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Or
La journaliste Lucile Leclair vient de publier un livre qui a retenu toute l’attention de Fréquence Terre. « Pandémies, une production industrielle », publié chez « Seuil-Reporterre ». Nous parlons là d’élevage industriel. Un élevage de plus en plus surveillé – et c’est paradoxal – où se développent de plus en plus de maladies et de pandémies. Les normes de biosécurité qui se sont mises en place après l’alerte de pandémie humaine issue de la grippe porcine H1N1 en 2009 ont finalement eu un effet inverse… Et même si aujourd’hui nous semblons avoir écarté le risque de transmission des maladies de l’animal à l’homme, ce sont des cheptels entiers, des milliers d’animaux qui sont éliminés à chaque alerte de contamination. Pour éviter que les animaux qui ne sont pas élevés dans de bonnes conditions ne tombent malades, nous les gavons d’antibiotiques… Que nous assimilons bien entendu lors de nos repas…puis nous les évacuons dans dans nos toilettes, ce qui finit irrémédiablement dans nos fleuves et nos océans… Peut-on dire que nous avons trouvé la solution ? C’est tout l’objet de l’enquête qu’a menée Lucile Leclair dans son ouvrage.
La solution ? : l’agroécologie. Une technique d’élevage qui éloigne les animaux les uns de autres, qui favorise une production à petit échelle, qui multiplie les exploitations et les circuits courts. Tout le contraire d’un système intensif, concentré dans les mains de quelques industriels qui est à bout de souffle et qui n’est au final pas si productif.
Plus de renseignements sur l’autrice : Lucile Leclair
La journaliste Lucile Leclair vient de publier un livre qui a retenu toute l’attention de Fréquence Terre. « Pandémies, une production industrielle », publié chez « Seuil-Reporterre ». Nous parlons là d’élevage industriel. Un élevage de plus en plus surveillé – et c’est paradoxal – où se développent de plus en plus de maladies et de pandémies. Les normes de biosécurité qui se sont mises en place après l’alerte de pandémie humaine issue de la grippe porcine H1N1 en 2009 ont finalement eu un effet inverse… Et même si aujourd’hui nous semblons avoir écarté le risque de transmission des maladies de l’animal à l’homme, ce sont des cheptels entiers, des milliers d’animaux qui sont éliminés à chaque alerte de contamination. Pour éviter que les animaux qui ne sont pas élevés dans de bonnes conditions ne tombent malades, nous les gavons d’antibiotiques… Que nous assimilons bien entendu lors de nos repas…puis nous les évacuons dans dans nos toilettes, ce qui finit irrémédiablement dans nos fleuves et nos océans… Peut-on dire que nous avons trouvé la solution ? C’est tout l’objet de l’enquête qu’a menée Lucile Leclair dans son ouvrage.
La solution ? : l’agroécologie. Une technique d’élevage qui éloigne les animaux les uns de autres, qui favorise une production à petit échelle, qui multiplie les exploitations et les circuits courts. Tout le contraire d’un système intensif, concentré dans les mains de quelques industriels qui est à bout de souffle et qui n’est au final pas si productif.
Plus de renseignements sur l’autrice : Lucile Leclair