Aujourd’hui dans cet épisode nous aborderons les cyberattaques dans le cadre d’une cyberguerre et plus particulièrement les attaques DDOS, plus communément appelées "attaques par déni de service distribué”. Les attaques DDOS sont définies comme telles car leur but est de perturber le fonctionnement de certains services ou d’extorquer de l’argent à des organisations. C’est une arme de cybersécurité dont le fonctionnement est le suivant : On génère un trafic hautement élevé pour ensuite provoquer de fortes perturbations qui vont nuire aux autres utilisateurs (potentiels clients) car ils ne pourront pas naviguer ou utiliser les services de la cible attaquée.

Les trois principaux types d'attaques DDOS qui existent sont les attaques volumétriques, protocolaires et au niveau de la couche applicative. L'objectif de toutes ces attaques est de ralentir fortement ou d'empêcher le trafic légitime d'atteindre sa destination. Ces attaques sont utilisées depuis des années et sont encore actuellement très efficaces comme le prouve l’actualité : Le 13 Avril 2022, un opérateur de services nommé Mclaut en Ukraine, a essuyé une attaque DDOS qui a fait plonger le taux de connectivité des utilisateurs de l’opérateur sous la barre des 20%. C’est un des exemple d’attaque qui a lieu en ce moment entre la Russie et l’Ukraine qui sont en guerre. Outre les bombardements et l’invasion physique, a lieu une guerre peu connue mais très importante : la guerre de l’information.

De nombreuses organisations cybercriminelles comme Anonymous interviennent comme lors du 14 mars 2022 ,ou ils ont lancé une attaque massive à l’encontre de Rosneft, géant de l’énergie et accessoirement 3ème plus grand raffineur de pétrole en Allemagne, qui alimente directement la Russie. Ces attaques nous font prendre conscience de l’importance de renforcer notre sécurité numérique car ils pourraient bien s’avérer incisifs.