Adopter une approche plus inclusive dans la gestion des programmes d’avantages sociaux est devenu essentiel pour les employeurs. À cet effet, la portée de la couverture médicaments de nos régimes privés fait partie intégrante des aspects à ne pas négliger.

Qu’il soit question de santé préventive, d’immunisation, de santé sexuelle ou de fertilité, les considérations sont multiples pour les promoteurs qui souhaitent moderniser leur régime et s’assurer d’offrir une couverture adéquate à une main d’œuvre diversifiée.

Quels sont les angles morts dans nos régimes et comment devrions-nous y remédier? Quelle est la réalité clinique des patients et des travailleurs qui souhaitent être appuyés dans leur démarche thérapeutique et qui ne trouvent pas toujours réponse dans l’offre actuelle des régimes privés?

Joignez-vous à nous le 25 avril prochain alors que deux experts partageront leurs pistes de réflexion sur les occasions de moderniser les régimes d’assurance médicaments en plaçant la santé inclusive au cœur des décisions.

Depuis de nombreuses années, la Loi sur la faillite et l’insolvabilité et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies prévoient une superpriorité visant à assurer, dans le cas des régimes à prestations déterminées, le versement à la caisse du régime des coûts normaux que l’employeur est tenu de verser. Malgré cela, plusieurs participants ont vu leurs prestations être réduites dans le cadre de faillites ou de restructurations majeures de leur employeur au cours des vingt dernières années. 

Le projet de loi C-228 vient renforcer ces lois sur l’insolvabilité en étendant la superpriorité existante à la somme requise pour acquitter les paiements spéciaux requis par le régime ainsi que tout passif non capitalisé ou déficit de solvabilité du régime. Ces changements visent à réduire de façon importante le risque que les prestations des participants soient réduites advenant la terminaison de leur régime de retraite, mais qu’en est-il des autres impacts pour les promoteurs et les participants des régimes de retraite?

Alors que nos professionnels de la santé sont plus que jamais sollicités, les enjeux liés à l’optimisation de notre système de santé sont sur toutes les lèvres.

En 2022, la contribution des régimes privés dans la livraison des soins non urgents n’est plus remise en question. Des innovations comme la télémédecine facilitent l’accès aux ressources médicales tout en améliorant l’expérience utilisateur. 

Les avantages d’un partenariat public-privé sont tangibles, mais la pandémie aura mis en lumière certaines limites. Quels sont les pièges à éviter? Comment professionnels de la santé, assureurs et employeurs peuvent-ils travailler ensemble afin de soutenir la main-d’œuvre efficacement et contribuer à la maintenir en santé?

Joignez-vous à nous le 23 novembre prochain dans le cadre d’une réflexion des plus pertinentes sur les relations entre notre système de santé et nos programmes d’assurance collective. Pour l’occasion, Isabelle Maréchal s’entretiendra avec le docteur François Marquis, intensiviste bien connu du public, chef de l’unité des soins intensifs de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et auteur du récent ouvrage Mes carnets de pandémie.

La gestion actif-passif (GAP) a connu un essor au cours des dernières années en tant qu’outil principal de la gestion des risques financiers des régimes de retraite. La prise de décisions de placement en cohérence avec les engagements sous-jacents des régimes se trouve au cœur de cette pratique. MM. Denis Latulippe et Mathieu Corriveau-La Grenade ont grandement approfondi le sujet et en ont fait l’objet d’un livre intitulé « Gestion actif-passif – L’investissement adapté aux besoins des institutions ». Cet ouvrage se veut un outil de référence pour les comités de retraite et autres intervenants du milieu permettant de contribuer à une saine gestion et à une gouvernance renforcée.

Les deux co-auteurs nous entretiennent de leur livre et abordent plus particulièrement l’émergence de la GAP à travers les crises économiques et financières des quarante dernières années, soit l’augmentation fulgurante des taux d’intérêt des années 1980, la crise immobilière des années 1990 et, bien sûr, la crise des subprimes de 2008-2009. Ils discutent également des fondements de la pratique de la GAP pour les domaines de l’assurance, des fonds de placement et des régimes de retraite, en abordant les incidences sur la gestion des placements.