Des chaises de bureau dans l'espace public, ça peut surprendre, mais ce n'est pas le symbole d'une nouvelle mobilisation contre les horaires de travail démesurés. Non, c'est simplement une curieuse pratique taïwanaise, qui a passionné Luc Jolivet, sound designer et musicien français. A force de collecter des images par plaisir, il a décidé de les regrouper dans un ouvrage qui porte le nom sans équivoque : "Out of Office". Publié aux éditions nos:books, le livre est disponible à Taïwan et en France dès fin novembre chez Yvon Lambert.

C'est avec grand plaisir que je reçois l'auteur dans l'émission. Dans une société taïwanaise parfois pointée du doigt pour ses temps de travail trop longs, on peut peut-être voir dans ces chaises de bureau au milieu de parcs, rues ou sur les trottoirs, une certaine expression du désir de libération des employés de bureau.

Bonne écoute

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Out of office (Luc Jolivet)

Out of office (Luc Jolivet)

Dans cette revue de presse de la ville en pratiques, nous parlons immobilier, carbone et d'esthétisme.

Bonne écoute

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Twitter : Clément Tricot

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Jusqu'au 26 novembre, se tient la 18e édition de la biennale d'architecture de Venise. Dans cette émission, nous revenons sur la précense taïwanaise à travers son pavillion "Diachronic Apparatuses of Taiwan – Architecture" qui questionne sur le rapport entre l'architecture, l'environnement et le paysage. Des travaux d'étudiants sont présentés dans un espace dédié, une occasion pour les jeunes aspirants-architectes de partager leurs réflexions sur le présent et l'avenir.

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C'est la rentrée littéraire ! Comme chaque fin d'été, retrouvez ici une sélection d'ouvrages à lire sur les villes taïwanaises. Cette année, nous faisons de la place à des oeuvres littéraires, en plus d'ouvrages techniques. 

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Les villes taïwanaises sont-elles prêtes à faire face au changement climatique ? Nous avions déjà évoqué cette question dans la ville en pratiques, notamment avec la professeure Wan Yu Shih (石婉瑜) dont les travaux portent sur l'adaptabilité des villes taïwanaises, et notamment de Taipei face à des épisodes de chaleurs extrêmes. Récemment, Lin Tzu-ping (林子平), professeur d'architecture à l'Université nationale Cheng Kung a été interviewé dans plusieurs médias pour alerter sur les effets des îlots de chaleur urbain en ville, notamment à Taipei. 

Dans l'émission nous revenons sur ce phénomène d'augmentation locale des températures et des difficultés de refroidissement de certains espaces urbains. Nous revenons dans l'émission sur les répercutions de ces îlots de chaleur : augmentation de la consommation d'électricité, danger pour la santé, pollution, aléas climatiques... et sur les pistes de réflexions pour faire face à une situation à traiter non pas à l'échelle du bâtiment, mais bien à celle de la ville.

Bonne écoute à toutes et tous.

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Réécoutez la ville en pratiques : 

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Le prix du taxi pour les femmes enceinte est-il la plus grande difficulté pour élever des enfants ? La réponse est non si on en croit l'étude de YES123 qui met en avant les 3 difficultés principales pour les employés qui souhaitent élever des enfants :  la flambée du coût de la vie, la stagnation des salaires et l'inflation du marché du logement. Le nouveau maire de Taipei a cependant annoncé souhaiter soutenir la hausse du taux de natalité en subventionnant les trajets des futures mamans. 

Dans cette revue de presse de la ville en pratiques, nous revenons sur plusieurs articles concernant l'immobilier et sur plusieurs projets de loi visant à réduire la spéculation immobilière.

Bonne écoute à toutes et tous.

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Les articles à lire dans cette revue de presse :

L'architecture du mois : 維豐橡膠新建辦公大樓（M House）

Livre du mois : 2024第九屆traa台灣住宅建築獎│徵件辦法

Peut-on classer les agences d'architecture ? Nous répondons à cette question en ouverture de cette revue de presse des villes taïwanaises. Nous abordons aussi la question de la sécurité sur les chantiers avant de parler d'autres informations sur le cinéma ou le traffic routier post covid-19. 

