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Or
Le Web 3 est un terme qui revient en tête des hashtags les plus utilisés depuis plusieurs semaines sur Twitter.
Pour résumer, le Web3 est défini par ses promoteurs comme l'anti-modèle du Web 2.0 qui a pu sortir des “monstres” comme Facebook ou Twitter.
Pour faire un bref retour de 30 ans en arrière, le Web 1.0 a fait son apparition dans les années 1990 pour définir la première version de ce que le grand public a appelé Internet. Cette version du Web était dédiée à la recherche d’informations. Il était alors impossible d’interagir.
Le Web 2.0 s’est "créé" au milieu des années 2000, et qui recouvre le web tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. Il permet de distinguer dans l'histoire du web la montée en puissance de l'interaction des internautes via les plateformes, qu'il s'agisse des réseaux sociaux ou des sites de e-commerce. Ainsi des sites comme MySpace, Linkedin, Facebook bien sûr, Twitter, Snapchat ou TikTok pour les réseaux sociaux ou Amazon et Alibaba pour l'e-commerce ont pu émerger et devenir de très importantes sociétés.
Une des conséquences de la montée en puissance des plateformes, c'est la perte de contrôle des internautes sur leurs données personnelles. J’en ai parlé souvent dans cette chronique et continuerai de le faire en cette année électorale.
D’une approche passive à active, vous le voyez, le Web a connu une évolution significative et cette folle croissance inquiète. Les plateformes ont pris l’ascendant sur l’internaute.
Rudy : Le Web 3 nous protégerait-il de tout cela ?
Oui je le pense sincèrement. Car à contrario de ce que je viens d’évoquer, le Web3, permettrait grâce à une architecture plus décentralisée aux utilisateurs de reprendre la main sur leurs données et sur la gouvernance du web.
Pour être plus clair, le Web3 est un futur internet possible où toutes les données et tous les contenus seront enregistrés sur des blockchains, tokénisés, gérés et accessibles sur des réseaux distribués en vue de démocratiser l'internet.
Je sais, cela fait plein de nouveaux mots qu’il faudra intégrer dans son quotidien mais en fait vous avez déjà entendu voire même utilisé certaines bribes de ce Web 3 ne serait-ce qu’en investissant dans les cryptomonnaies.
Les NFT où tout un chacun deviendrait acteur et propriétaire du web ou les métavers qui permettent d’avoir de nouvelles communautés basées sur ces micro propriétés virtuelles, des décisions pourraient être prises en commun entre micro acteurs, sans tenir compte des intérêts des sociétés leaders du Web 2.0.
Avec l'utilisation de la blockchain, les règles de fonctionnement seraient connues de tous, consultables par tous.
Cette vision idéaliste et légèrement utopique à date nous ramène au quotidien. La puissance de frappe de ces géants du Web 2.0 ne peut être sous-estimée, si bien qu’il est d’ores et déjà acté qu’il faudra compter avec le metaverse de Facebook ou les infrastructures d’Amazon Web Services pour héberger tout cela dans les années à venir. L’avenir d’Internet pourrait alors davantage ressembler à un Web 2.5, plus transparent et plus intelligent que l’actuel, mais toujours entre les mains des mêmes groupes. Je vous parlerai du Web 3 du point de vue des utilisateurs la semaine prochaine.
Le Web 3 est un terme qui revient en tête des hashtags les plus utilisés depuis plusieurs semaines sur Twitter.
Pour résumer, le Web3 est défini par ses promoteurs comme l'anti-modèle du Web 2.0 qui a pu sortir des “monstres” comme Facebook ou Twitter.
Pour faire un bref retour de 30 ans en arrière, le Web 1.0 a fait son apparition dans les années 1990 pour définir la première version de ce que le grand public a appelé Internet. Cette version du Web était dédiée à la recherche d’informations. Il était alors impossible d’interagir.
Le Web 2.0 s’est "créé" au milieu des années 2000, et qui recouvre le web tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. Il permet de distinguer dans l'histoire du web la montée en puissance de l'interaction des internautes via les plateformes, qu'il s'agisse des réseaux sociaux ou des sites de e-commerce. Ainsi des sites comme MySpace, Linkedin, Facebook bien sûr, Twitter, Snapchat ou TikTok pour les réseaux sociaux ou Amazon et Alibaba pour l'e-commerce ont pu émerger et devenir de très importantes sociétés.
Une des conséquences de la montée en puissance des plateformes, c'est la perte de contrôle des internautes sur leurs données personnelles. J’en ai parlé souvent dans cette chronique et continuerai de le faire en cette année électorale.
D’une approche passive à active, vous le voyez, le Web a connu une évolution significative et cette folle croissance inquiète. Les plateformes ont pris l’ascendant sur l’internaute.
Rudy : Le Web 3 nous protégerait-il de tout cela ?
Oui je le pense sincèrement. Car à contrario de ce que je viens d’évoquer, le Web3, permettrait grâce à une architecture plus décentralisée aux utilisateurs de reprendre la main sur leurs données et sur la gouvernance du web.
Pour être plus clair, le Web3 est un futur internet possible où toutes les données et tous les contenus seront enregistrés sur des blockchains, tokénisés, gérés et accessibles sur des réseaux distribués en vue de démocratiser l'internet.
Je sais, cela fait plein de nouveaux mots qu’il faudra intégrer dans son quotidien mais en fait vous avez déjà entendu voire même utilisé certaines bribes de ce Web 3 ne serait-ce qu’en investissant dans les cryptomonnaies.
Les NFT où tout un chacun deviendrait acteur et propriétaire du web ou les métavers qui permettent d’avoir de nouvelles communautés basées sur ces micro propriétés virtuelles, des décisions pourraient être prises en commun entre micro acteurs, sans tenir compte des intérêts des sociétés leaders du Web 2.0.
Avec l'utilisation de la blockchain, les règles de fonctionnement seraient connues de tous, consultables par tous.
Cette vision idéaliste et légèrement utopique à date nous ramène au quotidien. La puissance de frappe de ces géants du Web 2.0 ne peut être sous-estimée, si bien qu’il est d’ores et déjà acté qu’il faudra compter avec le metaverse de Facebook ou les infrastructures d’Amazon Web Services pour héberger tout cela dans les années à venir. L’avenir d’Internet pourrait alors davantage ressembler à un Web 2.5, plus transparent et plus intelligent que l’actuel, mais toujours entre les mains des mêmes groupes. Je vous parlerai du Web 3 du point de vue des utilisateurs la semaine prochaine.
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