ont fait un paquet, des voyages ensemble, intégrant à leur univers toujours plus d’instruments provenant du monde entier. Leur dernier trip en date s’intitule « Le Concile des Oiseaux ».Il sort dans un double album qui contient également le tout premier disque du Hadouk, enregistré il y a près de trente ans, histoire de prendre la mesure du chemin parcouru…Quel honneur de recevoir Didier Malherbe et Loy Ehrlich, avant leur concert du 5 décembre au New Morning à Paris.
Didier vient nous voir avec une flûte baou de Chine et une flûte Sulling, et Loy au hajouj et à l'awicha, deux instruments à cordes pincées du Maroc.
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