Bonne écoute à toutes et tous.

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Les articles à lire dans cette revue de presse :

L'architecture du mois : HAO Design converts 1980s townhouse into furniture shop and cafe in Taiwan

Livre du mois : Quelque chose de Taïwan

Réécoutez la chronique d'architecture : Villes taïwanaises, ne pensez plus architecture, pensez paysage

Les villes taïwanaises sont-elles "instragrammables" ? Oh le vilain terme. 

Nous en parlions précedemment, dans le cadre d’un questionnement sur les villes taïwanaises la nuit, mais à mon sens, les villes taïwanaises s’observent dabord dans une perspective paysagère. L'importance de l'analyse du paysage avant celle de l'architecture ressort d'ailleurs très souvent dans les questionnements sur la qualité ou la beauté des villes. A cela, il faut ajouter la place de la nature à Taïwan, parfois très que ce soit dans les délaissés, dans les rues ou sur les balcons. Dans cette émission, nous parlons de planification, d'environnement, d'image, de réseaux sociaux ou encore de Solar Punk.

Bonne écoute à toutes et tous.

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Ce mois-ci dans la revue de presse de la ville en pratiques, nous explorons plusieurs des sujets variés, dont le développement de l'éolien, le vieillissement de la population et le logement. La liste des articles évoqué dans la revue de presse est précisée ci-dessous. 

Bonne écoute à toutes et tous.

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Les articles à lire dans cette revue de presse :

L'architecture du mois : 國立臺灣史前文化博物館

Livre du mois : 古蹟入門（增訂版）The Ultimate guide of historical sites of Taiwan

Réécoutez la chronique d'architecture : Les villes taïwanaises sont-elles mieux de nuit ?

Le mois dernier, dans la chronique d'architecture taïwanaise, nous nous demandions si “l’architecture taïwanaise est ARCHI-moche ?” J'ai eu d'excellents retour sur l'émission et je vous en remercie. Nous allons donc continuer à nous poser des questions.

Si nous parlons beaucoup d'architecture, nous oublions l'importance du paysage dans le regard à porter sur l'architecture taïwanaise. D'ailleurs à mon sens, les villes taïwanaises ne s’apprécient pas en pensant architecture mais en pensant paysage. Commençons par le paysage nocturne, source de fantasme et d'émerveillement.

Les villes taïwanaises ne sont-elles pas mieux la nuit ?

Le paysage urbain nocturne des villes asiatiques fascine depuis longtemps. On retrouve dans le cinéma occidental et asiatique, dans la science fiction ou encore dans les animés japonais, d'importantes inspirations issues des villes asiatiques telles que Tokyo, Hong Kong ou encore Singapour. Côté Taïwan, dans son film Millennium Mambo, le réalisateur taïwanais Hou Hsiao-hsien choisit une passerelle piétonne de Keelung de nuit, pour l'une des scènes cultes de son film. La même scène de nuit n'aurait certainement pas autant envouté. 

Les villes taïwanaises sont surprenantes de nuit. Quand on évoque l'après coucher du soleil, on pense forcément aux marchés de nuits, aux stands et enseignes lumineuses et colorés, aux lanternes des temples ou aux néons des magasins de proximité type 7 Eleven ou Family Mart. Le temps de quelques heures, les marchés de nuit transforment parfois des rues entières, plutôt calmes de jours. Inversement, c'est aussi aux heures les plus tardives que l'ambiance sonore se transforme. Les bruits des véhicules laissent place à une faune oubliée, notamment d'insectes très bruyants aux abords des parcs ou des fleuves.

Le rapport positif à la nuit vient certainement aussi du faible taux de criminalité dans le pays à quoi on peut ajouter un effet de saisonnalité réduit. Du fait de la position de Taïwan à des latitudes basses le coucher du soleil ne connapit pas de grandes différences horaires, obligeant à s'habituer à vivre de nuit.

Il n'y a certainement pas de bonne ou de mauvaise réponse à notre question finalement assez personnelle. Il y a néanmoins énormément de choses à apprendre en regardant les villes taïwanaises la nuit.

On en parle à l'écoute de la ville en pratiques.

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