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Retour sur les derniers albums du label CMG de Yo Gotti et tentative de définition du terme « Sugar Trap », ponctués des coups de cœur de la rédaction.
En mai dernier, le magazine Billboard invitait en couverture Yo Gotti et son écurie CMG, anciennement Cocaine Musik Group, mais devenu Collective Music Group. Un beau coup médiatique pour le taulier de Memphis, qui présentait donc son roster : les fidèles de Memphis Blac Youngsta et Moneybagg Yo ; 42 Dugg, de Detroit ; EST Gee, star locale de Louisville ; Mozzy, le survivant de Sacramento ; ou encore la chanteuse Lehla Samia, récemment signée. Des artistes réunis sur la compilation Gangsta Art, sortie en juillet dernier, dans un été rythmé aussi par les sorties des albums de EST Gee, titré I Never Felt Nun, et Mozzy, Survivors Guilt. Que valent ces sorties ? Que disent-elles du label de Yo Gotti ?
Le « rap féminin », c’est comme le « foot féminin » : ça n’a aucune réalité concrète à part renvoyer les femmes à des critères d’appréciation différents de leurs homologues masculins, dans des disciplines à la perception toujours très genrée. Mais il y a une réelle difficulté à définir sous une étiquette précise certaines artistes dont la musique partage pourtant des points communs et trace une ligne dans le sable leurs homologues masculins. Aux États-Unis, la rappeuse Rico Nasty a poussé et même trademarké en 2018 le terme « Sugar Trap », qu’elle a résumé ainsi : « I can listen to Chief Keef and do my make up bomb as fuck. » Une musique qui reprend parfois les codes durs et brutaux de la trap et de la drill, mais qui portent des esthétiques d’affirmation de soi par ces artistes féminines. Rico Nasty a justement sorti un nouvel album ces derniers mois, Las Ruinas. Elle apparait également sur le dernier album de Megan Thee Stallion, Traumazine, et sur le dernier album de la rappeuse Flo Milli, qui a aussi sorti un disque cet été, You Still Here, Ho? Qu’est-ce qui caractérise, rapproche et différencie ces albums ? Est-ce que malgré leurs disparités potentielles, on peut ou non les étiqueter de « Sugar Trap » (si ce terme a un sens) ? Et puis surtout, que valent ces disques ?
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By Abcdr du Son5
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Retour sur les derniers albums du label CMG de Yo Gotti et tentative de définition du terme « Sugar Trap », ponctués des coups de cœur de la rédaction.
En mai dernier, le magazine Billboard invitait en couverture Yo Gotti et son écurie CMG, anciennement Cocaine Musik Group, mais devenu Collective Music Group. Un beau coup médiatique pour le taulier de Memphis, qui présentait donc son roster : les fidèles de Memphis Blac Youngsta et Moneybagg Yo ; 42 Dugg, de Detroit ; EST Gee, star locale de Louisville ; Mozzy, le survivant de Sacramento ; ou encore la chanteuse Lehla Samia, récemment signée. Des artistes réunis sur la compilation Gangsta Art, sortie en juillet dernier, dans un été rythmé aussi par les sorties des albums de EST Gee, titré I Never Felt Nun, et Mozzy, Survivors Guilt. Que valent ces sorties ? Que disent-elles du label de Yo Gotti ?
Le « rap féminin », c’est comme le « foot féminin » : ça n’a aucune réalité concrète à part renvoyer les femmes à des critères d’appréciation différents de leurs homologues masculins, dans des disciplines à la perception toujours très genrée. Mais il y a une réelle difficulté à définir sous une étiquette précise certaines artistes dont la musique partage pourtant des points communs et trace une ligne dans le sable leurs homologues masculins. Aux États-Unis, la rappeuse Rico Nasty a poussé et même trademarké en 2018 le terme « Sugar Trap », qu’elle a résumé ainsi : « I can listen to Chief Keef and do my make up bomb as fuck. » Une musique qui reprend parfois les codes durs et brutaux de la trap et de la drill, mais qui portent des esthétiques d’affirmation de soi par ces artistes féminines. Rico Nasty a justement sorti un nouvel album ces derniers mois, Las Ruinas. Elle apparait également sur le dernier album de Megan Thee Stallion, Traumazine, et sur le dernier album de la rappeuse Flo Milli, qui a aussi sorti un disque cet été, You Still Here, Ho? Qu’est-ce qui caractérise, rapproche et différencie ces albums ? Est-ce que malgré leurs disparités potentielles, on peut ou non les étiqueter de « Sugar Trap » (si ce terme a un sens) ? Et puis surtout, que valent ces disques ?
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