Le balado Saumon Québec

Le 24 mai passé, nous sortions un balado sur le bar rayé et son interaction avec le saumon atlantique.

Depuis, nous avons reçu plusieurs questions par rapport aux modalités de pêche et aux classes de taille concernant le bar rayé. Nous avons donc décidé de faire un second court balado avec Éliane Valiquette, biologiste pour le MELCCFP Bar rayé | Gouvernement du Québec (quebec.ca), pour répondre aux questions qui étaient restées en suspens.

Alors que la population de bar rayé du fleuve Saint-Laurent avait disparue dans les années 1960s et que celle du sud du golfe du Saint-Laurent a frôlé l’extinction dans les années 1990s, un programme de réintroduction au fleuve et des mesures de rétablissement efficaces au sud du golfe ont permis à ces deux populations un retour remarqué dans leurs habitats d’origine.

Une équipe de biologistes experts du saumon atlantique et du bar rayé échange sur l’écologie de ces deux espèces et de leurs interactions :  

David Leblanc, LeBlanc Multiressources, Biologiste, B.Sc, Gestion de la Faune UQAR

Éliane Valiquette, MELCCFP, Biologiste, M. Sc.  Université Laval Bar rayé | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

Maxime Guérard, MELCCFP, Biologiste, B. Sc., Université de Sherbrooke Saumon atlantique | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

Nathan Wilbur, ASF, Vice-President Regional Prograns   www.asf.ca

La discussion s’amorce par la présentation du bar rayé, de son cycle de vie et de l’état de situation des deux populations présentes au Québec. Au fil de la conversation, différentes préoccupations régulièrement soulevées quant à l’impact de cette espèce sur le saumon au Québec sont discutées et les mythes et réalités sont départagés. La situation dans la rivière Miramichi, qui diffère grandement de celle du Québec au regard des interactions entre le bar rayé et le saumon atlantique, est également abordée.

Le bar rayé et le saumon atlantique vivent dans des écosystèmes complexes qui subissent des changements profonds, notamment au regard des changements climatiques. Les équipes de recherche poursuivent les études scientifiques pour suivre l’état des populations et comprendre les facteurs qui expliquent les fluctuations observées. Ces études sont à la base d’une gestion durable et responsable des ressources fauniques.

Normand Bergeron, directeur du CIRSA et Carole-Anne Gillis directrice de recherche au Gespe'gewaq Mi'gmaq Resource Council, échange sur les réalités que vie le saumon en rivière et des facteurs qui peuvent affecter son habitat.

Le saumon suscite une fascination profonde en raison de son périple en mer avant de regagner sa rivière d'origine. Julien April du MELCCFP et Frédéric Whoriskey s'attardent sur la grade traversée du saumon.

Maxime Boivin et Thomas Buffin-Bélanger, deux hydrogéomorphologues, nous expliquent la dynamique d’une rivière. Ils parlent des facteurs qui peuvent modifier la formation d’une rivière et de ces courants. Ils expliquent également comment ce phénomène peut impacter l’habitat du saumon.

Nédia Coutinho, Lorie St-Gelais, et Marie-Michelle Paradis sont trois personnes qui proviennent de domaines différents, mais pour qui les activités fauniques ont toujours eu une importance primordiale dans leur vie. Elles nous parlent des biens faits de la pratique de ces activités dans leur quotidien ainsi que dans leur milieu de travail.

Rock et David St-Laurent sont des mordus de la pêche à la mouche. La pratique de cette activité s’est transmise de père en fil. Les deux hommes nous parlent de cette connexion qu’ils ont ensemble et de leurs plus belles histoires de pêche.

Rémi Lesmerises, gestionnaire de rivière, et Sylvain Jutras, enseignant à l’Université Laval, parlent des relations entre la foresterie et les rivières à saumon. Ils parlent des dangers d’une mauvaise conservation des forêts et des chemins forestiers, tout en proposant des pistes de solutions.

Yvon Côté et Gilles Shooner, deux grands biologistes, ont milité pour rendre la pêche au saumon accessible à la population québécoise. Les deux hommes nous parlent des démarches qu’ils ont entreprises dans les années 70 afin de nous permettre une pêche sportive telle qu’on la connait aujourd’hui.