Je n’arrive pas à défaire mes yeux de toi. Toutes les dix secondes tu rentres dans mon champ de vision comme un uppercut au menton. J’ai envie de serrer mes cuisses l’une contre l’autre, là, dans l’herbe, pour mieux penser à toi. Je sais déjà comment ça va se passer et je m’énerve. Je vais boire, trop, et tu vas remplir tout l’espace, envahir ma tête avec ta bouche et tes yeux et tu as déjà gagné la guerre. Je vais boire trop et toi je te désire plus que de raison. Allez, là ! Regarde-moi !