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Or


Le théâtre classique nous avait habituĂ©s Ă des rĂ©pliques ciselĂ©es, des arguments dĂ©jĂ longuement mĂ»ris, une pensĂ©e qui se conçoit bien et s’énonce clairement, des alexandrins Ă©quilibrĂ©s…Â
Et voilà qu’on découvre chez Jean-Luc Lagarce des vers libres très longs ou très courts, des personnages qui hésitent, qui se reprennent et se corrigent sans cesse... Ces tâtonnements, c’est la fameuse figure de l’épanorthose : reformuler pour mieux dire. Mais Lagarce précise bien “au-delà du raisonnable”, comme s’il ne s’agissait pas tant de mieux dire, que d’insister sur une parole insuffisante, des doutes, des silences, qui dépassent la parole elle-même, pour révéler des crises.
Dans quelle mesure la parole permet-elle d’exprimer les crises qui hantent cette pièce de Jean-Luc Lagarce ?
By Romain Boussot4
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Le théâtre classique nous avait habituĂ©s Ă des rĂ©pliques ciselĂ©es, des arguments dĂ©jĂ longuement mĂ»ris, une pensĂ©e qui se conçoit bien et s’énonce clairement, des alexandrins Ă©quilibrĂ©s…Â
Et voilà qu’on découvre chez Jean-Luc Lagarce des vers libres très longs ou très courts, des personnages qui hésitent, qui se reprennent et se corrigent sans cesse... Ces tâtonnements, c’est la fameuse figure de l’épanorthose : reformuler pour mieux dire. Mais Lagarce précise bien “au-delà du raisonnable”, comme s’il ne s’agissait pas tant de mieux dire, que d’insister sur une parole insuffisante, des doutes, des silences, qui dépassent la parole elle-même, pour révéler des crises.
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