
Sign up to save your podcasts
Or


2 octobre 1187. Le soleil se lève sur Jérusalem, et les cloches se taisent. Pour la première fois depuis 88 ans, la Ville sainte repasse sous bannière musulmane.
Ce matin-là, Saladin, sultan d’Égypte et de Syrie, entre en vainqueur dans la cité la plus convoitée de la chrétienté. Il l’a encerclée, assiégée, négociée. Et surtout, il a tenu parole : il ne la saccagera pas.
Souvenez-vous : en 1099, lors de la Première Croisade, les chevaliers francs avaient pris Jérusalem dans un bain de sang. Chrétiens, juifs, musulmans : personne n’avait été épargné. C'était la croisade à la hache.
Mais Saladin, lui, agit autrement. Il refuse le massacre. Il préfère la diplomatie à la vengeance. Il offre des termes de reddition. Les habitants sont autorisés à racheter leur liberté. Ceux qui ne le peuvent pas ? Libérés quand même, par générosité ou par stratégie.
Jérusalem devient alors le symbole d’un autre visage du pouvoir : ferme, mais magnanime. Et le monde chrétien tremble. L’annonce de la perte de la Ville sainte fait l’effet d’un choc en Europe. Le pape en meurt — littéralement — et une nouvelle croisade est aussitôt proclamée. Ce sera la Troisième, celle de Richard Cœur de Lion.
Mais ce 2 octobre 1187, c’est bien Saladin qui écrit l’Histoire, sabre au fourreau et tête haute. Il ne conquiert pas seulement Jérusalem : il gagne le respect de ses ennemis et une place éternelle dans les mémoires, musulmanes… comme chrétiennes.
A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire.
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
By STORYCAST2 octobre 1187. Le soleil se lève sur Jérusalem, et les cloches se taisent. Pour la première fois depuis 88 ans, la Ville sainte repasse sous bannière musulmane.
Ce matin-là, Saladin, sultan d’Égypte et de Syrie, entre en vainqueur dans la cité la plus convoitée de la chrétienté. Il l’a encerclée, assiégée, négociée. Et surtout, il a tenu parole : il ne la saccagera pas.
Souvenez-vous : en 1099, lors de la Première Croisade, les chevaliers francs avaient pris Jérusalem dans un bain de sang. Chrétiens, juifs, musulmans : personne n’avait été épargné. C'était la croisade à la hache.
Mais Saladin, lui, agit autrement. Il refuse le massacre. Il préfère la diplomatie à la vengeance. Il offre des termes de reddition. Les habitants sont autorisés à racheter leur liberté. Ceux qui ne le peuvent pas ? Libérés quand même, par générosité ou par stratégie.
Jérusalem devient alors le symbole d’un autre visage du pouvoir : ferme, mais magnanime. Et le monde chrétien tremble. L’annonce de la perte de la Ville sainte fait l’effet d’un choc en Europe. Le pape en meurt — littéralement — et une nouvelle croisade est aussitôt proclamée. Ce sera la Troisième, celle de Richard Cœur de Lion.
Mais ce 2 octobre 1187, c’est bien Saladin qui écrit l’Histoire, sabre au fourreau et tête haute. Il ne conquiert pas seulement Jérusalem : il gagne le respect de ses ennemis et une place éternelle dans les mémoires, musulmanes… comme chrétiennes.
A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire.
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.