Débrouillard et malin, en voici un qui mérite un éloge divin. Les corvidés, qui nous sont donnés en exemple, nous ressemblent à certains égards. Pourtant, dans le règne animal, rien ne nous égale.

Notre plus proche cousin utilise des outils comme nous. Comme nous, il est capable de livrer des guerres de conquête totales. A n’approcher qu’avec prudence : le primate est aussi musclé que vif.

Il a suffi de quelques espèces de cafards comme elle pour ruiner la réputation de toute une famille d’insectes. Cette discrète petite blatte nocturne est si coriace qu’elle pullule souvent à nos dépens.

Compagnon des jardiniers, le rouge-gorge est l’un de nos oiseaux les plus agressifs vis-à-vis de ses congénères, en raison de son caractère « territorial ». Il est à la fois casanier et migrateur.

Aspirateur à plancton, l’hippocampe est un étrange et sympathique petit poisson tranquille que les fantasmes entretenus par la médecine traditionnelle chinoise menacent dans le monde entier.

Un joli papillon bien de chez nous a longtemps trompé les naturalistes à cause d’une exception dont on ignore encore largement la cause : il ne ressemble pas vraiment à ses parents.

L’ornithorynque n’est pas seulement le mammifère à bec qui pond des oeufs. Il multiplie les bizarreries, dernier représentant d’une branche de mammifères qui peut beaucoup nous apprendre.

La capitale héberge encore un élégant papillon de nuit exotique importé d’Asie pour sa soie puis retourné à l’état sauvage grâce aux plantations de sa plante hôte qui a proliféré en milieu urbain.

Le danger que représente cet étrange poisson n’a de rapport ni avec la couleur rebutante de son squelette, ni avec son odeur métallique : il tient à la finesse de son nez, à sa vitesse et à sa vigueur.

La présence dans nos jardins d’un petit coléoptère producteur de « lumière froide » est un signe de santé de l’écosystème. Dévoreur de gastéropodes, le lampyre s’allume pour attirer son partenaire.