Les élections régionales de mars 2010 ont marqué un tournant important dans ce genre d’élections : C’est la première fois en effet que le problème de la réunification de la Normandie a été débattu et que la grande majorité des listes s’y soient déclarés favorables. Ceci-dit, en ce début d’année 2013, nous constatons que le processus de fusion de la Basse et de la Haute Normandie est au point mort. Faut-il s’y résoudre ?

L’évolution du Grand Paris fait exploser les limites administratives. Une diagonale vertueuse veut désormais relier Paris au Havre. Les opposants à la réunification se taisent, s’ils existent encore. Mais il reste à inventer les conditions pour parvenir à la réunification. Et chacun d’opposer les capitales pour souligner les difficultés qu’il y aura à s’accorder sur l’essentiel.

La question de la réunification normande est donc posée. Pourquoi une Normandie unifiée ? Quel espoir et quel projet porte-t-elle ? Comment se dessine son avenir et finalement : quel est son sens ?

Douze géographes, issus des trois universités normandes de Caen, du Havre et de Rouen, Arnaud Brennetot, Madeleine Brocard, Pascal Buléon, Michel Bussi, Pierre-Henri Emangard, Anne-Marie Fixot, Armand Frémont, François Gay, Yves Guermond, Robert Hérin, Bruno Lecoquierre et Sophie de Ruffray s’expriment sur le sujet en publiant aux Editions OREP (un éditeur au service de la valorisation de la Normandie depuis 25 ans) ”La Normandie en débat”.