Un retour aussi étonnant que réjouissant.
Oui vous connaissez tous cet immense tube de 1992 « What’s Up » des 4 Non Blondes. Le groupe a connu un très beau succès au début des années 90 avant de se séparer en 1994. Depuis le groupe n’a plus jamais joué ensemble sur scène. Et aujourd’hui, 30 ans plus tard, ils sont annoncés au BottleRock Napa Valley Festival en mai. Malgré leur succès, les 4 Non Blonds n’ont sorti qu’un seul album en 92. Depuis, la chanteuse Linda Perry a fait beaucoup de choses et on en parlait d’ailleurs il n’y a pas longtemps parce qu’elle a écrit et produit les 4 chansons du mini album de Ringo Starr « Crooked Boy » sorti en avril 2024. Linda Perry a également confié que le groupe avait enregistré un deuxième album en 1994 avant leur séparation pour, engueulades répétées, mais n’avait pas l’intention de le sortir aujourd’hui. Ça reste à voir.
Et puis c’est une des plus célèbres musique du monde qui fait parler d’elle aujourd’hui.
Oui vous aurez sans doute reconnu le célèbre Boléro de Ravel, mélomane que vous êtes ! Composé en 1928 et qui est tombé dans le domaine public en 2016. Ce qui veut dire libre de droit. Problème, 9 ans après cette date, les ayants droit du compositeur contestent toujours cette décision. Selon eux il existe un co-auteur à ce morceau, un décorateur russe nommé Alexandre Benois, qui est mort bien après Ravel, ce qui retarde la fin des droits pour les héritiers puisque le domaine public n’intervient que 70 ans après la mort de l’auteur. Là où ça devient comique, c’est que ces fameux droits d’auteur qui font l’objet d’une féroce bataille depuis 9 ans ne sont même pas la propriété des enfants de Ravel, il n’en n’a pas eu. C’est donc, accrochez-vous bien, la fille de la seconde femme du frère de la masseuse que le frère avait engagée en 1954 qui est devenue bénéficiaire des droits. Ravel avait un frère, il a engagé une masseuse, qui avait un frère, qui a eu deux femmes et c’est la fille de sa deuxième femme.
Le Bolero, c’est environ 150 000 euros de droits par an, ça vous donne du mordant forcément.