La mode de l’instantané

Tout est rendu instantané aujourd’hui : la communication, les réseaux sociaux, les prises de rendez-vous, les relations amoureuses, les rapports sexuels et même le café.

Nous prenons goût à tout ce qui est instantané et nous devenons impatients, car nous voulons tout et tout de suite. Même à l’égard de Dieu, nous sommes devenus impatients. En tout, nous sommes impatients : dans nos relations conjugales, dans nos demandes et doléances.

Nous, comme disciples du Christ, nous sommes appelés à être des femmes et des hommes patients en tout. La patience dans la prière ; prier sans cesse nous aidera à développer cette patience dont le monde actuel a tant besoin.

Padre LESYR.

Le vie et les choses ordinaires

Manger, boire, acheter, vendre et travailler sont des choses ordinaires de la vie, très banales, mais qui doivent pourtant nous rappeler le but de la vie humaine.

Le Christ nous rappelle dans cet Évangile que la vie ne peut être que vécue comme une formalité, comme une routine ; car c’est bien au cœur de la banalité du quotidien que s’opère la venue du règne de Dieu, que se réalise le Royaume de son Père.

Autrement dit, sa venue ne peut être prédite et sera une surprise pour quiconque mène la vie actuelle de manière ordinaire.mVivons donc les choses ordinaires de la vie actuelle à nous questionnant sur le but et le sens que nous leur donnons.

Soyons des contemplatifs et des contemplatives des choses ordinaires de la vie quotidienne à travers lesquels Dieu se révèle.

Padre LESYR.

Une réalité concrète pourtant non observable !

Il y a des réalités qui nous semblent complexes pourtant elles sont à notre portée et nécessitent de notre part un effort. Le Christ affirme que la venue du règne de Dieu n’est pas observable. Qu’est-ce que nous ne comprenons pas dans ces propos ?

La venue est une réalisation, un phénomène qui se produit comme une éruption volcanique, une tempête, etc. Ce n’est pas le cas pour la venue du règne de Dieu. Voilà une réalité qui ne s’opère pas de manière spectaculaire, mais qui est là au milieu de nous.

Vivons-le, laissons-nous habiter par lui. C’est par exemple le pas de l’amour et de la compassion par lesquels le règne de Dieu se manifeste et est parmi nous. Sommes-nous attentifs à cela ? Arrêtons de rêver et d’attendre des phénomènes spectaculaires.

Padre LESYR

Le zèle pour la maison du Seigneur

Aurions-nous l’audace de faire un fouet et de défendre les temples du Seigneur ? Quels sont-ils ? Où sont-ils ?

Voilà une question pertinente dans un contexte de désertification de lieux de culte. Est-ce encore pertinent aujourd’hui ?

Sommes-nous autant habités par le zèle pour la maison du Seigneur comme le Christ ? Les chrétiens et les chrétiennes doivent habiter l’univers, la création avec passion et zèle. Nous devons nous lever pour défendre les trois temples : l’univers comme temple cosmique de l’habitation de Dieu ; la personne humaine comme temple de l’Esprit et nos églises comme temples sacrés du Seigneur.

Nous sommes appelés à nous lever pour assumer notre émission au cœur du monde qui est de brûler de passion et du zèle, du feu pour le Christ partout et en tout temps.

Padre LESYR.

Faire son devoir

Les véritables disciples du Christ se contentent de faire leur devoir sans rechercher toute forme de reconnaissance. Nous sommes invités à redécouvrir la notion de « serviteur inutile » ; car bien souvent, nous scandons le service pour nos propres intérêts.

Nous servons en recherchant à être nécessairement de la reconnaissance des autres eu du public. Notre devoir est d’être au service de l’Évangile et du Dieu vivant, en tout temps et à contretemps.

« Le service, mon devoir » doit être notre slogan, plus encore aujourd’hui dans un contexte missionnaire où la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux.

Padre LESYR.

Les scandales et les chutes inévitables

Bien souvent, nous faisons le mal que nous ne voulons pas ; et le bien que nous voulons faire, nous ne le faisons pas. C’est à cause de notre humanité. Cependant, ce n’est pas une excuse pour nous complaire dans le vice.

Le Christ nous rappelle que même étant ses disciples, nous serons portés à tomber dans le péché. Toutefois, il existe un type de péché pour lequel nous ne pouvons être les auteurs : scandales, chutes…

Ceci est une mise en garde, car les scandales qui éclaboussent au ternissent l’image du Christ ne doivent pas venir de ses disciples que nous sommes.

Aussi, ses disciples ne doivent pas être ceux par qui les hommes et les femmes de ce monde chutent. Au contraire, nous sommes appelés à être ceux sur qui le monde s’appuie pour se relever, pour avancer, pour se reconstruire et non pas l’inverse.

Padre LESYR.

De plus en plus de sadducéens

Remettre en question la résurrection est de plus en plus à la mode dans un monde hyper technique scientifique et rationnel. En effet, la théorie sadducéenne est de retour.

Cette croyance est récurrente de bien de manières aujourd’hui : croire à la résurrection est une façon de fuit la réalité et de gérer son stress face à l’inconnu du néant après la mort.

Certains affirment que nous devenons une poussière d’étoile qui brille dans le ciel après la mort et même des baptisés professant à la foi en Jésus-Christ mort et ressuscité adhèrent à cette théorie. Pourtant la résurrection est ce qui nous attend ; ce qui nous est promis ; ce qui nous a été préparé par le Christ lui-même.

Par la résurrection, nous devenons des vivants dans l’éternité comme Abraham, Isaac et Jacob. Il n’y a que la foi qui puisse nous ouvrir à cette réalité et non pas la science ni la rationalité ni la logique humaine.

Padre LESYR.

Justes aux yeux des gens

Lorsque nous recherchons sans cesse la reconnaissance des autres, nous devenons esclaves de l’opinion publique et tombons dans l’hypocrisie.

Le Christ relève notre tendance naturelle à vouloir être bien vus ; à être acceptés ou à monter dans notre cote de popularité, dans les sondages.

Nous avons besoin d’être des hommes et des femmes libres. Car, sans cette liberté, nous ne pouvons pas servir le Seigneur dans ce monde superficiel qui juge selon ses propres normes. Or, nous chrétiens, nous ne sommes pas des gens normaux. Nous sommes appelés à être en marge à cause de notre authenticité.

Padre LESYR.

Fils et filles de lumière

Les personnes qui marchent dans la lumière ne sont pas malhonnêtes. Elles sont transparentes en tout et sont le reflet du Christ au cœur du monde.

Le Christ parle dans cet Évangile des gens du monde qui ont la capacité de faire preuve d’habileté, mais dans la malhonnêteté.

Sommes-nous capables d’être habiles et honnêtes ? Autrement dit, comme chrétiens dans le monde, cet Évangile nous invite à être habiles, rusés, pour annoncer la Bonne Nouvelle du salut à nos frères et à nos sœurs tout en demeurant des enfants de lumière.

Ne soyons pas habiles pour les activités des ténèbres ou dans l’obscurité. Mais que nos actions et nos paroles réfléchissent sur nos visages la lumière du Christ.

Padre LESYR.

Es-tu pécheur ?

Es-tu pécheur ? Voilà une question qui nécessite une réponse authentique et sans détour. Si la réponse à cette question est affirmative, alors faisons comme les pécheurs de l’Évangile.

Ils allaient tous à Jésus pour l’écouter, car il leur faisait bon accueil. Et nous qui sommes pécheurs, allons-nous au Seigneur pour l’écouter ? Sommes-nous conscients de son bon accueil ? Le seigneur est doux et patient avec les pécheurs. C’est pour nous qu’il s’est incarné et a donné sa vie.

Allons à Jésus pour l’écouter au cœur de nos vies, dans sa Parole, dans nos frères et dans nos sœurs. Il est là dans son Très-Saint-Sacrement, il y est présent et livré pour nous. Nous avons une place de choix dans son cœur, car il attire à lui les pécheurs que nous sommes. N’ayons pas honte, car en lui sont la vie et la libération.

Padre LESYR.