
Sign up to save your podcasts
Or
On aimerait tous connaître cette fin de carrière avec un ultime match devant son public porté en triomphe par ses frères. Je ne parlerais que de ceux que j'ai connus : Diego Dominguez, assis sur le Bouclier de Brennus, faisant un tour d'honneur au Stade de France, Jérôme Fillol et Pierre Rabadan, achèvant une
carrière bien remplie avec le bout de bois en guise de paraphe, Herbe Chaffardon qui, après 20 ans de carrière, la termine avec l'équipe junior...
Il y a ceux donc qui font de belles carrières et qui tournent la page d'une adolescence prolongée jusqu'à 35 ans. Et puis sur ce chemin compliqué et enivrant il y a ceux qui s'arrêtent avant, pour cause de blessure, ou parce que le destin en a décidé autrement.
Kevin Gourdon vient de nous donner une belle leçon ces derniers jours. Obligé d'arrêter sa carrière pour raison médicale il y a quelques jours, c'est avec le sourire qu'il s'est retrouvé un micro dans une main, la main de son fils dans l'autre au beau milieu de l'un des plus beaux publics de France à La Rochelle pour rendre hommage à son public et ses coéquipiers avant de partir.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi Kevin, c'est la classe incarnée, un type intemporel, un style de jeu particulier, c'est une gueule à la Clint Eastwood et une carrière bien remplie. Formé à la Voulte puis Toulon et Clermont, Kevin, c'est, depuis 9 ans une fidélité, un joueur troisième ligne complet toujours porté sur l'attaque et un type serein catapulté dans un sport en manque de ce genre de personnalité.
Il y avait (oui ca fait bizarre de parler au passé) chez ce mec un flegme particulier autant en équipe de France qu'avec le Stade Rochelais. S'en était d'ailleurs devenu un papa et, personnellement, je l'aurais bien vu de retour en Equipe de France et encore une bonne dizaine d'années à fouler les terrains de Top 14.
Et maintenant ? Et demain ? J'ai comme l'impression que tout se passera bien pour lui, même si on connaît la complexité de l'après. Je l'imagine bien sur un canasson face caméra à scruter l'horizon, une confiance à la lucky, Luke prêt à en découdre et affronter ce nouveau challenge.
Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !
Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.
Ecoutez d'autres épisodes :
Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"
Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"
Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"
Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.
Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4.5
22 ratings
On aimerait tous connaître cette fin de carrière avec un ultime match devant son public porté en triomphe par ses frères. Je ne parlerais que de ceux que j'ai connus : Diego Dominguez, assis sur le Bouclier de Brennus, faisant un tour d'honneur au Stade de France, Jérôme Fillol et Pierre Rabadan, achèvant une
carrière bien remplie avec le bout de bois en guise de paraphe, Herbe Chaffardon qui, après 20 ans de carrière, la termine avec l'équipe junior...
Il y a ceux donc qui font de belles carrières et qui tournent la page d'une adolescence prolongée jusqu'à 35 ans. Et puis sur ce chemin compliqué et enivrant il y a ceux qui s'arrêtent avant, pour cause de blessure, ou parce que le destin en a décidé autrement.
Kevin Gourdon vient de nous donner une belle leçon ces derniers jours. Obligé d'arrêter sa carrière pour raison médicale il y a quelques jours, c'est avec le sourire qu'il s'est retrouvé un micro dans une main, la main de son fils dans l'autre au beau milieu de l'un des plus beaux publics de France à La Rochelle pour rendre hommage à son public et ses coéquipiers avant de partir.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi Kevin, c'est la classe incarnée, un type intemporel, un style de jeu particulier, c'est une gueule à la Clint Eastwood et une carrière bien remplie. Formé à la Voulte puis Toulon et Clermont, Kevin, c'est, depuis 9 ans une fidélité, un joueur troisième ligne complet toujours porté sur l'attaque et un type serein catapulté dans un sport en manque de ce genre de personnalité.
Il y avait (oui ca fait bizarre de parler au passé) chez ce mec un flegme particulier autant en équipe de France qu'avec le Stade Rochelais. S'en était d'ailleurs devenu un papa et, personnellement, je l'aurais bien vu de retour en Equipe de France et encore une bonne dizaine d'années à fouler les terrains de Top 14.
Et maintenant ? Et demain ? J'ai comme l'impression que tout se passera bien pour lui, même si on connaît la complexité de l'après. Je l'imagine bien sur un canasson face caméra à scruter l'horizon, une confiance à la lucky, Luke prêt à en découdre et affronter ce nouveau challenge.
Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !
Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.
Ecoutez d'autres épisodes :
Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"
Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"
Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"
Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.
Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
0 Listeners
8 Listeners
17 Listeners
11 Listeners
0 Listeners
3 Listeners
2 Listeners
2 Listeners
3 Listeners
3 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners