La guerre physique, économique et maintenant numérique ? Personne n’a pu y échapper, tant les images et les mots marquent notre quotidien depuis le 24 février 2022, date qui sera inscrite dans tous les manuels d’histoire. En décidant de l’invasion de l’Ukraine, le président russe Vladimir Poutine souhaite franchir un cap dans son objectif de domination territoriale. Une domination militaire et économique. Mais dans un monde où la technologie est à son apogée, l’idée d’une guerre également informatique n’est plus superflue loin s’en faut. Une guerre qui paraît déséquilibrée, tant la Russie est dotée d’un arsenal technologique particulièrement puissant.Un conflit russo-ukrainien auquel aux enjeux nationaux, se superposent des intérêts internationaux. Aucun pays ou organisation internationale ne peut ainsi être épargné par une future attaque informatique, aux conséquences particulièrement néfastes. Force est de constater qu’à ce jour, la stratégie de désinformation prend le pas sur une véritable guerre informatique. Certes, une multitude d’attaques informatiques depuis le début du conflit a laissé craindre le pire, ces cyberattaques ayant impacté plus ou moins directement des particuliers et des professionnels du monde entier. Nous expliquerons dans notre article pourquoi les cyberattaques majeures redoutées par beaucoup n’ont pas encore lieu, repoussant à ce jour l’éventualité d’une guerre numérique, bien que la prudence soit de mise tant le conflit risque de durer. Un conflit de longue durée, permettant aux instances et aux entreprises internationales de prévoir des mesures de prévention, sans doute encore inadaptées à une bataille de telle ampleur. Bouleversant ce déséquilibre de façade, nous montrerons que l’Ukraine tente de résister en sollicitant un maximum de structures destinées à contrecarrer des cyberattaques russes.