S’engager à laisser aux générations montantes et futures un environnement plus sain et des institutions toujours mieux arrimées à la recherche du bien commun.

La décarbonation des procédés et des écosystèmes industriels dresse de formidables défis imposés par la présente crise climatique. La FTQ réclame que les réponses aux défis soient en accord avec le principe de transition juste.  Les réponses à trouver sont aussi nombreuses que diversifiées. Nous savons qu’elles ne se trouvent pas toutes dans le monde du travail. Mais nous savons aussi que tous les milieux de travail sont en voie de transformation et que les liens entre ces milieux, les collectivités et l’environnement sont appelés à changer et à se raffermir. 

Les changements qui seront nécessaires doivent être abordés avec l’intention d’en faire des occasions de développement afin d’améliorer la qualité de vie sans rien sacrifier de la mise en place de communautés résilientes. Cela passe par le respect de l’environnement et par des façons de travailler, de produire et consommer différentes.

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Enrichir les moyens, les initiatives et les politiques qui renforcent la solidarité.

L’aménagement des conventions collectives pour faciliter la vie des parents, pour permettre aux proches aidants de mieux prendre soin des leurs, pour mieux composer avec les conditions de santé physique ou mentale, tout cela fait partie du programme de travail pour une action syndicale en accord avec les conditions de vie de membres.

Les avancées en ces matières ne servent cependant seulement aux seules personnes syndiquées. Elles ont un caractère d’exemplarité qui inspire des initiatives en dehors du cadre strict du milieu syndiqué lui-même. Elles fournissent des témoignages et des expériences qui peuvent être utiles et pertinents à transposer dans d’autres contextes et qui peuvent inspirer d’autres groupes dans la collectivité.

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Construire avec d’autres la prospérité et les projets qui serviront au mieux le présent et l’avenir pour toutes les couches de la population.

Par les combats qu’il a menés et qu’il mène toujours pour l’amélioration des conditions des travailleurs et des travailleuses le syndicalisme est un formidable instrument de construction de la prospérité. 

Il favorise le partage de la richesse et lutte contre les inégalités aussi bien dans les milieux de travail que dans la société en général. L’action syndicale contribue aux divers mouvements sociaux qui font avancer les choses dans notre société en agissant sur les conditions de vie concrètes dans les milieux de travail d’abord et, par extension, dans des initiatives qui améliorent la santé des communautés.

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Prendre soin de ce qui fait la qualité de vie de son milieu de travail, de sa communauté, de sa région et du Québec.

Le milieu de travail est évidemment le lieu primordial où s’exerce l’action syndicale. Mais, l’usine, le bureau, l’atelier ne sont pas des capsules isolées. Ce qui se passe à l’extérieur a nécessairement des répercussions à l’intérieur.

Les travailleuses et les travailleurs sont aussi des citoyens, la vie démocratique dans tous ses aspects les interpelle. Le syndicalisme fournit un cadre de participation privilégié pour concilier les intérêts particuliers avec le bien commun, avec l’intérêt général.

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Réparer et redresser les inégalités et les injustices où qu’elles se manifestent.

Le monde syndical est né du combat pour la dignité, la solidarité et la justice. Au fil du temps, ce combat a pris différentes formes. Il a aussi connu des succès qui ont marqué profondément les réalités du travail. Ce sont les luttes contre le travail des enfants, pour l’amélioration des conditions salariales, pour la salubrité et la sécurité qui ont contribué à façonner nos législations. Aucun des acquis de ce que nous tenons aujourd’hui comme des standards décents n’auraient pu s’imposer sans l’engagement, la ténacité et la mobilisation des travailleurs et travailleuses. Les droits du travail doivent beaucoup aux pratiques syndicales d’hier. Les gens de demain vont devoir tout autant aux personnes d’aujourd’hui qui font l’effort d’inventer des réponses aux problèmes nouveaux qu’imposent les transformations du monde du travail.

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