L’homme qui fit abolir la peine de mort professait que personne n’a le droit d’ôter volontairement une vie. Et que demander officiellement à des tiers de décider de la mort (même "volontaire") d’autrui serait contraire à la démocratie. Et que ce serait la source d’un malaise insupportable au sein des familles... Robert Badinter pensait, comme les catholiques, que la solution était dans la fin (réelle) de l’acharnement thérapeutique, et dans le développement (réel) des soins palliatifs.