Mairo, Khali, Realo, Lesram, J9ueve…. Toutes leurs pochettes ont un point commun. L’absence de cette fameuse étiquette rectangulaire noire et blanche : le « Parental Advisory Explicit Content ». Importée des États-Unis, elle est pourtant devenue un incontournable du rap français. Si elle est obligatoire de l’autre côté de l’Atlantique, elle ne l’est pas dans l’Hexagone, mais s’est imposée dans les années 2000 comme un symbole revendicateur. Vingt ans plus tard, force est de constater que cet avertissement parental domine encore mais commence à se faire discret sur les covers de la scène émergente. Sa fin est-elle proche ? Pour en discuter, nous avons invité le photographe aux dizaines de pochettes David Delaplace (Jazzy Bazz, Sofiane, Niro…) et le typographe et 3D artist Adrien Delmas, notamment auteur du visuel de ERRR pour La Fève. Un podcast animé par Lise Lacombe, corédactrice en chef de Mosaïque Magazine, enregistré à La Place (laplace-paris.com) et mixé par Matis Chopin.

La plume dans la plaie et les larmes sur le papier… Ce mythe de l’artiste torturé et maudit, qui trouve ses meilleures rimes dans le désespoir et la mélancolie, traverse les âges et alimente les épopées musicales. À cheval entre les fantasmes des auditrices et auditeurs et une certaine réalité artistique. Faut-il vraiment souffrir pour écrire ? La tristesse est-elle le moteur artistique par excellence et quelles sont ses limites ? Pour y répondre, nous avons réuni deux artistes qui grattent avec le cœur et composent avec leurs peines : la chanteuse Jäde et le rappeur Tuerie. Un podcast animé par Thibaud Hue, corédacteur en chef de Mosaïque Magazine, enregistré à La Place (laplace-paris.com) et mixé par Matis Chopin.

Les artistes sont de plus en plus nombreux à ne plus prendre la parole dans les médias. Un silence, dans le sillage de PNL, qui frustre les journalistes et électrise le public. Pourquoi une telle discrétion ? Les artistes doivent-ils continuer à s’exprimer ? Pour y répondre, nous avons réuni autour de la table trois acteurs et actrices de l’industrie. D’abord, Cécile Plancke, attachée de presse ayant travaillé pour Laylow, So La Lune, Vacra ou encore Brodinski. Puis, Léo Thomelet, fondateur du label indépendant 386 LAB, qui travaille notamment sur le mix avec Green Montana et Isha, sur la production avec Chanje et sur le management et le publishing avec H JeuneCrack. Enfin, Vincent Le Nen, business manager pour des labels et artistes indépendants.

En 2019, les femmes ne représentaient que 9% des compositeur·rice·s inscrit·e·s à la Sacem. Une sous représentation importante dans l’industrie musicale et notamment dans l’industrie rap. Pourquoi cette invisibilisation ? Quelle place pour les beatmakeuses ? Pour y répondre, nous avons réuni autour de la table trois interlocutrices. D'abord Maë, compositrice ayant déjà collaboré avec A$tro Boi mais aussi Chanceko. Puis Meel B, compositrice pour Khali, MadeInParis ou encore La Fève. Enfin, Alexia Crinier, cheffe de projet pour la maison de disques Believe, à l’origine du projet « Aurores » qui vise à créer un album rap entièrement composé par des femmes et des minorités de genre.