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Or
Aujourd'hui, retour sur le 19 juillet 1903, quand le Tour de France entre dans la légende.
Nous sommes le dimanche 19 juillet 1903, et je peux vous le dire, il fait chaud sur les Champs-Elysées, très chaud et très poussiéreux. Maurice Garin, ancien ramoneur d'origine italienne, franchit la ligne d'arrivée d'une toute nouvelle course.
Il a le visage noirci, les yeux brûlés, le souffle court, mais il sourit. Il vient de gagner le tout premier Tour de France. Une idée complètement folle naît quelques semaines plus tôt dans les bureaux du journal Loto, l'ancêtre de l'équipe, pour doter ses ventes.
Une course de six étapes, plus de 2400 kilomètres sans assistance, sans casque, sans dérailleur. Une épreuve de titans. Ils étaient 60 au départ, le 1er juillet, à s'élancer de Montgeron en région parisienne.
Ils ne seront que 21 à tenir jusqu'au bout. Les routes sont caillouteuses, les nuits glaciales, les jours étouffants. Les coureurs dorment à la belle étoile, roulent à la lumière des lanternes, mangent ce qu'ils trouvent.
On va vite les surnommer les forçats de la route. Ça vient de là. Maurice Garin domine la course.
Petit, solide, endurant, il avale les kilomètres comme on laboure un champ. Sans plainte, mais sans relâche. Il gagne avec trois heures d'avance.
Un gouffre, évidemment. Et il entre dans l'histoire. Ce premier tour, c'est plus qu'un exploit sportif.
C'est une épopée populaire. Chaque étape attire la foule, déjà. Les gares, les cafés, les places se remplissent pour voir passer ces héros à pédale.
Le 19 juillet 1903, la France se découvre un nouveau mythe, celui du cycliste, du dépassement de soi, de la route comme théâtre national. Le tour est né et il ne s'arrêtera plus.
A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, retour sur le 19 juillet 1903, quand le Tour de France entre dans la légende.
Nous sommes le dimanche 19 juillet 1903, et je peux vous le dire, il fait chaud sur les Champs-Elysées, très chaud et très poussiéreux. Maurice Garin, ancien ramoneur d'origine italienne, franchit la ligne d'arrivée d'une toute nouvelle course.
Il a le visage noirci, les yeux brûlés, le souffle court, mais il sourit. Il vient de gagner le tout premier Tour de France. Une idée complètement folle naît quelques semaines plus tôt dans les bureaux du journal Loto, l'ancêtre de l'équipe, pour doter ses ventes.
Une course de six étapes, plus de 2400 kilomètres sans assistance, sans casque, sans dérailleur. Une épreuve de titans. Ils étaient 60 au départ, le 1er juillet, à s'élancer de Montgeron en région parisienne.
Ils ne seront que 21 à tenir jusqu'au bout. Les routes sont caillouteuses, les nuits glaciales, les jours étouffants. Les coureurs dorment à la belle étoile, roulent à la lumière des lanternes, mangent ce qu'ils trouvent.
On va vite les surnommer les forçats de la route. Ça vient de là. Maurice Garin domine la course.
Petit, solide, endurant, il avale les kilomètres comme on laboure un champ. Sans plainte, mais sans relâche. Il gagne avec trois heures d'avance.
Un gouffre, évidemment. Et il entre dans l'histoire. Ce premier tour, c'est plus qu'un exploit sportif.
C'est une épopée populaire. Chaque étape attire la foule, déjà. Les gares, les cafés, les places se remplissent pour voir passer ces héros à pédale.
Le 19 juillet 1903, la France se découvre un nouveau mythe, celui du cycliste, du dépassement de soi, de la route comme théâtre national. Le tour est né et il ne s'arrêtera plus.
A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.