La disparition de Jean-Pierre Bacri le 18 janvier dernier a beaucoup ému les français et nous a donné envie de consacrer un épisode à cet acteur discret et incontournable du cinéma français. 

Pour l’épisode d’aujourd’hui, trois films parmi les plus emblématiques de sa carrière : 

- Cuisine et Dépendances, de Philippe Muyl 

- On connaît la chanson, d’Alain Resnais 

- Le Goût des autres, d’Agnès Jaoui

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 Timestamps : 
4:10 – Premier film (Cuisine et dépendances)
17:10 – Deuxième film (On connaît la chanson)
30:00 – Troisième film (Le goût des autres)

Dans cet épisode nous vous proposons d’explorer le thème de la bureaucratie à travers le cinéma. 

Ce « gouvernement des bureaux », apanage de nos sociétés modernes et symbole de l’ordre et du rationnel, semblerait à première vue un sujet peu propice à l’art et au récit. Mais en représentant l’individu face à une administration complexe et aliénante, on questionne la responsabilité de l’individu face au système et face à lui-même. Que ce soit une réflexion politique sur l’organisation de nos sociétés ou un questionnement philosophique sur le sens de nos existences modernes, la bureaucratie touche à des thèmes universels. 

Aujourd’hui nous nous intéressons donc au récit de trois individus en lutte contre la bureaucratie et son immobilisme à travers 3 films : 

- Brazil, de Terry Gilliam
- Vivre, d’Akira Kurosawa
- La Mort d’un Bureaucrate, de Tomas Gutiérrez Alea.

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Timestamps :
1:45 - Premier film (Brazil)
22:00 - Deuxième film (Vivre)
33:00 - Troisième film (Mort d'un bureaucrate)

Si la Liberté est communément représentée sous les traîts d'une femme, forte, qui guide la lutte armée, on ne parle que rarement du rôle des femmes dans le combat universel pour la liberté. Le combat des femmes est forcément associé au combat pour les femmes, c'est à dire la lutte féministe. Pourtant, la femme est une figure de la Résistance. Sous-estimée, elle utilise cette faiblesse de droit pour en faire une arme et renverser l'oppresseur. La Résistante est mise à profit par la Résistance et marque des points là où l'homme ne peut accéder. 

Quand l'Art la représente, elle est inévitablement belle, inévitablement forte. Elle symbolise un idéal, personnifiant cette double rebellion, sociale et politique, et s'en affranchit en prenant part au combat. 

Pour ce podcast, trois histoires de femmes qui, dans trois pays, luttent contre l'oppresseur qui n'est toujours celui qu'on croit...

- Lust, Caution ; de Ang Lee
- Black Book, de Paul Verhoeven
- Assassination, de Choi Dong-hoon

Sosie, jumeaux, personnalités multiples, les divers aspects de la figure du double fascinent et repoussent. Il fait partie de ces thèmes universels dont on retrouve des traces dans de nombreuses mythologies, et c'est un questionnement philosophique avant d'être une figure de fiction populaire.

Le cinéma ne pouvait que se saisir d'une telle figure, si intimement liée à son champ technique de doublure, doublage et adaptation ; jusque dans son approche théorique du rapport au spectateur et de la "double identification au cinéma". Le cinéma de genre s'est forgé sa propre mythologie du double, notamment dans la science-fiction, avec ses androïdes réplicants, ses clones, et autres extraterrestres mimétiques.

Cette semaine, trois films sur le thème du double dans la science-fiction :

- Gattaca, de Andrew Niccol
- Moon, de Ducan Jones
- Another Earth, de Mike Cahill

À l'heure où 2020 nous cantonne à nos espaces intérieurs, le foyer, petit cocon protecteur, semble parfois nous engloutir dans un ennui, une longue attente dont nous oublions l'objet.  Mais loin d'être inédit en 2020, le confinement semble avoir toujours concerné l'humanité et inspirer le cinéma.

En enfermant ainsi ses personnages et en les privant de toutes distractions extérieures, le cinéaste a l'occasion d'explorer plus profondément leurs peurs, leurs fantasmes, leurs traumatismes et leurs croyances. Ce sont donc trois histoires d'isolement et de réclusion confortable oû la maison devient une prison dont nous parlons lors de ce podcast.

- Les Autres, d'Alejandro Amenabar
- L'Apollonide, de Bertrand Bonello
- Canine, de Yorgos Lanthimos