C'est l'une des questions qui revient toujours : peut-on perdre son salut ?

Historiquement, les Eglises issues de la Réforme ont placé un accent important sur la doctrine appelée “persévérance finale des saints”.

Cette doctrine enseigne que “ceux que Dieu a acceptés [...], qu’il a efficacement appelés, et sanctifiés par son Esprit, ceux à qui Il a donné la foi précieuse des élus, ne peuvent ni totalement ni définitivement déchoir de l’état de grâce, mais ils [...] seront éternellement sauvés.” (Deuxième confession de foi de Londres, 1689)

Cette doctrine est-elle biblique, ou bien est-elle l'invention des hommes ? Raphaël Charrier répond à cette question dans ce vingt-cinquième épisode de “Que dit la Bible ?”

Il y a, dans les Ecritures, des sections plus difficiles à interpréter que d'autres.

Sans aucun doute, le verset vingt-neuf du quinzième chapitre de la première épître aux Corinthiens tient la corde pour l'obtention de la première place.

Le voici :

"Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux?" (1 Cor 15:29)

Qu'est-ce que ce "baptême pour les morts" mentionné ici par Paul ? Est-ce une pratique chrétienne, comme l'affirment certains groupes comme les Saints des Derniers Jours (Mormons) ? Ou bien Paul intègre t-il dans son grand développement sur la résurrection une analogie à une pratique que nous ne connaissons pas ?

Raphaël Charrier interroge Guillaume Bourin sur ce passage profondément obscur.

Bonne année 2016 à chacun !

Il est de coutume, durant les premiers jours d'une nouvelle année, de faire l'inventaire de l'année précédente et de se fixer des objectifs, les fameuses "résolutions", pour l'année qui commence.

De même, sur les réseaux sociaux, il est fréquent de voir circuler, lors de chaque début d'année, les célèbres résolutions de Jonathan Edwards (que Philippe Viguier vient de traduire en Français, pour notre plus grande joie).

Cependant, est-ce biblique ? Le chrétien devrait-il consacrer autant de temps à prendre de tels engagements ? N'y a-t-il pas un risque de légalisme, voire de découragement spirituel ?

Raphaël Charrier, pasteur à Grenoble et administrateur du Bon Combat, répond dans ce 23ème épisode de "Que dit la Bible ?"

Le théisme ouvert est une position doctrinale relative à la souveraineté de Dieu qui a fait beaucoup parler d'elle ces dernières années. Elle a désormais de nombreux adeptes dans les milieux évangéliques, et progresse de manière imperceptible.

Pour autant, rares sont les chrétiens qui en connaissent la définition exacte ainsi que les dangers potentiels.

Dans cet épisode de “Que dit la Bible ?”, Guillaume Bignon nous présente les principaux enjeux de cette position, ainsi que la manière d'y répondre efficacement.

À quoi bon la philosophie ? Pourquoi s'embarrasser d'une discipline supplémentaire, alors que nous avons la foi, la grâce, la Parole de Dieu...

Vu son cet angle, la pratique d'une “philosophie chrétienne” ne relèverait-elle pas de la pédanterie et du superflu ?

Ce n'est pas l'avis de Guillaume Bignon, qui a consacré une bonne partie de son existence à l'étude de la philosophie, jusqu'à y dédier une thèse de doctorat.

Dans cette épisode de “Que dit la Bible ?”, Guillaume Bignon explique pourquoi une philosophie chrétienne est nécessaire, et quels sont les écueils à éviter.

“Croire en Dieu n'est pas raisonnable”, “Il n'y a aucune bonne raison de croire en Dieu, pourquoi le ferais-je ?”

Il s'agit peut être de l'argument le plus courant dans le monde occidental postmoderne, baigné dans l'athéisme ambiant.

Notre docteur en philosophie maison, Guillaume Bignon, répond à cet argument dans ce podcast apologétique.

Les mouvements issus de la Réforme ont mis un point d'honneur à rédiger rapidement leurs propres documents doctrinaux, des confessions de foi, que ce soit du côté de la Réforme Magistérielle (Calvin, Luther) ou de la Réforme Radicale (Anabaptistes).

Pourtant, rares sont les Églises évangéliques modernes à pratiquer le "confessionalisme", le fait de se regrouper derrière une confession de foi précise comme le faisaient les premiers protestants. La tendance est plutôt à la simplification des documents fondateurs, dans le but de permettre l'adhésion du plus grand nombre.

Quelques Églises pratiquent encore le confessionalisme, comme celle de St Jérôme (Quebec), dont Pascal Denault, collaborateur du Bon Combat, est le pasteur.

Dans cet épisode de ”Que dit la Bible”, nous avons demandé à Pascal pourquoi son Église a-t-elle choisi de se ranger derrière une confession de foi définie, quels en sont les avantages, et les inconvénients.

Ce podcast, enregistré quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, s'intéresse à deux thèmes, celui de la “guerre juste”, et celui dit du “second amendement”.

1- Existe t-il des circonstances dans laquelle une guerre peut-être déclarée “juste” ? Les chrétiens peuvent-ils soutenir un effort de guerre, auquel cas ?

2- La légitime défense, est-ce un principe biblique ? Et si oui, que penser de l'ordre de Christ de “tendre l'autre joue”, dans le Sermon sur la Montagne ?

3- La France devrait-elle autoriser ses citoyens à porter des armes, sur le même principe que les État-Unis ? Cela aurait-il pu servir à quelque chose vendredi soir, alors que les terroristes ouvraient le feu sur des civils en plein Paris ?

Pascal Denault et Guillaume Bourin soulèvent quelques pistes dans le but de stimuler la réflexion sur ces questions.

Les Pères de l'Eglise avaient une théologie du baptême très développée. Cependant, adhéraient-ils tous à la régénération baptismale ?

Dans ce podcast, Guillaume Bourin avance certains indices qui le laissent penser que cette doctrine n'était pas aussi universelle que certains veulent l'affirmer.

Les débats font rage, dans le monde protestant, sur la théologie de l'homosexualité. Nous avons demandé à Vincent de nous éclairer sur la situation et sur sa position.