L'être humain n'est que désir. Une preuve ? L'absence de désir est une maladie qui s'appelle la dépression. Notre cerveau est ainsi fait qu'il recherche toujours plus de plaisir 🥳 dans la nourriture, le sexe, le statut social ou bien encore la distraction. Les philosophes grecques de l'Antiquité (Platon et Aristote) l'avaient bien discerné et d'autres, plus récents (Spinoza, Bergson, Jung, Nietzsche), sont venus conforter, compléter ou préciser leur pensée. Définir le désir est une chose mais la plus grande complexité réside dans sa régulation. En effet, comment le limiter pour éviter qu'il ne nous dévore et ne se transforme en addiction. Une question d'une extraordinaire actualité dans une société consumériste insatiable qui utilise tous les ressorts du désir 🪤(désir mimétique, envie, désir sexuel, réseaux sociaux,...) pour accroitre notre sensation de manque, notre insatisfaction, ce qui nous conduit aujourd'hui à consommer notre planète. Des limites existent pourtant, certaines philosophiques, d'autres à travers les lois religieuses, ou la découverte de la sobriété heureuse 🧘 (Pierre Rabhi) mais pour Frédéric Lenoir (et Spinoza), la solution passe par une réorientation, une transformation du désir. Vraiment un très bon moment de lecture qui a su satisfaire mon désir d'information-loisir 😉. Comme à son habitude, Frédéric Lenoir nous gratifie d'une plume simple et agréable, qui rend accessibles et concrètes les grandes réflexions philosophiques. Un livre bien dans son temps, pour redécouvrir, dans une société qui nous aiguillonne sans cesse, le sens de la mesure et la nécessaire différence entre le plaisir et le bonheur 😍.